vendredi 15 mai 2015

Carnet d'Islande : jour 16, 21 mars 2015

Les articles à propos du voyage en Islande sont extrait de mon journal de voyage écrit sur place au jour le jour. Il est donc probable que le style, ainsi que les informations et les opinions que je donne, varient et se contredisent en fonction des découvertes et de la fatigue du jour concerné. Merci d'avance de votre indulgence.

Aujourd'hui c'est journée corvée. Il nous faut en effet nettoyer la voiture et acheter les souvenirs pour la famille et les amis puisque c'est notre dernier jour à Reykjavík et que c'est dans la capitale qu'il est le plus simple d'en trouver. Laver la voiture va s’avérer une vrai galère car des bouts de bitume (ou de poussière de lave je ne sais pas trop) se sont retrouvés collés dessus lors de notre périple. On tâtonne et on achète deux produits qui n'y font rien avant de trouver le bon. La nettoyer met aussi à jour la quantité d’égratignures que nous lui avons fait subir et je pense qu'on va serrer les fesses pour la rendre. En même temps Amaël a été plus que prudent dans sa conduite donc je ne vois pas comment on aurait pu faire mieux. En tout cas si nous revenons, ce sera 4x4 et gravel insurance (assurance contre les marques faites par les gravillons), tant pis s'il faut mettre le prix pour avoir l’esprit tranquille.
Après avoir fait le maximum de ce coté la nous posons la voiture près du centre ville et nous dirigeons vers "noodle station" pour déjeuner. Amaël ne mélange pas suffisamment son bol et ses deux premières bouchées largement dominées par le piment lui brûlent les papilles, impossible donc pour lui d’apprécier la suite de son plat, pas de chance.

Sur le chemin de nos corvés nous en profitons tout de même pour admirer et photographier,
le street art dans la capitale.

 Les styles sont plutôt variés.

 Tout comme les supports.

 Il y a même de la photo (on admirera comment monMari se fond dans le décor avec brio)

Pour les cafés, décorer ses murs est une bonne façon de s'identifier.

Même si on se doute que l'entretien doit en être assez difficile.

 Ça c'est un de mes préférés.

 Et celui-ci, même si ce n'est pas vraiment du street art mais plutôt une décoration pensée avec l'immeuble à la base,
m'a rappelé Villepreux (la ville où j'ai grandi) comme quoi, il est parfois un peu vain de voyager.

Nous poussons ensuite jusqu’à la cathédrale qui se trouve juste au bout de la rue et ce sera le premier lieu de culte en activité dans lequel nous pourrons entrer depuis le début de notre séjour. En effet nous sommes passé devant des tas d’église, mais, à part celle dans laquelle nous avons logé, elles étaient toutes close à cette saison. La cathédrale de Reykjavík n'a pas de vitraux et la lumière y entre à flots, d'autant que, située en haut d'une éminence, elle n'a aucun vis à vis pour lui couper les rayons du soleil. Les décorations sont minimales mais, s’agissant d'un lieu de culte protestant, ça n'a rien d’étonnant. L'orgue est par contre imposant et magnifique, sauf qu'il est en panne faute de nettoyage. Je donne un peu de monnaie pour sa réfection.

 La cathédrale est difficile à rater.

Et elle est ouverte !

L'architecture extérieure n'est pas sans rappeler les orgues basaltiques rencontrés en différents endroits de l'île.
Mais ce n'est sans doute pas un hasard.

 Pour quelqu'un d'habitué aux églises catholiques du vieux continent, 
ça fait un peu ... vide non ?

Au fond d'une des travées, le seul vitrail du lieu,
appliqué sur une caisse lumineuse et non sur une fenêtre.

 Le fameux orgue, bien mis en valeur par la lumière qui entre à flot de la travée.

Après un café et un thé au Café Loki, nous attaquons les magasins (nombreux) de souvenirs pendant une bonne heure avec succès. Puis direction la piscine de Vesturboejarlang et ses 6 hot tub. Elle est très fréquentée mais ça reste très agréable. Un petit tour au Icelandic fish & chips déjà testé et approuvé en début de séjour et nous concluons notre journée par un petit tour dans Reykjavík by night avant de rentrer dormir.

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