mercredi 28 janvier 2015

Les Conteuses de pas


Tadam ! J'ai un nouveau groupe !
Et c'est un groupe un peu particulier parce qu'il s'est créé un peu "comme ça", d'abord dans le but de participer à une scène partagée avec quelques morceaux et puis très vite de façon bien plus sérieuse parce qu'on était tellement passionnées de ce qu'on faisait et fières du résultat qu'on n'a pas eu envie de s'arrêter.
La musique que nous faisons, c'est de la musique à danser en bal folk. Lorsque l'on travaille, il ne faut donc pas penser uniquement en tant que musiciennes mais aussi en tant que danseuses. C'est une façon de faire toute différente de mes habitudes car nous ne composons pas de toutes pièces nos morceaux mais nous basons sur des mélodies collectées ici ou là que nous ré-arrangeons à notre envie. Chacun des arrangements envisagés est soumis au filtre du "est-ce que ça se danse bien" et les changements musicaux d'intention plusieurs fois par morceaux sont important afin de toujours surprendre les danseurs (et de ne pas nous ennuyer nous-même). Polyphonie, rythmique chanté, passage de relais, accordages des harmoniques, le travail des voix est dense, vaste et passionnant. Tout ça soutenu, doublé et relayé par une vieille à roue et une harpe bohémienne aux accents parfois carrément rock. Bref il y a tout ce que j'aime dans notre musique je crois que je ne suis pas prête de m'en lasser.
Si vous voulez nous suivre vous nous trouverez ici (il n'y a pas de morceaux en ligne pour l'instant, promis ça viendra un jour).

lundi 26 janvier 2015

La Venus à la fourrure

Photo © Fabienne Rappeneau

Pour Noël, j'ai offert à mon mari une place de théâtre. Et pas pour n'importe quelle pièce, pour une dont je savais qu'il ignorait qu'elle se jouait à Paris, une pièce surprise adaptée d'un livre qui l'a fortement marqué : La Vénus à la fourrure. 
Le livre de Sacher-Masoch, paru en 1870, est un roman érotique. Alors comment l'adapter au théâtre puisqu'on ne peut décemment y jouer de scènes sexuelles ? Le choix de David Ives, l'auteur de la pièce est d'y rajouter un décalage et de faire jouer sur scène non pas directement le livre mais son adaptation. Pour faire plus clair, on assiste pendant l'heure et demie du spectacle à l'audition d'une actrice pour le rôle de Wanda (le personnage principal féminin du livre) par un metteur en scène désireux d'adapter le roman au théâtre. Les acteurs jouent donc d'autres acteurs qui jouent les personnages du livre. Vous avez dit mise en abîme ?
Plus que de sexe, le roman original parle de domination et de soumission et, intégré au milieu du théâtre, ce thème prends une place et une ambiguïté toute nouvelle. En effet du metteur en scène ou de l'acteur, qui domine, qui décide du visage que prendra une production ? Si cela parait évident au premier abord, l'image du metteur en scène tout puissant étant fortement imprimée dans notre imaginaire collectif, il existe sans doute des moments ou un acteur comprend tellement, "est" tellement son rôle, que le metteur en scène ne peut faire autrement que de construire son projet autour de lui, d'oublier son égo pour permettre à sa production d'être la meilleure possible. Ainsi, à partir d'un rôle de départ bien défini, Wanda transcende peu à peu son rôle d'actrice-objet pour suggérer, adapter, décider finalement de la direction de la pièce, alors que Thomas (le metteur en scène) petit à petit, se soumet, extatique, à celle qui semble créer sous ses yeux et pour son plus grand bonheur, sa pièce idéale.
Sincèrement, j'ai été bluffée de bout en bout, et ce grâce à une mise en scène plutôt simple mais moderne et à des acteurs qui jouent leur partition avec une subtilité jamais prise en défaut. J'y ai cru et j'étais dedans. Petit à petit la tension de ce qui se jouait sur scène m'a gagnée, passant du rire d'un début de pièce très drôle à une curiosité, puis à une angoisse réelle de savoir où tout cela allait nous mener. Et, si je ne compte pas vous dévoiler la fin de la pièce, sachez qu'il est loin de s'agir d'un pétard mouillé.

La Vénus à la fourrure
de David Ives avec Marie Gillain et Nicolas Briançon
Au théâtre Tristan Bernard (Paris)
Jusqu'au 21 février 2015

jeudi 22 janvier 2015

À la mesure de nos silences

J'ai eu l'occasion de lire le roman de Sophie Loubière via une offre de Babelio permettant de reçevoir le livre et de rencontrer l'auteur dans la foulée. De l'écrivaine je n'avais rien lu d'autre, et le résumé du livre m'attirait assez. Je participe souvent à ce genre d'offre (même si je ne suis pas toujours dans les selectionnés) car ça me parait être une façon assez simple de sortir de ma zone de confort et d'aller vers des livres que je n'aurai sans doute jamais penser à lire autrement. Pour la même raison je pense participer au challenge lecture proposé par Dame Léo pour 2015.
L'histoire d'À la mesure de nos silences, c'est celle de l'enlèvement d'un adolescent par son grand-père. qui, pour le forcer a sortir de sa bulle virtuelle (jeux vidéo, réseaux sociaux), l'emmène vers les lieux de son enfance à lui, bien décidé à lui raconter le drame qui a bouleversé sa vie et mis son destin sur les rails.
J'avoue que le début de la lecture a été assez difficile, j'avais l'impression d'être face à des stéréotypes et j'avais peur de me farcir 300 pages d'une morale toute faite ou le vieux sage apprend au jeune branleur la valeur de la vie, de l'effort et du travail. Beurk.
Sauf que non.
Le jeune n'est pas un branleur, mais un gamin sensible et ambitieux, que son avenir, rendu bouché et complexe par la société actuelle, casse et déprime. Comme la plupart de sa génération, il est loin d'être ignorant du passé, il n'a pas besoin de son grand-père pour découvrir Pink Floyd ou David Bowie, mais il considère que le passé est passé et les branches qui relient celui-ci au présent lui sont invisible. Quand au grand-père, il n'est pas un vieux sage mais un homme qui a tant conscience des ses erreurs passées qu'il tombe dans les travers inverses, jusqu'à tellement culpabiliser et regretter ses actes qu'il perd de vue la valeur de sa vie présente et l'amour dont il est entouré. C'est donc deux hommes au bord de deux gouffres bien différents mais bien réels qui vont apprendre l'un de l'autre et se reconstruire ensemble, à la grande surprise du vieil homme qui se voyait plutôt comme un pigmalion au bord de la tombe.
Une excellente surprise donc, grâce à des personnages réalistes et subtils, bien ancrés dans notre époque étrange.

C'était l'embrasement d'une toile de maître, le baiser inattendu de l'arc-en-ciel juste avant qu'il ne s'efface. Un nuage couleur acier menaçait d'éteindre le feu de la terre, d'en noircir les champs velours, de gommer les ombres enlaçant les bosquets.

Dans le challenge lecture 2015, je coche donc la case : "A book by an author you've never read before" (Le livre d'un auteur que vous n'avez jamais lu auparavant). Sophie Loubière n'en est en effet pas à son premier roman, mais c'est le premier d'elle que je lis (parce qu'elle a plutôt publié des polars, et que c'est un style que je ne pratique pas).

mercredi 21 janvier 2015

La vraie carte de voeux


Malgré toute la morosité de ce début d'année, nous avons tout de même décidé de concocter notre carte de voeux annuelle. Celle-ci nous montre souriant du fond de notre lit, parce qu'on a l'immense chance d'avoir ce cocon rien qu'a nous et que, en cette période agitée et difficile, c'est assez précieux pour être célébré...

mardi 20 janvier 2015

Les cadeaux que j'ai eu pour Noël


J'ai fêté Noël pour la 3ème et dernière fois le 17 janvier, soit bien plus tôt que l'année dernière mais bien plus tard que la majorité des gens. Du coup il est enfin temps de vous parler un peu des cadeaux que j'ai reçu. De façon indicative, sachez que mon mari en a reçu tout autant, nous avons donc été ultra gâtés, et comme vous pouvez le voir c'est assez varié (ce n'est pas le cas tout les ans, mais cette année c'est parti dans toutes les directions pour mon plus grand plaisir).

Dans la cuisine : 
De quoi cuisiner (un moule à gâteau, un livre de cuisine, des verres à cocktail)
De quoi se régaler (du thé, du mate, des bonbons, des gâteaux)

Dans la salle de bain :
De quoi se pouponer (un collier, un bracelet, des bas)
De quoi se lover (un lot de serviettes brodées maison)

Dans le salon :
De quoi lire (Blacksad tome 2, le dernier Jiro Tanigushi, La confrérie de la dague noire, un livre sur les chaussures (si si))
De quoi jouer (Sang rancune, Othello, Mascarade)

Dans la chambre : 
De quoi se relaxer (une bouillotte aux grains de blé faite maison)

Pour le voyage de noce :
Un chèque de ma grand-maman pour profiter de l'Islande

lundi 19 janvier 2015

Draw On Monday #3 (mais en fait #18) : Liberté d'expression

Pour la reprise du Draw on Monday, le thème, choisi en réaction à l'attentat du 7 janvier, était celui de la liberté d'expression. 
Il a été très difficile pour moi de trouver une idée d'illustration. En effet je tenais à me détacher du drame de Charlie hebdo pour tenter de créer une image qui soit plus généraliste et plus pérenne. Dans le même temps, autour de moi et dans les médias, les discours se sclérosaient et se radicalisaient, que ce soit dans le sens de la sécurité à tout prix, ou celui de la liberté quoi qu'il en coûte, montrant que la notion de liberté d'expression est finalement bien moins clairement définie dans la tête des gens qu'elle ne semble l'être de prime abord.
Finalement ce qui m'est revenu en tête, sont les campagnes d'affichages de Reporters sans frontière, toujours très fortes, et leur habitude à se concentrer sur la bouche, siège de la parole et de l'expression, et que l'on bâillonne si facilement.
L'article de mon ami Mark, expliquant comment, en tant que prof, il tente de faire comprendre la liberté d'expression à ses élèves, ainsi que ses limites, m'a aussi beaucoup aidé à débloquer ma réflexion et je vous conseille de le lire si, comme moi, vous vous demandez parfois sous quel pied danser entre exigence de respect des autres et censure.
Sans plus attendre, voici donc l'image qui est sortie de mes réflexions.

Mon croquis d'intention 

La bouche finalisée, sans doute une de mes plus belle aquarelle depuis un bout de temps 

Et l'illustration complète, qui pour une fois fait intervenir des objets "réels", et la photo.

Ont participé à ce Draw on Monday (n'hésitez pas a me signaler si vous avez participé mais n'apparaissez pas pour que je puisse vous ajouter !) :

SongesFunambules - Lavie Eibel - La Mouette
Autour de Cia - Cocoon - Les Urbainberlus - Miss blablabla - Dazyure - Le heaume de la mort - Alice & Sandra - Miss Pakotill - Y-Lan - Alexcetera - Become a dinosaur - Chez Malanix - Couleur chataigne - Simpl'wife - EnjoyK - Des étoiles en chocolat - Ju - Les tribulations de Marie - Le Pot aux feutres - Ophrysie - 1000 lieux - With my little spoon - Les miscellanées du canapé - Comechou land - Cannibalmalabar - Nath art's - Les bijoux de LoisPlume de rainette - Claire Piriou - Les images 2 Renata - Mon oeil noisette - Little Red - Les bêtises de Dame B - Lorraine Jaut - Lilla and the birds - Draw by me - Des traits sur le papier

mardi 13 janvier 2015

Reprise prévue des activités....


Comme sans doute pas mal de blog, le mien à connu un fort ralentissement depuis la semaine dernière.
Ce n'est pas que je veuille vous abandonner, mais j'ai un peu de mal à parler de choses légères. Et plutôt que de vous parler encore et toujours du sujet qui agite les médias sans se lasser, j'ai préféré me taire.
Parce que je n'avais rien à dire qui n'ai déjà été traité ailleurs et sans doute mieux, et parce que je ne voulais pas que mes sentiments s'empoisonnent de trop les faire tourner en boucle.
Tout ça pour vous dire que le blog reprendra une activité normale à partir de lundi prochain, sa période blanche s'achevant par mon futur dessin pour le prochain Draw on Monday qui a choisi comme thème de la liberté d'expression (et pour lequel je n'ai pour le moment aucune idée...)

jeudi 8 janvier 2015

Hier - Aujourd'hui - Demain


Hier j'étais sous le choc, ça tremblai au fond de moi et je ne savais pas quoi vous écrire. Aujourd'hui je vais être honnête ça ne va pas beaucoup mieux.
J'étais à la place de la République hier soir, avec des milliers d'autres personnes, pour voir des lanternes s'envoler et scander "liberté d'expression".
Je n'ai chanté ni la marseillaise, ni le chant des partisans, car aucune chanson qui parle de sang n'a sa place dans ce deuil, et ceux qui ont tenté le coup ont obtenu trop peu de succès pour aller au delà du premier couplet, à mon grand soulagement.
Me rendre là-bas ne m'a pas aidé parce que je ne suis pas du genre à être soulagée par la grande messe populaire mais je voulais y affirmer ma présence parce que mettre une image sur facebook était bien faible par rapport à mon ressenti. Et ça m'a soulagé qu'on soit aussi nombreux.
Quand je suis partie à 19h30 laissant sur place une amie qui tenait à peine debout de chagrin, je me sentais làche. Mais après mon cours de chant, quand ma prof/amie m'a remerciée d'être venue malgré les circonstances, j'ai vu a quel point pour elle aussi ça avait été dur d'être là pour elle aussi et je me suis sentie plus fière de moi. Pourtant je n'ai pas vraiment chanté, j'ai juste utilisé ma tuyauterie interne pour sortir du son, je n'appelle pas ça chanter quand le coeur n'y est pas.
Aujourd'hui je suis habillée en noir des pieds à la tête. Comme c'est l'hiver, la saison des couleurs sombres, je doute que ça frappe qui que ce soit, mais moi je sais que ce n'est pas un hasard.
Je ne lisais pas Charlie Hebdo, ce n'était pas mon humour et la provoc' à outrance ça m'a toujours gênée un peu, c'est sans doute la partie de moi qui n'aime pas le conflit qui parle.
Ma seule croyance est celle de toujours croire que l'homme peut progresser, s'améliorer, changer, se réinventer et devenir meilleur. Et ça ça passe par la remise en cause des codes. Même je ne vois par ça comme la manière la plus productive de le faire, c'est tout de même exactement ce que font la caricature et l'irrévérence.
Je respecte les religions et les personnes qui y croient, je peux comprendre que la moquerie, l'humour noir pratiqué au dépend des ses croyances soit gênant, ou blessant. Je suis la première à monter au créneaux quand on m'impose des blagues sexistes, parce qu'elles me posent problème et ne me font par rire. Mais jamais on ne répond a une mauvaise blague par un pain dans la gueule, a fortiori plus encore par des balles de kalachnikov. Pourquoi ? Parce que si l'humour met en danger tes croyances, et que tu ne trouve pas d'argument ou de blague qui puisse y répondre, c'est que tes croyances ne doivent pas être bien solides.
Donc je ne comprends pas, ou peut être que je comprends trop bien ce qui s'est passé hier.
Et ça ébranle ma foi dans l'humanité.
La liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté de culte, ont été gagnées durement, douloureusement et au prix de milliers de vies. Sauf que rien n'est jamais définitivement gagné, qu'il ne faut jamais oublier le fardeau que l'on porte, le relâcher une seule minute. Progresser en tant qu'humain, en tant que société, c'est une lutte de tous les instants, c'est ne jamais rien lâcher. D'accord ou pas avec eux, aux hommes qui sont morts hier on ne pourra jamais reprocher leur manque d'intégrité, leur lâcheté ou leur relâchement.
Alors ce fardeau qui est le notre, construit de nos convictions, de nos aspirations et de nos espoirs, et qui est un peu plus lourd aujourd'hui avec 12 personnes de moins pour le porter, ne le laissons jamais tomber.

mardi 6 janvier 2015

Edge of tomorrow


Il y a des fois où un film me fait envie, mais que je décide de ne pas aller le voir parce que l'acteur ou l'actrice en tête d'affiche m'horipile. Heureusement pour moi, le nombre d'acteur/trice rentrant dans cette catégorie est assez réduit, mais je dois avouer que Tom Cruise fait partie du haut du classement. Pas parce qu'il est particulièrement mauvais, mais parce que s'il est sur l'affiche c'est que dans 95% des cas il joue un personnage qui va sauver le monde en réalisant des exploits invraisemblables et lassants (et se faire la fille à la fin). Donc... sans moi. Entretien avec un vampire fait partie de mes films cultes et je le trouve étonnamment bon dans le rôle de Lestat mais le film n'est pas tout jeune j'ai renoncé a aimé à nouveau un film avec Tom Cruise depuis bien longtemps. Tout ça pour vous dire que je n'avais pas envie de voir Edge of tomorrow, quand bien même son concept m'intriguait, avant de le voir conseiller par deux personnes dont je tiens l'avis en estime (l'un est un ami, l'autre est Le Fossoyeur de film). J'ai donc finir par un "ok je vais le regarder, de toute manière au pire ça me fera marrer de voir Tom Cruise mourir en boucle". Heureusement pour moi, j'ai trouvé au film bien plus de points d'intérêts que ça.
La terre a été envahie par les extraterrestre. Pour les combattre, les soldats de la coalition militaire mondiale sont équipés d'exosquelettes et de gros guns. Tom Cruise joue William Cage un ex-publicitaire reconverti en Mr Communication de l'armée qui, refusant de se rendre sur le terrain pour couvrir le débarquement visant à reconquérir l'Europe, s'y retrouve envoyé de force (après avoir eu la mauvaise idée de tenter de faire du chantage à un général) et meurt. Et se réveille à nouveau sur la base militaire pour reprendre sa journée (de merde) en boucle. Encore. Et encore.
Alors, avec un pitch pareil, le film a ceci de surprenant qu'il est très drôle. Pourtant le sujet est dramatique, les aliens plutôt effrayant et il y a des morts tout le temps mais l'effet répétition fonctionne de telle façon qu'il dédramatise tout, comme lorsque l'on bloque sur un passage de jeu vidéo ou que l'on regarde un gag de Tom et Jerry, c'est sans conséquence puisqu'il suffit de mourir pour recommencer. Dédramatisation qu'on ressent aussi du côté des personnages, le personnage principal se fait en effet aussi souvent tuer par sa coéquipière pour créer le "reboot" que par les aliens de l'histoire, et c'en est au point que le film pourrai bien s'appeler "les mille morts de Tom Cruise". L'autre point fort du film, ce sont ses ellipses temporelles. On est loin de voir toutes les vies et tous les essais fait par le personnage principal et très vite, lui seul sait ce qu'il a déjà vécu ou non. L'effet est à la fois déroutant et très agréable et fait se caler assez vite les émotions du spectateur sur celles de la coéquipière involontaire du héros, militaire ex-manequin badass très bien campée par Emily Blunt, des émotions ambivalentes qui font à la fois plaindre et craindre le personnage principal, sorte de Cassandre à répétition de plus en plus las.
Bref j'ai aimé ce film, avec son étrangeté qui a su m'émouvoir. Mais je n'ai pas aimé sa fin, qui marque un retour aux codes d'Hollywood et aux personnages habituel de Tom Cruise si dérangeant et hors de propos que j'en suis sortie dégoûté. En fait elle sonne tellement artificielle qu'elle semble résulter d'une panique de dernière minute des producteurs. Je vous conseille donc ce film, et encore plus si vous arrivez à en couper les 3 dernières minutes, et j'attends avec curiosité le DVD, car il proposera sans doute une fin alternative.

lundi 5 janvier 2015

Projet 2x12 / 14 - Décembre

Oui je sais, on est déjà début janvier, mais je me suis rendue compte que si je voulais mener à bien ce projet photo il fallait absolument que je me mette un peu moins de pression. Ce qui veut dire entre autre accepter de ne pas publier l'article concernant chaque mois le dernier jour de celui-ci.
J'ai passé quelques jours au bord de la mer bretonne pour les fêtes et j'en ai ramené la plupart des photos que vous trouverez ci-après. Même si je suis de parti pris, je trouve la côté d'Emeraude magnifique en hiver (comme en toutes saisons me direz-vous). Aussi beaucoup des photos de ce mois-ci racontent la beauté de la mer dans le froid (à qui je dois une de mes plus belle image depuis longtemps, je vous laisse deviner de laquelle il s'agit). Il y a aussi quelques photos du marché de Noël organisé par la ville ou j'habite, tout petit comparé au nombre d'habitants mais chaleureux, enthousiaste et très mignon.











vendredi 2 janvier 2015

Bonne année....


Que l'année 2015 vous soit jubilatoire, sereine et spectaculaire.
J'en souhaite autant pour moi.

(La vraie carte de bonne année viendra, mais comme l'année dernière 
(en fait comme tout les ans), elle est en retard....)