mercredi 30 janvier 2013

Une affiche pour le carambal de Mars

En mars, j'avais prévu d'aller à un bal folk, et puis l'association qui l'organise m'a contacté pour faire l'affiche. Me voilà donc lancée à faire l'affiche du Carambal du 9 mars.
J'avais déjà fait une affiche pour un autre bal de cette association en juin dernier et ça avait donné ça :
Il me fallait donc trouver une idée différente et j'avoue qu'au départ j'ai eu un peu de mal. C'est une affiche de bal et il me parait essentiel d'y montrer, d'une façon ou d'une autre, des personnes qui dansent. Mais, si en juin dernier je m'étais fixée vraiment sur la danse, c'était aussi parce que j'étais encore en pleine période d'apprentissage de la dite danse. Depuis j'ai beaucoup progressé et je n'ai plus besoin de me concentrer pour éviter d'écraser les pieds de mes partenaires. Cela m'a permis, au fur et a mesure, d'alléger l'attention que je mettais dans la réalisation de mes mouvements et de la reporter en grande partie vers l'écoute de la musique. Aujourd'hui quand je danse, j'écoute et je vis la musique. De ce fait les groupes qui jouent dans les bals et la qualité des musiciens ont pris une bien plus grande importance pour moi. La même partition, jouée par deux musiciens différents, qui y mettent des sentiments différents, j'essaye, autant que faire se peut, de ne pas la danser de la même manière. 
C'est pour cette raison que je voulais pour cette nouvelle affiche montrer de façon plus claire, et même si ça parait évident, que ce sont les musiciens qui déterminent la danse.
J'ai tout d'abord réalisé un croquis d'intention, pour ne pas me lancer dans la réalisation définitive (que je devinai longue et laborieuse) sans un accord de principe.
Le voici donc : 
Comme on m'a dit oui, je me suis attelée à la réalisation définitive, qui était, je vais être claire, un vrai calvaire. Tout d'abord il m'a fallu résoudre quelques points précis :
1) Il fallait faire figurer des instruments qui seraient bien présents sur scène lors du bal. Pas de souci, il y a un accordéon dans le groupe Zurca et saxo ténor, saxo soprano et guitare sont présent dans Purkawapa, je faisais donc bien figurer les deux groupes sur l'affiche.
2) Les pieds des danseurs sur le crayonné, montrent, sans aucun doute possible, qu'ils sont en train de danser un cercle circacien. Les partitions qui les entourent doivent donc être celles d'un cercle circacien. C'est un détail oui, mais c'est important. J'ai trouvé sans trop de mal une partition sur le web (des amis m'ont renseigné sur où chercher).
Donc oui j'ai dessiné 60 paires de pieds différentes et reproduit 4 partitions ondulantes figurant les bonnes notes.... c'était long. 
Pour le fond j'ai pris en photo un parquet de danse (oui comme la précédente affiche, je sais), tout simplement parce qu'on ne danse pas bien sans un support correct.
Deux typo sympas et qui s'accordent étrangement bien et nous y sommes, la voici :



mardi 29 janvier 2013

La rubrique à bulles

De mon travail à mon cours de chant il y a, soit 20 minutes de métro (2 lignes, un changement à République et beaucoup de couloirs), soit 30 minutes de marche. Comme j'aime assez marcher, j'ai assez vite pris le parti de la seconde option. C'est ça qui m'a fait passé pour la première fois devant La Rubrique à bulles
La Rubrique à bulles, c'est un magasin de BD. Je m'y suis d'abord arrêté pour acheter des BD d'occasions glanées dans les deux casiers trônant devant la boutique et puis j'ai fini par aussi y acheter les nouveautés. Résultat, je ne vais plus jamais dans les grandes antennes. Les rares fois où je me suis égarée à la fnac et que j'y suis tombée sur une BD qui me manquait, j'ai attendu le jeudi d'après pour aller l'acheter dans ma petite boutique préférée. Je sais je suis un peu radicale, mais j'aime les structures à échelle humaine. Dans ce magasin là, je me sens une habituée, on y connait ce que j'aime, on peut m'y conseiller pour moi ou pour d'autres et je n'ai jamais été déçue par ce qu'on m'a suggéré. 
Alors même si à partir de la semaine prochaine je ne passerai plus devant tout les jeudis, je continuerai de m'y rendre, c'est juste que cette fois, j'irai exprès.

La Rubrique à Bulles
110, boulevart Richard Lenoir
75011 Paris

lundi 28 janvier 2013

La manifestation pour l'égalité

 
Les dimanches en hiver, en règle générale, je fais un peu ma paresseuse. Comprendre que je reste chez moi et que mon activité cérébrale n'est pas a son top niveau... Sauf que hier c'était la manifestation pour l'égalité, dans le but de soutenir la loi du "mariage pour tous".

Cette loi ne me concerne pas, vu que je suis hétéro. Elle va passer, vu que Hollande ne peut pas vraiment s'assoir sur la totalité des points de son programme, celui-là est quand même un des moins risqués à faire appliquer et une des rares choses qui pourra encore lui faire affirmer qu'il mène une politique de gauche.
Or donc j'aurai bien pu faire comme les trois quarts des gens que je connais, qui, si on leur demande sont pour, mais qui n'iraient pas gâcher leur dimanche après-midi à défiler dans un froid de gueux (d'autant plus pour ceux qui sont en province "nan mais on ne va quand même pas monter a Paris pour ça"). Je les comprend et après tout ils ont plutôt raison.
Oui sauf que moi j'ai peur, je sais que c'est bête mais j'ai peur de tout ces gens qui sont descendu dans la rue il y a deux semaines. De ces gens qui croient encore que l'homosexualité est un choix, ou une maladie et qu'autoriser des homosexuels à avoir des enfants, c'est dangereux. Je ne vais pas prendre et démonter leurs arguments ici, ce n'est pas le propos.
Le propos donc, c'est la manif.
Pas de soucis, tout c'est bien passé, j'ai eu faim, froid et mal aux pieds comme dans toute bonne manif qui se respecte. J'ai passé une grosse partie du trajet devant la banderole de Contact, une association que j'estime beaucoup (et puis ils avaient un mégaphone). Je suis arrivée à Bastille sans encombre et rentrée chez moi avec le sentiment du devoir accompli.
Pour ce qui est de mes impressions, j'ai lu un peu partout que la manif était festive, jeune et gaie. Bon je n'est pas l'impression que j'ai eu, mais je n'étais peut être pas dans le bon bout du cortège.
Mon ressentit à moi, il peut se résumer par un des slogans du jour : "Fiers d'être du bon côté de l'histoire". Et j'ai eu l'impression d'être avec des tas de gens qui ressentaient la même chose que moi : cette nécessité, cette gravité. Être là pour ne pas être confondu avec les autres, être là pour sauvez notre image de la France. Cette France qu'on a déjà un peu perdu en mai 2001, cette France qui a été trainée dans la boue par Sarkoky lors de l'entre deux tours de la dernière présidentielle. La France de la tolérance, du progret, de l'avenir, celle après laquelle ma génération coure sans cesse sans pouvoir la retrouver, l'espoir au cœur, l'espoir toujours déçu...
Donc oui, dès 16h nous avions les yeux rivés sur notre téléphone : quels sont les chiffres ? est-ce qu'on est plus nombreux ?
On n'a pas été plus nombreux, mon espoir est encore déçu.
Mais au moins j'y étais, j'étais du bon côté de l'Histoire.

samedi 26 janvier 2013

Chant hindoustani

Je crois que j'ai toujours chanté, et toujours aimé ça.
Si je ne sais pas quand j'ai commencé à chanter, je sais au moins quand j'ai commencé à prendre des cours. 
J'avais 11 ans, j'en ai 27, je n'ai jamais arrêté entre temps, je vous laisse faire le calcul.
Pour ce qui est des cours j'ai fait essentiellement de la chorale généraliste (classique/variété/jazz) et du jazz vocal. J'ai rencontré de bons profs dans ces domaines, des gens qui m'ont beaucoup apporté.
Sauf qu'il y a 5 ans j'ai été "bloquée" pourrai-t-on dire. Disons que ce qu'on commençait à me demander à ce moment là relevait d'une technique très intellectualisée et que ça ne me convenait pas. Parce que je chante depuis mon plus jeune âge, j'ai acquis beaucoup de choses sans même m'en rendre compte, sans les ressentir comme des difficultés. Le chant est avant tout un plaisir pour moi et trop réfléchir, ça me gâche tout.
À cette époque j'ai donc ressenti très fortement la nécessité de me tourner vers un chant plus "brut", plus "enraciné". Donc je suis allée sur le net et j'ai tappé "chant africain" et "chant indien" dans google, les deux m’intéressaient et je pensai essayer les deux avant de me décider pour l'un ou l'autre. Bon ça a peut être changé depuis, mais il y a 5 ans, la recherche "chant africain" a fait chou blanc, et la recherche "chant indien" n'a fait sortir qu'un seul et unique nom.
Je suis donc allée vers la seconde option et, depuis 4 ans et demi je prends des cours de chant hindoustani avec Flo Comment
Je ne vais pas m'embarquer dans les détails techniques qui vous expliqueraient les différences avec le chant occidental et en quoi c'est super intéressant comme domaine. Je vais me contenter de dire que je progresse sans m'en rendre compte, que je passe mon heure et demi de cours à bailler tellement ça me détend, que je n'ai quasiment plus jamais mal à la gorge même après un long concert, que j'entends des notes que je n'entendais pas avant et que je suis quasiment en passe de me réconcilier avec le rythme. Vous l'aurez compris, j'ai trouvé là quelque chose qui me convient.

jeudi 24 janvier 2013

Contagion

Hier j'ai suivis les conseil du Magazine Parceque et je suis allée voir l'exposition d'Iris Legendre. J'avoue que de prime abord, l'article dans le magazine ne m'avait pas donné envie plus que ça (un peu trop de "mais c'est de l'art" pour moi...). Et puis j'ai rencontré la demoiselle a la soirée de sortie et sa sympathie m'a motivée à aller jeter un oeil à son travail. J'ai donc embarqué Miss Coco dans l'aventure et nous y sommes allées.
Et on a bien fait. 
L'exposition s'articule entre deux principaux types de travaux, qui, même s'ils se rejoignent sur leur thème, sont clairement séparés et par le médium utilisé et par ce qu'ils donnent à ressentir. Ils traitent tout deux de la famille, de la généalogie en tant que "Contagion" (vous pensez a Zola ? moi aussi).
La première série de travaux, ce sont des représentations de peaux, à l'aquarelle et aux crayons de couleurs, mais sur de grands formats et très réalistes. En gros comme si vous aviez pris la peau d'un homme en photo avec un appareil macro, mais sur une grande surface (l'une d'elle représente un torse entier, à l'échelle 1/1). De cette exploration de l'enveloppe "peau", découle ensuite une série de portraits, réalisés de la même façon, sans aucune concession. Ces tableaux ne sont pas "beaux" ils génèrent même un mouvement de recul de prime abord. Cela dit, ils sont fascinants, on ne peut pas ne pas les regarder, ne pas chercher en eux, les empreintes qui les caractérisent. On a envie de prendre un miroir et de s'y comparer, de chercher notre ressemblance en eux. Pourtant ce n'est pas notre famille, c'est celle de l'artiste, mais ce qu'elle a ressenti et voulu exprimé en produisant ces tableaux, on le ressent à travers eux.
La seconde série, ce sont des photos parsemées d'épingles. Il y a des photos de différentes époques, mais surtout pas mal de photos anciennes, des photos comme on en a tous chez nos grands parents : mariages et communions du début du siècle dernier. Les épingles y viennent former des figures, s'attardant, ici sur les visage, là sur les fleurs. Envahissant l'espace comme une malédiction vaudou, comme une... contagion

Contagion
Une exposition d'Iris Legendre
du 22 janvier au 2 février 2013
La galerie du crous de Paris
11 rue des Beaux-arts
75006 Paris



mercredi 23 janvier 2013

Une liseuse pour protéger les livres de poche

Je ne sais pas vous mais moi, j'emporte toujours un livre dans mon sac (pour les transport, les salles d'attente, etc).
Ces derniers temps, souvent, ce sont des livres prêtés par des amis que je trimballe partout. Jusque là pas de problèmes, sauf que mon sac... c'est un peu le sac de Mary Poppins. En résumé mon sac est énorme et bourré de tout un tas de trucs, du coup les livres que j'y met n'y restent pas dans un état parfait. Lorsque ce sont les miens, ça n'a pas vraiment d'importance, j'assume assez cette histoire de sac-monstre et puis un livre c'est fait pour vivre. Lorsque ce sont des livres destinés a être restitués a leur juste propriétaire, c'est vite plus dérangeant. D'où l'idée de me confectionner une "liseuse", un genre d'étui protecteur pour livres de poche. Dans ma lancée et comme c'était bientôt noël, j'en ai fait plusieurs que j'ai offert a des personnes que je savais lectrices. 
Si vous avez le même problème que moi, si le coeur vous en dit et que vous avez un peu de temps devant vous (comptez 2h si c'est votre première, 1h quand vous aurez la main), ci-dessous la "recette", vous allez voir, c'est tout simple.

Matériel (pour une liseuse format poche) : 
1 rectangle de 20 x 40 cm de thermocollant
2 rectangles de tissus (extérieur et doublure) de 22 x 42 cm chacun
150 cm environ de biais

Pas à pas :
- Collez le thermocollant au centre du rectangle de tissus choisi pour l'extérieur, côté envers.
- Etêtez les angles et surfilez les deux rectangles de tissus.
- Piquez et assemblez une des grande longueur des deux rectangles, endroit contre endroit.
- Retournez pour avoir les endroits a l'extérieur et repassez.
- Piquez et assemblez les autres côtés en les "rentrant". Le bord du thermocollant servant de repère.
- Repassez, vous devez obtenir un rectangle doublé de la taille du thermocollant.
- Repliez un des petit bord sur environ 6/8 cm pour obtenir la "patte" qui permet de maintenir le livre en place, piquez, repassez.
- Il ne vous reste plus qu'a poser votre biais sur tout le pourtour de votre rectangle, en commençant au milieu du côté opposé au rabat. Laissez environs 20 cm de biais dépasser au début et 10 cm à la fin, pour pouvoir fermer la liseuse quand vous la transporterez.

Parce qu'un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, voila ce que doit donner votre liseuse dépliée une fois finie.



lundi 21 janvier 2013

Le Parceque nouveau est arrivé (#13)


Vendredi soir, j'étais à la bamboula de sortie du dernier Parceque.
Bon déjà premièrement qu'est-ce que c'est Parceque ?
Parceque c'est "le magazine qui dessine". C'est à dire un bi-mensuel associatif dans lequel ne figure aucune photo, comprendre que tout les articles sont illustrés par des dessins/peinture/gravure... bref tout mode figuratif ne comprenant pas de vrai bout de réels dedans. Les rédacteurs et les illustrateurs sont des membres de l'asso qui interviennent de façon bénévole.
Chaque numéro est régit par un thème, volontairement un peu vague et facilement interprétable de différentes façon ce qui permet aux rédacteurs de partir un peu dans la direction qu'ils veulent, et au magazine d'aborder des sujets très diverses.
De la même façon, les illustrateurs (c'est dans cette partie que je me classe) choisissent l'article qu'ils vont illustrer à partir de son titre uniquement, ce qui donne parfois quelques surprises, que ce soit sur le réel contenu ou bien sur l'importance de l'article dans le magazine (et donc du nombre d'illustrations a réaliser). En gros, c'est un peu comme tirer une enveloppe a la lotterie, vous savez que ce sera gagnant, mais vous ne savez pas avec quoi vous allez vous retrouver.... il vaut mieux ne pas trop anticiper, et surtout, savoir s'adapter rapidement.
Pour en revenir a ce #13, le thème cette fois-ci c'était "cartes sur table" donc les cartes de toutes formes (cartes a jouer, cartes géographiques, cartes graphiques...)
Pour l'occasion j'ai donc illustré un article de Atrus Princept traitant du "jeux des milles cartes blanches", jeu que je ne connaissait pas et que j'ai eu beaucoup de joie à découvrir à cette occasion (j'ai donc très envie d'y jouer depuis cet article, avis à ceux que ça tentera de pratiquer avec moi). Comme j'avais envie que mes illustrations soit vraiment cohérentes, j'ai pris le temps d'imaginer des cartes et leurs effets, avant de les y faire figurer. Résultat je me suis plutôt bien amusée et j'espère que ça se voit.


Un mot sur la soirée pour finir, j'y suis arrivée et j'en suis partie tôt donc j'ai probablement manqué l'essentiel (notamment le karaoké)... La soirée se passait a la flaq café/bar/galerie/magasin vintage de la rue QuincampoixLe lieu est sur 3 étage, un rez-de-chaussé et deux sous-sol. Le rez-de-chaussé est assez sympas, la déco "vintage" mais pas trop forcée, les places assises plutôt confortable. L'amabilité y est toute parisienne, le rouge maison n'est pas mauvais mais tape fort sur le crâne, jusque là rien de bien nouveau sous le soleil. À l'étage du dessous une boutique vintage que je n'ai fait qu'apercevoir en passant et au dernier sous-sol, surprise, une chapelle voutée du XIIIème siècle, décor superbe donc ! Oui sauf qu'il y fait un froid de tombeau, qu'il n'y a que peu de choses prévues pour s'installer (restez debout ou battez vous pour des chaises en fer) et que si vous voulez un autre verre il vous faudra remonter au rez-de-chaussé... Vraiment dommage donc, même s'il est tout a fait possible que ce soit en cours d'aménagement, j'avoue ne pas avoir poser la question, je l'espère juste un peu. Vu que la pièce est vraiment superbe, ce serai dommage de ne rien en faire de plus.


La flaq
Café / Galerie
36 rue Quincampoix
75004 Paris

vendredi 18 janvier 2013

Un brin de Causette

Bien que me considérant plutôt comme "intellectuelle" (tout est relatif, mais c'est comme ça qu'on me ciblerai en marketing je pense) je suis assez allergique a tout "intellectualisme". En gros le côté intellectuel-premier-degré-je-me-prend-trop-au-sérieux de certain(e)s personnes et/ou publications me gonfle prodigieusement. Par exemple impossible pour moi de lire Elle et je ne lirai jamais la totalité d'un Télérama...
Du coup quand ma soeur et ma mère, en coeur, ont tenté de me persuader de lire Causette j'étais pour le moins réticente, car si les couvertures sont plutôt marrante, l'intitulé des article était loin de la légèreté que j'attend d'un magazine. Mais elles ont insisté, et je n'aime pas dire que "j'aime paaaaas" sans avoir testé, j'ai donc fini par ouvrir en dit magazine et.... TADAM,  je n'ai pu que leur donner raison.



Les sujets traités sont graves, certes, mais ils sont traité avec un ton, et une liberté de ton surtout, qui les rends extrêmement digestes. La maquette est claire, les photos inhabituelles, les sujets bien équilibrés, bref c'est très facile à lire. Le plus étant qu'on ne prend pas les lecteurs pour des poires, j'entends par là que quand je le lis, je ressens très fortement la liberté qui m'est laissée de n'être pas d'accord, de réfléchir par moi même a partir du support qu'est le magazine, un genre d'anti-dogme si vous voulez.
Dernière petit ajout (et bémol) le slogan du magazine est "Plus féminine du cerveau que du capiton" et je crois que c'est une des rares choses qui ne me convient pas, oui c'est un magazine sensément féminin (et féministe) mais messieurs, surtout, que cela ne vous arrêtes pas, c'est avant tout un magazine a mettre entre toute les mains, autant les votres que celles de vos compagnes.

jeudi 17 janvier 2013

Le Salon by Thé des Écrivains



Hier donc, nous étions parties a la recherche de l'endroit idéal ou se poser pour blablater, moi et Marie Paradis, avant son très prochain départ pour le Brésil. L'endroit idéal à Paris l'hiver : c'est à dire chaud, qui sert thé et café et dans lequel on ne vous reçoit pas (très) froidement sous prétexte qu'on ne commande pas grand chose (croyez moi ce dernier point est assez difficile a obtenir). 
Après 20 minutes d'errance, Marie semblant chercher un endroit précis, moi suffisamment curieuse pour la suivre et ayant de toute façon commencé le blabla dans la rue, nous sommes donc tombées sur Le salon du thé des écrivains. L'endroit vaut bien ces 20 minutes de recherche, de prime abord c'est une librairie papeterie mais il y a, dans le fond, un bel endroit où se poser. On y est entouré d'anciennes affiches de films indiens et de livres sur le thé, banquettes et fauteuils vous capturent pour ne pas vous laisser repartir, ou en tout cas à regret. Des fleurs fraîches dans des vase, service discret et poli. Le thé n'est pas donné mais on est dans les prix de Paris (4,20 euros pour un thé Russe très doux, parfait pour le goûter), l'endroit propose aussi des douceurs (cakes, muffins...), je n'y ai pas goûté je vous laisse donc juges.
Avant de partir nous avons fait un tour du côté de la boutique vers laquelle je reviendrai sans doute pour y acheter quelques livres de cuisine (du genre qu'on ne trouve pas partout) et de la papeterie dont ma soeur serai folle.

LE SALON 
du mardi au dimanche de 11h30 à 19h30
16, rue des minimes
75003 PARIS 

De l'utilité de l'ouverture d'un blog là maintenant tout de suite...

Parce que j'en lis pas mal...
Parce que j'ai souvent envie de donner des adresses de lieux super où aller passer son temps...
Parce que j'ai quelques coup de gueules de temps en temps...
Parce que j'ai de l'enthousiasme à évacuer...
Parce que je crée des trucs de temps en temps, et que j'aime bien montrer que c'est pas si compliqué et que tout le monde peut en faire autant...
...

Ce premier post ? 
Surtout parce que je ne savais pas par où commencer....