jeudi 31 décembre 2015

Dernier Liebster Award 2015

Taggée par Dame Léo dans un ultime Liebster award de 2015, me voila sommé de m'executer avant ce soir minuit. Ce sera donc l'article qui conclue l'année.

11 choses sur moi
 
1. Je suis complètement folle de mon chat, mais j'ai très régulièrement envie de le balancer par la fenêtre. Plaignez mes futurs enfants.

2. J'adore les pipas et j'en ai toujours une réserve chez moi. Ça rend fou monMari de retrouver des coques jusque dans le fond du lit.



3. Je n'avais aucune intention d’écrire d'article événementiel sur la fin d'année avant d’être taggé dans celui-ci.

4. Le nom du blog viens de la contraction de deux surnoms possibles, ionion et marionnette, même si dans la vrai vie, quasi personne ne me surnomme (je ne m'en plains pas notez).

5. Si tout se déroule selon les plans, dans deux ans je dis au revoir à la région parisienne. Si ça m'angoisse de partir loin des gens qui me sont cher, j'ai quand même bien hâte de quitter le brouhaha et la pollution.

6. Je me suis fait élire secrétaire du CE de mon travail en me disant que, comme nous venions d'essuyer un plan social, j'aurai un mandat tranquille. Je me suis trompée. Je regrette...

7. J'ai longtemps été une vrai quiche en orthographe (oui avoir des notes négatives en dictée c'est possible (et c'est humiliant)) et j'ai même été chez l'orthophoniste pour corriger la chose. Soyez donc indulgents avec les fautes qui restent, ce sont des survivances de l'enfance.

8. Je n'ai pas encore vu le dernier Star Wars (mais j'ai prévu d'y aller) par contre j'ai "The people vs. Georges Lucas" en DVD et je vous le conseille fortement.

9. En général je commence à fêter Noël en même temps que tout le monde, mais je fini en février, le temps de le faire avec tout le monde (cette année ça s'est regroupé en deux fois mais la précédente c’était pas moins de 5 Noël qu'il fallait faire, sans compter que j'en ai un qui a une date "volante" dans l'année).

10. J'ai toujours une petite angoisse quand il faut choisir la soirée du nouvel an. Comme si c’était LA soirée à ne pas manquer dans l'année alors que concrètement ça se fini souvent en "soirée comme les autres".

11. Il m'arrive de temps en temps encore qu'on me dise que j'ai du feutre bleu sur la joue. Ben non ce n'est qu'un grain de beauté très foncé (oui j'ai une mouche naturelle, c'est la classe)


11 réponses aux questions de Dame Léo 

1. Pratiquez-vous un sport ?

Pas vraiment, je danse mais ce n'est pas une pratique régulière. J'ai été courir le week-end dernier (une sombre histoire d'accompagner quelqu'un) et mes cuisses m'ont rappelé pendant deux jours que je ne faisais plus d’athlétisme depuis 10 ans.

2. Vous définissez-vous comme créatif ?
Plutôt. C'est quand même mon boulot à la base. Après dans l’échelle des gens créatifs, j'en connais beaucoup des meilleurs que moi.

3. Quel parfum pour les glaces ?
Sorbet framboise ! Je n'aime pas trop les glaces en règle générale, les sorbets ont largement ma préférence.

4. Quelle est votre série préférée ? Pourquoi ?
Buffy contre les vampires ! (J'en ai longuement parlé ici) Pourquoi ? Sans doute parce que c'est une série assez riche pour avoir généré une discipline universitaire (oui il existe des "buffy studies") et je vais en rester là parce que si on me lance je peux énumérer mes raisons pendant des heures. Je vous propose plutôt, si vous n'en avez pas vu d’épisode depuis la trilogie du samedi, de la re-regarder en entier (interdiction de sauter la saison 4) et on en reparle après si vous vous demandez toujours je l'adore autant.



5. Quel métier auriez-vous rêvé de faire ?
Quand j’étais plus jeune, vétérinaire (mais ça m'a passé), sinon rentière ça me serait bien allé, pour pouvoir faire des activités artistiques tous les jours mais sans la pression de devoir en vivre (et donc sans obligation de s'adapter à ce que le public attends).

6. Plutôt Noël ou nouvel an ?
Plutôt Noël. Comme dis plus haut, le problème du nouvel an c'est qu'on ne sais jamais comment ça va se passer (et j'en ai eu des soirées pourries). Même si cette année j'ai un plutôt bon feeling.

7. Quel aliment ne pouvez-vous pas voir en peinture ?
Les brocolis, les chou-fleurs, les choux de Bruxelles, les andouillettes et les tripes. Comme tout le monde quoi.

8. Quel est le classique que vous n’avez jamais réussi à terminer ?
Il y en a deux en fait : Voyage au bout de la nuit et Moby Dick. Je n'ai jamais passé les 50 premières pages. Je ne m'en porte pas plus mal.

9. Grasse matinée, sieste ou nuit blanche ?
Les trois mon général. Suivant les jours, les envies et les emplois du temps prévu.

10. Quel est votre genre littéraire préféré ?
Difficile à déterminer, je dirai la BD même si c'est botter en touche. Quand il n'y a pas d'image une seule chose de sûre, je n'aime pas les romans policiers, et je suis difficile en science fiction.
 
11. Si vous pouviez vivre à une autre époque, laquelle choisiriez-vous ?
Même si certaines époques m’inspirent pas mal (le moyen âge au hasard), la place des femmes n'est la plupart du temps pas très enviable dans les siècles qui nous précèdent et je crois que je vais rester au 21ème.


11 questions 
Pour cette partie je laisse tomber vu qu'on est le 31 décembre après-midi, je ne pense pas que qui que ce soit pourra répondre avant fin 2015 (oui je sais je triche).

En conclusion : Bon réveillon à tous, on s'écrit en 2016 !

lundi 28 décembre 2015

Winter cookbook challenge #1


J'ai eu très envie de participer au Winter cookbook challenge organisé par Sunalee. Une des raisons en était que j'ai pleins (mais genre pleins) de livres de cuisine dont je ne me suis jamais servie, j'ai donc décidé d'ajouter une clause personnelle en choisissant de finir le challenge non pas à la fin de l'hiver comme prévu mais plutôt lorsque j'aurais expérimenté au moins une recette de chacun de mes livres (en espérant qu'on ne m'en offrira d'autres pas entre-temps). La première étape est donc de mettre des petites marques dans les livres aux recettes qui me plaisent.

La seconde étape, soit la réalisation à proprement parler, commence le dimanche qui suit noël. Je reçois Sœur et son Love pour déjeuner et comme côté plat ça se résumer à réchauffer des boites (oui les cuisses de canard, je ne les confits pas moi-même, je sais, je ne fais aucun effort), je peux me concentrer sur les apéros/entrées en cherchant une recette dans les 3 livres exclusivement consacrés au sujet de mon étagère. Le premier livre est remis à plus tard face à la difficulté de se procurer certains ingrédients à cette époque de l'année et dans le Franprix du coin (50 gr de roquettes, des soba et du sanglier fumé... euh), mais je trouve des recettes qui m'ont l'air chouette dans les deux autres.

Dans le second (Les apéros y'a que ça de vrai chez les éditions Fleurus), si l'association pomme Granny/saumon fumé/pamplemousse est une franche réussite (je recommencerai, en plus c'est pas vraiment un niveau de difficulté de folie), la tentative de chips de pommes tourne au cauchemars (et oui il me reste des pommes du jardin de Pôpa donc je fais thématique). Les chips brunissent à la friture mais ne deviennent en rien croquantes et quand j'essaye de les passer au four pour les sécher un peu elles finissent carbonisées et sont bonnes pour la poubelle. En en discutant plus tard au téléphone avec Môman, elle me confirme que les pro fond ça avec un déshydrateur, ah bah oui forcément, bon bah je continuerai d'en acheter que Mr. le Magasin donc... C'est quand même trois bonnes pincées de safran gâchée, donc j'ai un chouilla les nerfs. Le livre criminel est en sursit sur mon étagère, si les autres recettes un peu compliquées s'avèrent du même acabit, il risque de bientôt visiter la poubelle.

 La recette réussie (seule difficulté, extraire les suprèmes de pamplemousse)

 Et la recette bien bien ratée....

Dans le troisième (Amuses-bouches et tapas de Marie-Claire) je choisi une recette sans trop de risque mais qui fait envie. Des corolles de feuilles de brique au chèvre et tomates confites. C'est une bonne pioche et il faudra recommencer, avec des herbes fraîche cette fois (j'ai du mettre du basilic séché, saison oblige) je remarque d'ailleurs que si je n'ai pas de ramequins, pour ce genre de recette les moules à muffins marchent tout aussi bien.

 C'est beau et c'est bon.

Voila, un début avec des hauts et des bas, mais c'est le risque quand on cuisine malheureusement.

jeudi 24 décembre 2015

Le clip des conteuses de pas

Je ne vais certainement pas prétendre qu'il s'agisse de la seule et unique raison de mon manque d'activité sur le blog, mais c'en est un des facteurs (j'essayerai de vous exposer les autres par la suite) : je passe beaucoup de temps à faire de la musique avec mon groupe de folk (dont je vous ai déjà parlé ici). Un des résultat le plus visible de ce travail est le clip ci-dessous, qui est sorti la semaine dernière et dont la réalisation nous occupe depuis début août.

 

Comme c’était une première pour nous, nous n'avions aucune méthode et nous avons essuyés tous les plâtres possibles et inimaginables. Nous avons par exemple tourné les séquences du clip avant d'enregistrer la chanson (ce qui n'est pas une bonne idée), puis il a fallu trouver une configuration d'enregistrement (avec un arrangement tel que celui-ci la meilleure méthode s'est avéré être un enregistrement en live, toutes ensemble dans une même pièce. Je ne vous raconte pas le confort pour notre vielliste affublée de deux micros entre les jambes pour son instrument et cachée derrière une couette pour ne pas perturber trop les autres micros, un pied sur la bible car c’était le seul livre dont l'épaisseur correspondait à sa position), mais aussi enregistrer des sons de pieds sur le plancher qui se sont avérés inutilisables et enfin parvenir à un mix ayant un aspect à la fois live et doux, trad et rock, grâce à un ingé son basé en Allemagne avec lequel on ne communiquait que par mail. Ajoutez à ça le fait qu'on nous ai balancé des oignons pendant le tournage (un des voisins exprimant son désaccord musical de manière culinaire) et que nous sommes suffisamment folles pour enchainer deux jours d'enregistrement avec un concert. Bref on ne s'est pas facilité la vie mais nous avons été soutenues à chaque étape par des personnes merveilleuses et c'est au final le résultat d'un travail d’équipe qui englobe bien plus de 4 personnes et surtout une expérience super enrichissante pour un résultat dont je suis très fière.

jeudi 17 décembre 2015

Singin' in the rain (en vrai)


Je ne sais pas si vous avez déjà vu le film Chantons sous la pluie mais vous en connaissez sans doute en tout cas au moins la chanson titre. De mon coté je l'ai vu un certain nombre de fois et le DVD trône bien au chaud sur mon étagère, mais pour la première fois j'ai eu l'occasion de voir le spectacle en vrai au théâtre du Châtelet il y a quelques semaines (cadeau d'anniversaire de Môman).
L'histoire est celle d'un duo du cinéma muet, Don Lockwood et Lina Lamont, deux grandes stars systématiquement en couple à l’écran (mais pas à la ville). Nous sommes en 1927 et "le chanteur de jazz" viens de sortir en salle faisant un succès tel que les producteurs qui espéraient qu'il s'agisse d'un feu de paille, sont bien obligés de se convertir au parlant. Problème : Lina Lamont a une voix atroce.
Bon déjà j'adore cette histoire, alors je suis forcément un peu de parti-pris pour l'appréciation du spectacle mais comme je suis fan du film (et que bon, Gene Kelly quoi...) j'avais aussi un peu d’appréhension.
Mais, heureusement pour moi, le spectacle est au niveau et je n'ai absolument pas été déçue. Pas moins d'une trentaine de danseur/chanteur s'agitaient sur la scène et les rôles principaux, complexes car demandant maîtrise à la fois des claquettes, de la danse et du chant étaient assurés avec brio (l'acteur principal est clairement meilleur chanteur que danseur mais ce n'est pas moi qui vais me plaindre de cette préférence). Mais surtout deux bonnes idées, d'abord celle d'avoir tourné des scènes du film autour duquel tourne l'histoire et de nous les projeter sur un écran géant au milieu de la scène, nous rappelant avec un art consommé que ce n'est pas parce qu'un film est populaire qu'il est bon (parce que franchement, même retapé à la fin, "The Dancing Cavalier" pfffffff wark wark wark). Et puis celle d'avoir fait pleuvoir "pour de vrai" sur la scène par deux fois, parce que entendre chanter Singin' in the rain sans que le chanteur finisse trempé jusqu'aux os, ce serait quand même dommage (même si ma chanson préférée reste "Moses supposes" que ce soit dans le film ou en vrai).

mardi 8 décembre 2015

Marche ou crêve

Je ne suis pas sûre que ce soit tout à fait le bon timing pour vous parler de ma dernière lecture, mais après tout, il n'y a pas de mauvais moments pour les bons livres.
Je me suis donc attaquée à un roman très connu de Stephen King, mais aussi un des rares qui n'ai jamais été adaptés au cinéma, et pour cause...
Dans un avenir proche, au sein d'une société totalitaire, 100 jeunes hommes de 15 à 18 ans prennent le départ de "la grande marche". A une allure minimale de 6,5 km/h, ils marcherons jusqu’à ce qu'un seul d'entre tienne encore debout, tout abandon se soldant par une balle dans la tête. Celui qui tiendra le dernier, recevra "le prix", soit l'assurance de voir réaliser son plus grand souhait.
On assiste donc à un jeu de massacre annoncé dès le début, et on pense à Dix petits nègres ou à Battle Royale. Et pourtant l’atmosphère qui se dégage ici est très différente dans le sens ou l'enjeu annoncé d'entrée de jeu (le personnage principal survivra-t-il ?) perd de son importance au fur et à mesure que l'histoire progresse. Pas parce qu'on ne s'est pas attaché à lui mais plutôt à l'inverse parce qu'on se sent suffisamment proche de lui et de ses co-compétiteurs pour considérer une issue fatale comme un soulagement par rapport aux souffrances qu'il endurent. C'est finalement autant de la pitié que de l'admiration que l'on éprouve pour eux, quand on aurait pourtant pu ne les voir que comme des pions ou des idiots (après tout ils étaient volontaires pour la grande marche). Tout cela grâce à l’écriture de King, capable de brosser le portrait d'un personnage complexe et réaliste en quelques lignes seulement.
Lire ce roman, c'est comme étirer au maximum la lecture des dernières pages d'un volume que l'on aime, quand se mêlent la hâte de savoir le dénouement de l'intrigue et la tristesse de dire au revoir à des personnages auxquels on s'est attachés.

"Je n'ai pas poussé de cris de joie mais j'étais content. Vraiment content. Et confiant. [...] J'étais un phénomène. Pas assez malin pour comprendre que la femme-tronc de la foire en est un aussi."