mardi 12 mai 2015

Carnet d'Islande : jour 15, 20 mars 2015

Les articles à propos du voyage en Islande sont extrait de mon journal de voyage écrit sur place au jour le jour. Il est donc probable que le style, ainsi que les informations et les opinions que je donne, varient et se contredisent en fonction des découvertes et de la fatigue du jour concerné. Merci d'avance de votre indulgence.

Voila notre tour d'Islande touche à sa fin, il est temps de rallier Reykjavík. Mais surtout c'est le jour de l’éclipse ! Ayant appris la veille au soir que le soleil ne serait pas visible de Grundarfjörður, nous avons décidé d'avancer notre réveil de bonne heure afin d'être à pied d’œuvre de l'autre côté des montagnes pour l'heure dite. Après une chute impressionnante sur le parking de l'AJ (j'ai glissé sur une plaque de verglas) mais heureusement sans autres conséquences qu'une migraine passagère, nous voila donc partis. L’éclipse est impressionnante à travers les lunettes mais malheureusement pas complètement totale de ce côté de l'île, tant pis pour nous. N'ayant pas le matériel adéquat je ne prends pas de photo, je ne vais pas prendre le risque de griller mes yeux ni mon appareil pour une photo sur laquelle on ne verrait de toute manière rien du tout.

Prendre la route à l'aube a certains avantages.

Notamment celui de voir un ciel incendié au dessus des montagnes.

Et le levé du soleil lorsqu'on les franchis.

Voici notre poste d'observation pour l’éclipse, pas mal non ?

Une fois l’événement fini, nous voila repartis vers le sud. Nous faisons un arrêt à Gerðuberg devant une muraille d'orges basaltique. Et un autre un peu plus loin à la recherche d'un hot tub "sauvage" approximativement indiqué par les gallois avec qui nous avons diné la veille. Nous le trouvons mais je ne m'y trempe que les pieds, pas suffisamment courageuse pour me déshabiller en plein vent et par -1°C. Cela dit le paysage est superbe et le bricolage par lequel a été crée la baignoire improvisée vaut l’arrêt à lui tout seul.

Quand on dit muraille, on ne vous trompe pas sur la taille.

Le bricolage est plutôt pas mal mais le bassin peu profond.

Mais la vraie vue est de l'autre côté.

Ou bien de la route un peu plus loin.

Ensuite direction Hraunfossar et Barnafoss, à nouveau des chutes d'eau mais qui ressemblent plus à des rapides enserrés dans une gorge étroite de lave refroidie. Celle-ci a formé des "rides" en se solidifiant qui crées comme des visages de trolls perdus dans la lande. L'endroit est plein de charme sauvage.

La route réserve encore une fois son lot de paysages extraordinaires :

Des falaises, 
Des montagnes (et des chevaux mais ils ne comptent pas comme paysage),

Des failles.

Arrivés à Hraunfossar, les eaux sont bleues vif sous le soleil radieux, une vraie journée de printemps.

La cascade semble jaillir de nulle part, sortant de sous les mousses des rives.

On remonte doucement la gorge.

Jusqu'à Barnafoss et non petit pont naturel.

La lande aux alentours est aussi impressionnante que la cascade elle-même.

Regardez il y a même des arbres (bon à taille islandaise hein).

Et des visages d'êtres fantastiques sculptés par les coulures de lave.

Tout cela à perte de vue.

Mais attention où vous mettez les pieds....

Nous retournons ensuite vers la capitale en faisant un détour par le fjord d'Hvalfjördur et ses très beaux paysages. Nous sommes malheureusement trop épuisés pour en profiter pleinement, les conséquences du très matinal réveil et de l'heure de contemplation du soleil debout dans le froid se font sentir.

Parfois prendre en photo la route en même temps que les paysages est la meilleure solution.

Surtout quand elle semble mener vers le bout du monde.

Certains ne voient pas les choses à moitié quand ils construisent des pontons.

Avez-vous déjà vu... une presqu'île dans un fjord ? 
Maintenant oui.

A nouveau un petit air des USA non ?

Des plages de galets noirs, et personne pour s'y baigner.

Nous arrivons donc à l'AJ avec soulagement et ne ressortons que pour tester le Sjavanéta, un restaurant que personne ne nous a conseillé mais qui a le bon gout d’être situé a moins de 100 mètres de notre logement. Comme c'est une bonne pioche en terme de qualité et de budget, ça tombe plutôt bien.

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