lundi 10 octobre 2016

New !


New ! Est une comédie musicale improvisée.
C'est donc à dire que tout dans le spectacle est improvisé, que ce soit l'histoire, piochée sur des papiers écrits par les spectateurs deux minutes avant de rentrer dans la salle, la musique interprétée par trois musiciens sur scène et basée en partie sur un thème musical proposé par quelqu'un dans la salle (cette fois c’était moi ! Youhou), les décors, dessinés en rétroprojections par un illustrateur au fur et à mesure du spectacle, les paroles et mélodies des chants improvisés au fur et à mesure par les comédiens-chanteurs ou les dialogues qui les séparent et articulent l'histoire. Un monsieur loyal sur le coté intervient régulièrement quand le rythme baisse, pour rajouter des rebondissement ou des difficultés et pour faire intervenir le public.
En 5eme saison la mécanique est si bien rodée que ça à l'air facile...
Et c'est d'autant plus impressionnant. Car facile ça ne l'est pas du tout, d'autant que la structure d'une comédie musicale est rigoureusement respectée avec ses chansons solo de "présentation de personnage" ses duo qui font avancer l'histoire et ses numéros plus "cabaret" où tout le monde danse (parce que oui il a des impros de chorégraphies coordonnées). Alors bien sûr on sent qu'ils ont suffisamment répété pour se créer une "boite à outils" commune dans laquelle ils vont piocher mais ça n'en rend pas l'écoute qu'ils ont les uns des autres et leur réactivité moins impressionnante.
Au point de nous faire oublier que ce que l'on a sous les yeux se construit pendant qu'on le regarde afin de nous faire plonger dans l'histoire comme dans n'importe quelle autre. La meilleure de leur récompense j'imagine mais le pire des revers de médaille quand à la sortie du spectacle, la brochette de jeunes femmes caquetantes déjà peu prodigue de commentaires pendant toute la séance s'est mise à débriefer les incohérences de vocabulaire médicale qui avaient échappées aux acteurs... On n'a pas toujours le public qu'on mérite.

New ! 
Tous les mercredis à 20h
aux Feux de la rampe
28 rue Richer, Paris

mercredi 5 octobre 2016

La vie pas à pas 2016 #38

Vendredi 16 septembre
Dernier jour avant les vacances de ma collègue/chef, je bosse sur des traductions de vêtement. Après le boulot je repasse à la maison et j'ai du mal à redécoller de ma lecture pour repartir dans l'autre sens. Direction le Borrego pour le bal de la Bourrache. Cette année on sera adhérents, en espérant que l'on arrive à aller à plus de bals que l'année dernière. Ma vielliste chérie est sur scène ce soir avec les Dark lords of the folk. Je me prends une bardée de compliment par un jeune homme à qui j'apprends la scottish. Blam ! C'est aussi vraiment chouette comme groupe. De retour à la maison vers 1h30 du matin.

Samedi 17 septembre
Réveil un tout petit peu avant 13h. J'ai des coups de fil important à passer aujourd'hui, le genre de coup de fil que je déteste passer où tu appelle quelqu'un que tu ne connais pas pour lui demander de s'intéresser à ton projet. Résultat je procrastine tant et si bien que je ne fais rien de la journée à part lancer une lessive de vêtements rouges. Quand je me décide enfin il est 17h30. L'un des coups de fil fait chou blanc avec "on se rappelle demain". L'autre prend 30 minutes avec un résultat bien plus encourageant. On a peut-être un plan pour enregistrer le CD des conteuses. Mais avec tout ça, c'est deja l'heure de partir pour Bobino, ce soir on va voir les Franglaises, un spectacle que la sœur et le beau-frère de monMari nous ont offert à Noël dernier.


Comme en terme de spectacle ils ont plutôt bon goût, je ne m’inquiète pas outre mesure de la qualité, je suis sure que ça va être bien. Bingo, comme il reste deux places libre au centre et à 6 rang de la scène, ça fait désordre, on nous y déplace au dernier moment. Et le spectacle commence. Effectivement c'est super chouette. Très drôle et très bien foutu. Et tiens, sur les 13 personnes sur scène il y en a un qui me dit quelque chose... en sortant on achète un CD tient pour la peine. Comme à 22h30 on a faim, direction un des nombreux resto de la rue de la Gaité (ce sera japonais). Puis reprise de la voiture pour une fin de soirée musicale chez V&V. On rentre tard mais demain on n'a rien de prévu avant l’après-midi.

Dimanche 18 septembre
Aucun de nous n'arrive à faire une vrai grasse mat, je me décide à sortir du lit vers 11h. Je suis à la fois stressée par tout ce que je voulais faire hier et que je n'ai pas avancé, et pas motivée parce que crevée. C'est pas hyper évident. Je nous trouve quand même un logement à Vire pour la fête du sirop, et ça c'est cool. Vers 15h30 on déjeune et vers 16h on décolle. Direction la BNF pour un concert de musique traditionnelle. Ou plutôt un semi-concert/confrontation. Dans le principe on entend des extraits de collectages conservés dans les collections puis un groupe qui en fait une réinterprétation contemporaine. Si le premier groupe à fait un très chouette travail d'arrangement (et de toute manière moi quand c'est Sylvie Berger qui chante, j'aime toujours), le second propose des versions très proches des collectages originaux, ce qui ne serait pas un problème en soit sauf qu'il n'y a que deux interprètes pour 10 chansons et que le répond est très mou, même pas au niveau de ce que l'on propose au Quiet. Du coup force est de constater que cette seconde partie est un peu chiante, mais point positif, elle comporte deux démonstrations de danses (Poraille et Gran'danse) qui sont assez chouettes. Après ça on va prendre un verre dans un bar juste à coté avec les chanteuses du premier groupe et tout plein de monde qui était là (P., L. Et mini L., Lizette et Wirggy et plein de gens que je ne connais pas). Comme on n'a pas encore envie de partir après ça et que les prix des pizza dans ce bar sont bien trop chères on part en quête d'un resto sur les instruction de quelqu'un qui connait bien le quartier. Après avoir fait chou blanc devant deux enseignes fermées parce que dimanche soir, nous finissons dans une brasserie qui, si elle ne propose pas de plat de folie, fait des salades tout à fait correctes et des frites maison, accompagné d'un bon Brouilly, et de chouettes conversations je passe un bon moment. Malheureusement notre départ se précipite pour aller chercher une amie en détresse. C'est toujours horrible de voir des amis en couple se séparer et souffrir, mais quelque part je suis heureuse d'avoir réussi à faire de notre chez nous un endroit suffisamment chaleureux pour qu'ils y viennent s'y réfugier quand ce genre de problème les touche. On se boira une dernière bouteille de vin en faisant des câlins et en discutant de choses moins fun que de la musique.

Lundi 19 septembre
A 6h, je suis réveillée par les bruits de souris de notre hôte et je n'arrive pas à me rendormir. J'ai pas assez de sommeil et j'ai la gueule de bois de l'estomac. La maison est un bordel monstre puisque, soyons honnêtes, je n'ai absolument pas rangé ce week-end alors que c’était le projet. Au boulot c'est du rangement de dossier et de visuels au programme de la journée, passionnant. Quand je rentre je m'écroule pour 1h30 de sieste. Puis Francoispedia arrive pour sa repet avec monMari. De mon coté je fais les comptes et la cuisine, ce soir c'est moussaka. Je lis un peu et je me couche plutôt tard.

Mardi 20 septembre
Dur de se lever ce matin. Boulot de rangement. Ambiance tendue au travail. Comme on n'est pas assez de personnel malgré ce que dit la direction, on nous met la pression et ça se répercute forcement dans les comportement. Après le boulot je file au mk2 Quai de Seine voir Éternité. Ok ça vaut un article à part vu que j'ai trop de chose à en dire. Je ressort dans un état proche de l'Ohio. Je vais attendre Wirggy au bar devant une bière (qu'elle devra me payer vu que j'ai pas réussi à tirer d'argent). Puis je la raccompagne chez Clémence chez qui elle va loger un moment. On débrief devant un plat de courgette-lardon-poulet concoctée par cette dernière. Des fois je suis quand même très impressionnée par la force des gens qui m'entourent. MonMari vient me chercher à la fin de sa réunion Carambal et après une tisane il me ramène à la maison. Je n'ai pas le meilleur moral du monde mais j'imagine que ça ira mieux demain.

Mercredi 21 septembre
Bon effectivement ça va mieux. Une voile (un drapeau quoi) à mettre en page en urgence. De retour à la maison un détour pour acheter du poisson pour ce soir. Je croise notre ex-voisin de palier qui a déménagé il y a peu, il me dit qu'il a acheté une maison pas loin. Le love de Sœur m'attends devant la maison, il vient gentillement tester notre compteur électrique pour vérifier qu'il y a vraiment un problème et qu'il ne correspond pas à notre consommation réelle (Ça se confirme). Il reste boire une bière jusqu’à ce que sœur appelle car ils ont un problème chez eux (de voisine folle à priori) qui le fait rentrer vite. Ce soir c'est poisson pois cassé. monMari rentre avec un bouquet de roses (qui en plus sentent bon) mais pas le moral et très mal à l'estomac. Je lis un peu et on ne se couche pas trop tard.

Jeudi 22 septembre
Debout une heure plus tôt, arrivée au boulot à 9h puisqu'il y a une urgence qui doit partir ce matin. Bien que finalement je sois apparemment la seule que ça préoccupe vu que les retours n'arrivent qu'à 10h30. Au sortir direction chez Clara et JL pour un petit apéro dinatoire avant de nous diriger vers la salle Gaveau pour la comédie musicale Oliver Twist (mon compte rendu ici). Je comptais aller au Quiet finir ma soirée ensuite mais il s’avère qu'il est deja 23h30 quand on sort du spectacle
Et du coup ce serait juste pour faire un coucou de 3 min si j'y passais, autant rentrer directement dormir.

dimanche 2 octobre 2016

La vie pas a pas 2016 #37

Vendredi 9 septembre
Dernière ligne droite pour ce fichu catalogue. Au sortir du boulot je retrouve Bob qui me prête une camera pour demain. Je lui paye un coca pour l'occasion puis direction chez sœur et son love dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. On joue au Munchkin en mangeant de la pizza avec un couple d'amis à eux. Et on rentre bien trop tard part rapport à ce que l'on devrait pour la forme de monMari.

Samedi 10 septembre
Réveil à 10h. Préparation du grand sac que je vais trimbaler toute la journée avec camera, enregistreur, pied d'appareil photo, chaussures de danse et bien d'autres choses. Je pars à 12h de chez moi et suis bien en avance sur les lieux du stage. Je me prend une pizza pour déjeuner et deux bouteilles d'eau pour abreuver mes stagiaires. Les filles arrivent à leur tour et on découvre que la salle qu'on nous à réservé est certe grande mais sans lumière du jour et surtout trop mal insonorisée pour faire face à la salle d'à coté qui répète un spectacle de salsa (avec la musique bien fort). Le fait de n'être pas très nombreux nous permet de nous déplacer dans la salle d'en face qui, si elle est plus petite, n'a aucun de ces désagréments. Au début du stage de valse j'ai un peu l'impression de parler chinois et que les exercices que je donne ne sont pas compris mais cela s'atténue assez vite et les deux stages se terminent sans encombre. Je fini complétement crevée, les pieds et la gorge me font mal mais j'ai un bon retour de la part des élèves et ça c'est chouette. Une bière et un très bon sandwich argentin à la saucisse plus tard, installée au fond d'un canapé en plein air, ça va mieux. On croise l'équipe de l'association Bourrache venue repérer une salle pour faire des bals à l'étage du lieu et je les suis pour prendre les mêmes infos pour le Carambal. Ce soir il y a là un bal pop, et ça commence à se remplir, nous mettons donc les voiles direction le studio des rigoles pour le Carambal du soir. Le temps de poser les instruments et on repart pour une soupe chinoise avec Clara et Clémence. L'aller retour en marchant jusqu'à Belleville fait du bien à mes jambes. Nous sommes de retour un tout petit peu avant le bal.


La salle à un nouveau look avec les mur recouverts de bois, ça améliore l’acoustique mais du coup il n'y a plus vraiment de scène, heureusement qu'il n'y a pas de groupe à plus de 3 musiciens qui joue ce soir. Ça commence avec Balrena et une polska, ça continue avec Duo du balcon et ça fini avec Aurelien Claranbaux en solo. Je prend la honte de ma vie en me plantant de premier temps sur un Andro alors que je mène une longue chaine (qu'est-ce que je fais en début de chaine sur ce qui n'est clairement pas ma danse préférée aussi ?), je fais quelques très bonnes danses dont une très chouette mazurka avec une danseuse avec qui je n'avais jamais dansé et une valse à 5 temps ou on fait trois fois le tour complet de la piste sans manquer une seule rotation (et je n'ai même pas le tournis en m’arrêtant). Par contre c'est long d'attendre le premier métro quand tu n'as envie que de dormir. De retour à la maison vers 7h du matin alors que le ciel commence à pâlir et que je distingue à nouveau mes pieds en marchant. Je ferme tous les volets pour que le chat nous laisse dormir, je lave mes pieds qui protestent à l'eau froide et les enduit de crème rafraichissante avant de me glisser sous les draps.

Dimanche 11 septembre
Réveil vers 13h30, la journée est deja bien entamée. J'en passe une bonne partie à faire des bocaux de haricots verts et de ratatouille (j'appelle maman entre temps et me retrouve à redéfaire car je n'ai pas blanchi les haricots).


monMari fait une sieste de 2h, je prend un bain au bicarbonate. On mange des tomates farcies en regardant le dernier linksthesun et je prends bien soin de ne pas lire les commentaire vu qu'il parle de sous représentation de la femme dans les films de super héros. Dodo pas trop tard.

Lundi 12 septembre
Aujourd'hui j'imprime et je coupe des pages. C'est pas passionnant mais il faut en passer par là. Au sortir du boulot direction chez V&V pour chanter, travail de son, j'ai l'impression d'avancer tout lentement mais enfin j'avance, il faut que j’écoute plus de bourrées chantées. monMari nous rejoint pour diner d'une épaule d'agneau. On se rentre pas trop tard (c'est qu'on a encore du sommeil à rattraper).

Mardi 13 septembre
Les clientes sont là aujourd'hui. Le boulot ralenti et j'ai le temps de faire quelques trucs perso (en tout cas je me met au moins à jour dans mes mails). En sortant direction chez Clémence pour une mini répet des conteuses qui sera surtout une soirée de discussion entre filles cette fois. Quelque part nos discussion me dépriment un peu, elles mettent en évidence combien est long et difficile le chemin du bonheur (notamment au sein d'un couple), avec l'impression que plus on avance dans la vie plus ça se complique. Rentrer en transport c'est long mais tant pis. J'arrive monMari dors deja. Vu qu'il se réveille on discute aussi et il calme certaines de mes inquiétudes. Dodo.

Mercredi 14 septembre
Après le boulot passage au supermarché. Heureusement que je suis en transport car ça m'évite d'acheter plein de choses inutiles en me disant qu'il nous faudrait ça et aussi ça. C'est terriblement bien fait ces temples de la consommation. Je repart quand même chargée mais avec strictement ce pourquoi j'étais venue. En rentrant je fais directement les trois bocaux restant de ratatouille, je met à teinter une robe grise que je ne met jamais, justement parce qu'elle est grise, je la mettrait donc sans doute plus quand elle sera bleue foncé. Je prend mon livre Soupes ! (dont j'ai déjà parlé ici) Et j'essaye la recette de soupe froide que j'ai pointé depuis le début de l'été, celle aux concombre. Je ne met pas de crevettes parce que les seules que j'ai sont au congélateur. Je remplace l'anis par des épices libanaises ramenées par une autre Marion, j'ajoute de la menthe du balcon dans le mélange et je fais l'impasse sur la crème fraîche car il n'y en a pas dans le frigo. Le poulet cuit tranquillement de son coté, je blogue un peu en mangeant des pipas pendant que monMari réunionne avec son asso par Skype. On mange tard, la soupe froide est une réussite. J'ai ingéré trop de sel et je n'arrive pas à me coucher, je lis des scans jusque bien trop tard.

Jeudi 15 septembre
Avant de partir, pas mal de vaisselle et je me concocte une salade pour ce midi. A l'arrivée j'apprends qu'on va me changer mon ordi, ça c'est cool ! Je passe une bonne partie de l'après-midi à justement préparer le nouvel ordi pour qu'il soit pareil au précédent pour travailler le mieux possible. Je retrouve Lizette au quiet en visite depuis Groix. La retraite lui réussi. On mange à Mezzomezzo en prenant des nouvelles puis c'est une soirée très féminine et très drôle au Quiet. Je fini par avoir un peu trop bu et je dois faire de gros efforts pour ne pas m'endormir comme une loque dans la voiture sur le chemin du retour. Dodo.

samedi 1 octobre 2016

La vie pas à pas 2016 #36

Vendredi 2 septembre
Rien de bien marquant dans la journée. Je m’inquiète pour le stage de ronde pour lequel il n'y a quasi pas d'inscrits, pourtant le sujet m'avait l'air intéressant. En rentrant je me met à lire au lieu de ranger l'appartement si bien que les premiers à arriver pour la soirée conte trouvent l'endroit en l'état. Je fais une tarte chèvre menthe que cette fois-ci je ne laisse pas bruler. L’inconvénient quand on est peu nombreux c'est que ça dérive vite vers soirée discute plutôt que conte. J'offre un cliffanger de folie au niveau de ma lecture du fil rouge (l'histoire du prince Pipo) et je ne fais même pas exprès. Les invités ne partent pas tard mais comme je lis derrière je me retrouve à quand même me coucher à pas d'heure.

Samedi 3 septembre
Réveillée par le téléphone à midi. Groumpf. Petit-dej-brunch. Je cuisine les aubergines avant qu'elles ne soient plus bonnes et il est rapidement l'heure de filer chez mes beaux-parents. Diner sur la terrasse où il fait bon jusque tard. Discussion jusqu’à une heure avancée de la nuit mais à dire vrai j'ai un gros coup de barre et je vais me coucher avant la fin.

Dimanche 4 septembre
Réveil à 9h. Direction la ferme de Viltain pour une cueillette avec monMari et sa maman. 1kg de framboises, 2 kg de haricot verts, 3 grosses courgettes, 2 concombres et des tomates à farcir. Maintenant il va falloir trouver le temps de faire les bocaux. Retour pour déjeuner à l’intérieur cette fois. Ils nous offrent des cadeaux de leurs vacances au Portugal. On regarde les photos de la future nouvelle maison de la sœur de monMari et de son chéri, dans laquelle il va falloir faire pleins de travaux. Et celles du voyages de mes beaux-parents. On rentre et on est accueillis par un chat hystérique qui veut sa boite (comme à chaque fois que l'on part le dimanche). Je tente sans grand succès de faire un peu de paperasserie. Je fini la soirée avec une soupe miso au riz devant Once upon a time.

Lundi 5 septembre
Arrivée au magasin pour payer ma gamelle je me rend compte qu'en fait je n'ai aucun moyen de payement. Bien bien donc je ne mangerai pas ce midi, enfin si, une barre de céréale et une compote. Le lundi, personne n'a vraiment envie de bosser. Ma copine Claire publie un super article sur l'importance de la connexion dans la danse en ronde ou elle parle de notre stage de samedi prochain, ça fait trop plaisir. En sortant je retrouve Clémence et ma-vielliste-chérie pour une bière avant de démarrer la repet. Le but du jour : trouver les tempos de référence pour les chansons du CD afin de pouvoir bosser au clic. C'est pas évident mais c'est un bon exercice. Retour en transport. Un peu de lecture et de rangement et dodo.

Mardi 6 septembre
Boulot jusqu'à 19h. Même en avançant bien il y a beaucoup à faire. Un tour à la boucherie chevaline et au magasin de BD en sortant. Un cadeau pour mon beau-frère (Akira tome 1 nouvelle édition dans le sens original, nouvelle traduction, puisqu'il se plonge dans les vieux manga en ce moment), le tome 8 de de capes et de crocs qu'il nous manque et le tome 3 des passagers du vent d'occasion (dans l'édition de 1981). De retour à la maison, un peu de lecture et de paperasserie, un bon moment à la cuisine pour faire des tomates farcies (miam). Un peu de lecture à nouveau puis monMari rentre enfin et c'est deja l'heure de dormir.

Mercredi 7 septembre
10h-19h pour la seconde journée de suite. monMari se charge des courses pendant ce temps, achetant tout le matos qu'il faut pour faire des bocaux (ce sera mon programme de dimanche après-midi) et le cadeau de sœur (qu'il faut commander et qui est donc 15€ plus cher si tu le commande en magasin que sur le propre site internet de la fnac, foutage de gueule ou pas ?). Après le boulot je retrouve parrain, qui est sur Paris pour une formation en hypnose, devant la pyramide du Louvre. Deux couples de mariés s'y photographient, parmi eux un couple de chinois dont la mariée porte une vraiment très belle robe rouge. Recherche d'un resto qu'il avait repéré dans le coin, et je découvre qu'il existe un resto japonais spécialisé dans l'anguille. Je note l'adresse pour une autre fois. Au Sapporo on prend une bière avant l'arrivée de monMari je ne me décide pas devant la carte, tonkatsu ou ramen, koloke ou gyoza. Finalement ce sera ramen crevette et koloke. Pas de dessert ici mais un peu plus loin au Haggen däzs on se prend des glaces transformées en cocktail, framboise-menthe pour moi. Miam. Grande discussion toute la soirée, je passe un excellent moment. On ramène parrain jusque devant son logement et on se rentre. Je déballe mon bouilleur avant de me coucher, moi qui ne voulais qu'une grande marmite j'ai là quelque chose de bien plus sophistiqué mais, tout étant amovible, ça pourra aussi se transformer en simple grande marmite si besoin.

Jeudi 8 septembre
Je jongle entre deux clients mais je m'en sors assez bien (je suis fière). En sortant je passe au BHV pour acheter les caoutchoucs de la bonne taille pour mes bocaux (et je me perds dans l’étage cuisine, je passe deux fois devant sans les voir, c'est vraiment pas le magasin ou aller quand tu as besoin d'un truc précis). Ensuite direction l'Art brut rue de Quincampois pour boire une bière avec ma copine Rachel que je n'avais pas vu depuis une éternité et qui déménage à Dijon la semaine prochaine. Comme toutes les soirées avec des libraires ça boit (trop) et ça parle bouquins. Ma-vielliste-chérie qui est dans le coin nous rejoint (sans connaitre personne mais avec la bénédiction de la chef de soirée). On ne part pas trop tard, le temps de choper un Chawarma et direction le Quiet pour une soirée chantée. Il y a un groupe qui projette la destruction du monde pendant que l'autre se donne des thématiques de chant (râteau, boisson). La soirée ne se fini pas trop tard. Rentrée et dodo.