mardi 30 juin 2015

L'état des lieux de ma PÀL


Comme beaucoup de gros lecteurs, j'ai quelque part chez moi, une Pile À Lire qui ne diminue jamais vraiment. Aussi quand Dame Léo a décidé de profiter de l'été pour vider la sienne et a incité ses lectrices à faire de même, j'ai été tentée. Sauf que, je vais être honnête, ça n'arrivera pas. Je suis en pleine lecture de la série Le Chardon et le tartan et il y a de fortes chances que mon challenge de l'été à moi ce soit d'arriver au bout des multiples tomes qu'elle comporte. Comme en plus je suis incapable de lire plusieurs livres à la fois et que la série ne fait même pas partie de ma PÀL, il est assez clair que celle-ci ne va pas commencer à baisser tout de suite.
Cela dit, ce n'est pas parce que je ne m'y attaque pas que je ne peux pas en faire l'inventaire, d'autant, qu'à la lumière d'un récent tri dans ma bibliothèque (travaux dans l'appartement oblige) elle vient d'être augmentée de nombreux ouvrages (soit des que je n'ai pas lu car ce sont des apports de monMari, soit des que j'ai lu et dont je ne me souvient pas assez pour décider si je les garde, soit des que je n'ai jamais lu mais qui ont été archivés par erreur).

Donc dans ma PÀL il y a (les numéros de la liste ne sont absolument pas un ordre de priorité, seulement un décompte) :
  1. À l'est d'Eden - John Steinbeck
  2. En un combat douteux - John Steinbeck
  3. Au dieu inconnu - John Steinbeck
  4. Les paturages du ciel - John Steinbeck
  5. Tortillat Flat - John Steinbeck
  6. Les naufragés de l'autocar - John Steinbeck
  7. La perle - John Steinbeck
  8. La grande vallée - John Steinbeck
  9. Stupeur et tremblements - Amélie Nothomb
  10. Acide sulfurique - Amélie Nothomb
  11. Les reines pourpres (tomes 1 et 2) - Jean-Louis Fetjaine
  12. L'étrange histoire de Benjamin Button - Francis Scott Fitzgerald
  13. Objectif - Hitonari Tsuji
  14. L'espoir - André Malraux
  15. Marche ou crève - Stephen King
  16. Une planète nommée trahison - Orson Scott Card
  17. Incendies - Wajdi Mouawad
  18. Au fil de la vie - Rainer Maria Rilke
  19. Le roi se meurt - Ionesco
  20. 13 à table - collectif (nouvelles)
  21. Le temps des secrets - Marcel Pagnol
  22. La vénus à la fourrure - L. Von Sacher-Masoch
  23. La marche du nord - Georges Foveau
  24. Parcelles humaines - Orly Castel-Bloom
  25. Mr Vertigo - Paul Auster
  26. L'amant souverain - J. R. Ward
  27. La mécanique du saut - Nicolas Roiret
Un conseil pour commencer à la faire diminuer ?

lundi 22 juin 2015

Alphabet costumé: J comme... Joueuse

Je suis bien en retard pour le J de l'alphabet costumé (carrément d'une semaine). Pour la simple raison que je mène une vie de dingue ces derniers temps (c'est aussi pour ça que je poste peu, désolée, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop, ça devrait se calmer bientôt (en tout cas j'espère) et du coup je pourrai être un peu plus présente).
Mais je n'ai pas laissé tomber le challenge pour autant et, si j'ai eu du mal à trouver une idée, je suis au final assez contente de ma joueuse (et tricheuse) de poker. Encore une fois, rien de neuf mais des vêtements qui ne sortent pas souvent du placard. Si j'aime la classe que donnent les chemises, je ne trouve que peu l'occasion d'en porter, quand au gilet, repêché dans les encombrants et retouchés à ma taille il y a plus de 10 ans, il est devenu un peu petit depuis (et il n'est pas du tout extensible) et je le porte beaucoup moins qu'il y a quelques années.




J'en profite pour vous annoncer d'ors et déjà que le K sera encore plus en retard que le J, en effet pour des questions de logistique, je ne pourrais pas en faire les photos avant le 3 juillet (oui c'est précis). Du coup je pense vous montrer le L entre temps, pour compenser.

mercredi 17 juin 2015

American Horror Story : Freak Show


Depuis la dernière fois que je vous en ai parlé, une nouvelle saison d'American Horror Story est sortie. J'ai mis un moment à la regarder vu qu'il faut que je trouve du temps pendant lequel monMari n'est pas à la maison (l'horreur il évite, sinon il est bon pour ne pas dormir pendant deux semaines pour raison d'imagination incontrôlable). 
La 4ème saison donc, se nomme Freak Show et se déroule dans les années 50, au sein d'une compagnie de "monstres" de foire. On y trouve la femme la plus petite du monde, une paire de siamoise aux caractères bien différents, un homme homard, et bien d'autre.
Si vous avez vu La Monstrueuse parade (et si ce n'est pas fait allez-y, le film, libre de droit, est accessible sur internet, en plus il est culte ET c'est un chef d’œuvre) vous reconnaitrez un peu l'univers proposé et vous pourrez même repérer de nombreuses références au film en lui-même. Par contre peut-être que ce ne sera pas un avantage. 
Je m'explique. J'ai vu la Monstrueuse parade lorsque j'étais en primaire, grâce à un maitre d'école bien inspiré. Je ne l'ai jamais revu depuis et pourtant j'en garde un souvenir des plus vivace. C'est notamment la tension constante qui se dégage du métrage m'a profondément marquée, tension qui est loin d'être aussi importante dans la série. Bien sûr il est évident que, pour des raisons de format, c'est une sensation plus difficile à mettre en place, mais je pense que d'autres facteurs entrent en compte.
Notamment le fait que, si cette saison propose de nombreux "méchants", ceux-ci sont peu nuancés et assez prévisibles (comme c'était un peu le cas dans la saison 2) avec des personnalités dont on fait vite le tour. Et il en est malheureusement de même pour les personnages principaux, si les jumelles siamoises et l'homme phoque tirent leur épingle du jeu, les états d'âme des autres personnages, notamment celui joué par Evan Peters m'ont quand à eux plutôt ennuyée. 
Bref, pas la meilleure des saisons, même si l'histoire tient bien la route et que quelques épisodes se détachent du lot par leurs ambiances réussies (notamment le double épisode Halloween et celui qui clôture la saison).

jeudi 11 juin 2015

Alphabet costumé : I comme... Indienne

Comme je l'avais évoqué un peu à propos du roman l'équilibre du monde, j'ai un rapport un peu particulier avec l'Inde (mais je pense que c'est le cas de beaucoup d'occidentaux). C'est un pays dont la culture m'intéresse beaucoup : je fais du chant indien, j'adore les films de bollywood, je lis aussi pas mal de romans locaux et je suis allée sur place il y a quelques années. Sauf que ce voyage à été aussi fascinant qu'éprouvant, et que j'en suis revenue avec la tête à l'envers. A tel point que ne suis pas sûre d'être assez solide pour retourner sur place un jour. Mais bien sûr je suis aussi revenue avec des vêtements plein les bagages, donc le "i" de l'alphabet costumé s'imposait de lui-même. 
J'ai choisi de porter un Lhenga, c'est à dire un ensemble jupe / haut (choli) / foulard (dupatta). Qui m'a été offert par mon amie Vineel et que j'ai porté pour son mariage en Inde. Je l'aime assez mais je le porte peu, car les broderies de l'encolure et des manches sont assez fragiles.





mercredi 10 juin 2015

Swap pays : le colis que j'ai envoyé

De mon côté j'ai envoyé un colis centré sur l'Islande, vous pouvez trouver le compte rendu de ma swapée ici (ainsi que son chouette blog).
Comme elle l'explique bien j'ai vraiment eu l'impression de préparer un colis pour moi-même et cela à rendu la chose très agréable. Par contre j'ai pu constater qu'il est extrêmement difficile de trouver des produits islandais à partir de la France, un problème qui a grandement accentué la difficulté de l'exercice et m'a forcé à envoyer quelques produits non locaux mais évoquant seulement le pays des glaces.
Cela dit je suis plutôt fière de moi (et j'avais envie de tout acheter en double).

Swap pays : le colis que j'ai reçu


Avec pas mal de retard sur la date prévue, j'ai enfin reçu et envoyé mon colis du swap pays organisé par Dame Léo et Shermane (un grand merci à elles d'avoir repris le flambeau). J'étais en binôme avec Elanorlabelle qui avait choisi de me faire découvrir le Royaume Uni. Un endroit que je connais déjà en partie pour m'être déjà rendue plusieurs fois en Angleterre et avoir passé quelques semaines d'été en Écosse. Mais qu'elle connait quand même bien mieux que moi pour y avoir vécu un certain temps.

Dans mon colis il y avait donc :
- Une petite carte explicative au dos d'un flyer du film britannique de Dinard, dans une enveloppe aux couleurs des différents drapeaux du Royaume (et avec Bienvenue dans toutes les langues locales, sauf que le gaélique écrit, bonne chance pour deviner comment ça se prononce).
- Un CD de Julie Fowlis, une chanteuse écossaise. Bonne pioche car depuis que je regarde "Outlander" (et que je le lis), je commence à tomber amoureuse de la musique traditionnelle écossaise (qui, contrairement à ce qu'on croit, est assez différente de l'Irlandaise).
- Des biscuits d'avoine écossais, j'adore ça et ça fait une éternité que je n'en ai pas mangé, ça tombe donc à pic ! Et des shortbread, j'aime un peu moins mais c'est bon quand même.
- Un carnet de minis-autocollants autour du thème. Ça va d'une caricature des Beatles jusqu'au poireau fièrement dressé (oui c'est l'emblème du pays de Galles), c'est donc plutôt varié.
- Un livre de recettes en provenance de Cornouailles, en anglais donc. Les recettes ont l'air plutôt bonne mais il va me falloir un peu de motivation pour me pencher dessus et traduire les listes d’ingrédients (j'espère qu'il n'y a pas trop de poissons parce que j'ai pu constater en Islande que le passages des noms de l'anglais au français ne se fait pas sans heurt (genre "cod", c'est morue, mais aussi cabillaud (moui parce qu'en fait c'est le même poisson, il n'y a que les français pour avoir deux noms pour la même bestiole)).
- Une série de marque page faits-maison, mettant l'accent sur des figures féminines marquantes de l'histoire du Royaume-Uni : Vernon Lee (écrivaine), Margaret MacDonald (peintre), Gwen John (peintre), Lillie Langtry (actrice) et Emily Hobhouse (infirmière et militante). Un joli travail de recherche et qui donne envie d'en savoir plus.

Un chouette paquet donc, diversifié et plein de choses intéressantes. Un grand merci à Elanorlabelle, ainsi qu'aux deux organisatrices, moi j'aime toujours autant les swaps.

jeudi 4 juin 2015

Alphabet costumé : H comme... Hippie

Pour le H de l'alphabet costumé, je n'ai pas été chercher bien loin. Il faut dire que quand vos parents ont vécu leur jeunesse dans les années 70, le thème du hippie s'impose de lui-même.
En plus j'avais cette robe très typique de l'époque (et très rose), donnée par une collègue (un vestige de son adolescence à cette période) et que j'ai passé quelques heures à rafraichir et à retaper il y a quelques mois. Je suis assez contente du résultat mais, vu la discrétion de la couleur, je ne trouve jamais l'occasion (ou le courage) de la mettre.
Merci donc à ce challenge qui m'a faire ressortir de mon placard deux vêtement furieusement vintage que je ne met jamais : la robe rose d'Hélène et le manteau en mouton retourné de Môman.




mardi 2 juin 2015

Ernest et Celestine (le film)

J'ai adoré lire les aventures d'Ernest et Célestine quand j'étais petite, j'adore les livres de Daniel Pennac et je suis plutôt fan de Lambert Wilson. Pour toutes ces raisons, j'avais très envie de voir la version en long métrage animé d'Ernest et Célestine. Et pour toutes ces raisons, j'ai beaucoup trainé à le regarder car j'avais très très peur d'en être déçue. Et puis c'est monMari qui, voyant de DVD traîner, m'a dit "on le regarde" et il a eu bien raison.
Plutôt que de reprendre l'histoire des albums de Gabrielle Vincent, le film propose une nouvelle version de l'histoire de l'ours et de la petite souris, une version plus étoffée (long métrage oblige) à la fois en événements et en personnages. Car dans l'univers présenté dans le film, les ours et les souris ne se fréquentent pas. Du coup quand elle prend place, la relation de nos deux héros, si innocente soit-elle, est désapprouvé par tous. À force de péripéties et de luttes, nos deux amis parviendrons finalement à obtenir qu'on les laisse vivre leur tranquille quotidien en paix, ce fameux quotidien que l'on retrouve dans les livres.
Voila pour le fond. Pour ce qui est de la forme, je dois dire que je n'avais pas été aussi enthousiaste depuis longtemps.
Les graphisme sont superbes, reprenant les teintes d'aquarelles typique des livres, avec un dessin forcément un peu simplifié mais de caractère.
L'animation est extrêmement fluide; On y sent une nette influence du studio Ghibli, j'ai notamment pensé à Mes voisins les Yamada pour les expressions faciales d'Ernest et au Voyage de Chihiro lors des poursuites policière, mais aussi du roi et l'oiseau pour la société en strate et l'ascension progressive de Célestine.
La musique, originale et réussie prend une belle place dans le récit, lui-même émaillé de trouvailles comiques un peu absurdes et un peu grinçantes, très typiques de l'écriture de Daniel Pennac.
Bref le film est une réussite sur tout les points, un de ces films pour enfant devant lesquels les adultes ne s’ennuieront pas et qu'on peut conseiller à tous les âges.