mardi 5 mai 2015

Carnet d'Islande : jour 14, 19 mars 2015

Les articles à propos du voyage en Islande sont extrait de mon journal de voyage écrit sur place au jour le jour. Il est donc probable que le style, ainsi que les informations et les opinions que je donne, varient et se contredisent en fonction des découvertes et de la fatigue du jour concerné. Merci d'avance de votre indulgence.

Notre programme du jour, c'est de faire le tour de la péninsule de Snæfellsnes (oui encore une). Beaucoup de routes gravillonnées au programme qui nous imposent donc une conduite lente et pas mal de temps de voiture. Ici comme dans le nord, mais j'imagine que c'est pareil partout dans le pays, je constate la vitalité de la nature. À peine quelques jours se sont écoulés depuis que certaines parties du terrain ont été dégagées et déjà les mousses brûlée et jaunies par le gel disparaissent au profit de nouvelles touffes bien vertes. Pourtant il y a fort à parier qu'il neigera à nouveau d'ici la fin du printemps, mais la nature s'en fout, elle fait feu de tout bois et saisi chacune des opportunités que lui offre le capricieux temps islandais.

 
 Oui ce nuage est en train de manger la route, tout à fait !
Et non je n'en avais pas fini avec les paysages de toutes les couleurs...

...vraiment pas.

Un petit mille-feuille ? ça faisait longtemps.

Comme il faudrait voir à ne pas oublier que nous sommes dans un pays volcanique,
une ancienne coulée de lave affleure de temps en temps.

Et puis un torrent
(parce que je suis sûre que vous êtes en manque de chute d'eau)

L'eau est plus calme quand on approche de la mer, elle serpente opiniâtrement.

Au nord comme au sud, les islandais construisent leurs églises au milieu de rien.

Des marais salant, oui mais de sable noir...

Je ne sais plus trop quoi dire.

Je vous laisse admirer.

  Avouez que c'est beau.

Après avoir franchi la belle mais difficile route qui va de Sæberg à la moitié de la péninsule, nous marquons un arrêt à Stykkishólmur le temps d'une ballade sur le port et d'un café. Puis juste à coté au mont Helgafell que nous escaladons sans mot dire pour espérer voir se réaliser trois vœux comme le veut la légende locale. De là-haut le regard embrasse une multitude de petites îles serrées les unes contre les autres, et rien que pour ça la grimpette en vaut la peine.

Au milieu du port de Stykkisholmur, il y a une île.

C'est en fait un plateau monté sur d'impressionnantes murailles de basalte.

C'est assez stratégique car elle protège le port du vent de mer.

Et de là-haut (on peut y monter) on a plutôt une belle vue sur la ville.

Jusqu'à ses maisons excentrées qui semblent posé là par hasard.

Le mont Helgafell n'est pas bien haut mais son isolement sur ces terres plutôt basses le rend remarquable.

Et l'escalade n'en est pas bien difficile, mais la faire en silence lui donne une autre dimension.

La région est connue pour sa multitude de petites îles sauvages, de là-haut on les voit bien.

Et vers l'intérieur des terres ce sont à nouveau des montagnes.

Ensuite direction le sud de la péninsule et jusqu’à la pointe, malheureusement le brouillard et la pluie se mettent de la partie. Le glacier Snæfellsjökull est couvert de nuages bas mais j'ai l'impression que c'est le cas de tout les glaciers que nous ayons vu jusqu'ici et je vais finir par croire que c'est la manière la plus simple de les distinguer des simples montagnes. Nous faisons un dernier stop à Djúpalónssandur, une très belle plage et un très beau site. Nous essayons nos forces sur des "pierres de marins" mais pour moi c'est fichu, je ne parvient à soulever que 23kg (Amaël parvient à porter ses 54 kg, il est donc bon à partir en mer (mais je ne suis pas d'accord moi !)). Après être restés un moment à admirer les vagues déchainées debout entre les débris d'un bateau échoué, nous faisons la courte balade jusqu’à Dritvík par la cote escarpée. Le brouillard se retire peu à peu et, en reprenant la voiture, nous pouvons admirer la fin de la péninsule sous un ciel dégagé.

De temps en temps en bord de route, surgissent des formations de lave.

Quand je vous dit que ça reverdit !

Nous descendons vers Djúpalónssandur

Des murailles de lave déchiquetés gardent l'entrée de la plage.

Mais un chemin y serpente tout de même.

Voici les fameuses pierres de marin a soulever pour pouvoir embarquer, 
pour information la 24 kg c'est la plus petite...

Les débris de métal sont les restes d'un bateau échoué sur la plage en 1948.

Les vagues au bord de la plage sont puissantes mais perdues dans la brume.

Nous suivons le chemin côtier.

Eblouis par la beauté du ciel.

Et du paysage.

Sur la butte nous délogeons un rapace sans le vouloir.

Et nous arrivons déjà à Dritvík.
 
D'un côté la base de pêche
(l'une des plus importantes, non ce n'est pas une plaisanterie, c'est l'échelle islandaise).

De l'autre la plage où accostaient les bateaux.

Pour ceux qui se demanderaient ce que c'est que tout ce rouge, je vous offre un zoom.

On reprend la route, direction Grundarfjörður, notre point de chute pour la nuit.
 
Une petite cascade pour la route ?

Et une formation glaciaire ?

Il me reste un peu de montagne, je vous les met ?

Nous dînons de burgers et de glaces comme des adolescents en discutant photo avec un couple de gallois venus pour observer l'éclipse de demain. Nous nous couchons tôt car à cause de l’éclipse justement, le réveil est programmé à 6h30.

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