mercredi 28 mai 2014

Swap couleur (le colis que j'ai envoyé)

Après ma réaction au résultat du swap couleur, vous pouvez découvrir celle de ma swapeuse / swapée au colis que je lui avais concocté, sur son propre blog -> ICI
Bonne lecture !

Swap couleur (le colis que j'ai reçu)


Cette fois-ci, le thème du swap organisé par Armalite (du blog le rose et le noir) c'était la COULEUR.
De mon côté, j'ai choisi le orange et reçu dans ma boite à lettre le super paquet que vous voyez juste au-dessus, il contenait :
- Une jolie carte sur la thématique japonaise
- Un bracelet de pierres ronde dont j'ignore la nature, mais d'un orange flamboyant
- Un petit carnet pour y noter mes recettes de cuisine, que ma swapeuse a pris soin de commencer à remplir de recettes de plats dont le résultat dans l'assiette s'avère orange.
- Un stylo pour écrire dans le carnet sus-cité
- La huitième couleur, premier tome des Annales du disque-monde de Terry Pratchett, série que mon entourage au grand complet semble se liguer pour me faire découvrir (c'est bon, c'est bon, j'y vais ^^)
- Une clef USB en forme de patte de chat, contenant des musiques qui évoquent le orange (par leur titre, leur groupe, leur pochette d'album). Il y a 255 morceaux donc je n'ai pas encore tout écouté, mais première vue c'est plutôt mon genre.
C'est là un colis qui me plais beaucoup, autant par son contenu que par le soin visiblement apporté par ma swapeuse à y ajouter des choses qui lui sont personnelles et qu'elle souhaite me faire connaître. Pour moi qui suis curieuse et qui aime faire de nouvelles découvertes, c'est un vrai régal. Reste à espérer que mon colis, qui va bientôt lui parvenir, lui plaira tout autant.

jeudi 22 mai 2014

H2G2, le guide du voyageur intergalactique


J'ai depuis un bout de temps H2G2 le guide du voyageur galactique dans ma DVDthèque et c'est un film que j'aime beaucoup. Il nous raconte l'histoire d'Arthur Dent, un anglais à priori lambda qui, grâce à son amitié avec un natif de Bételgueuse, échappe de justesse à la destruction de la terre (que l'on fait sauter pour laisser place à une autoroute intergalactique) et entreprends de parcourir l'univers en auto-stop. Déjanté et décalé, pétri d'inventions improbables mises en images avec succès, ce film réussi (bien que particulier), m'avait donné envie de découvrir le livre dont il est adapté (bon à la toute base il s'agit d'un feuilleton radiophonique mais le bouquin est tout de même plus facile à trouver...).
Or Amaël, qui avait dû m'entendre le rabâcher un certain nombre de fois, à eu la bonne idée de m'offrir pour noël l'intégrale des romans consacrés à l'univers de H2G2. Il en existe 5, le film adaptant "à peu près" le premier tome.
Je viens de finir ma lecture et j'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser. Le côté loufoque que j'avais adoré dans le film a, sur 1112 pages, un goût de trop plein. Douglas Adams, à des idées, pleins d'idées, tellement d'idées que ça rend la lecture franchement indigeste. J'ai du m'arrêter au milieu du livre et y intercaler une lecture plus légère, sous peine de ne jamais arriver au bout. Difficile sur la longueur donc, mais en même temps tellement inventif que c'en est enthousiasmant. Je vous en conseille donc la lecture, mais volume après volume, et surtout pas comme moi tout d'un coup.
Un plus du film par rapport au livre : le personnage de Marvin y est supportable, ce n'est pas du tout le cas dans le livre au cours duquel je lui aurais bien arraché la tête pour la balancer au fin fond de l'univers connu à plusieurs reprises.
Un plus du livre par rapport au film : Il n'y a pas d'histoire d'amour entre Arthur et Trillian ! Par contre ils ont chacun la leur de leur côté et celle de notre héros principal, racontée dans le tome 4 de la trilogie, je l'ai A-DO-RÉ.
Un dernier mot. Après lecture, je valide à 100% le casting du film, notamment le choix de Martin Freeman pour incarner Arthur Dent. Je trouve que les acteurs choisis collent vraiment bien aux personnages décrits, et comme ce n'est pas systématiquement le cas dans les adaptations, loin s'en faut, il me semble important de saluer l'effort.

"Arthur le retourna nerveusement entre ses doigts. "j'aime bien l'étui PAS DE PANIQUE ! Voila bien la première chose d'utile ou de compréhensible qu'on m'ait dite de la journée.""

mardi 20 mai 2014

Les insoumis, tome 2 : Le chemin de la vérité

Le livre dont je vais vous parler, je l'ai reçu par l'intermédiaire de la Mass Critique de Babelio, aussi, ne vous étonnez donc pas de ne jamais m'avoir entendu parler du tome 1, je ne l'ai pas lu. 
Dans un futur proche (ou un monde alternatif), les enfants ont été touchés par un virus qui, lorsqu'il ne les a pas tué, les a transformés en "monstres", dotés de pouvoir surhumains qu'ils peinent à maîtriser et qui transforment parfois leurs personnalités de façon dramatique. Les adultes, effrayés par leur propres descendance, en ont envoyé la majeur partie dans un "programme de réhabilitation" proposé par le gouvernement. En fait il s'agit purement et simplement de camps de travail sécurisés, prisons géantes où les enfants, classés par "couleurs" en fonction de leurs pouvoirs, sont entassés les uns sur les autres et subissent maltraitances et travaux forcés.
Ruby est une des rares "Orange" encore en vie, capable de pénétrer dans les esprits des gens pour y lire leurs souvenirs ou y implanter des idées, elle a été libérée de son camp par la "Ligue des enfants". Sous couvert de son intérêt pour cette génération perdue, cette organisation entraîne les "jeunes" et les utilise comme soldats et comme armes sur des opérations terroristes destinées à renverser le gouvernement. Si certains membres de la "ligue des enfants" l'ont effectivement rejointe pour tenter d'aider les jeunes en question, ce n'est pas le cas de tous, et ceux qui sont là par appâts du pouvoir verraient bien tout les "monstres" six pieds sous terre. 
Notre héroïne va donc devoir lutter pour assainir la Ligue et tenter de la mener vers le but qu'elle s'est fixé : la destruction des camps. Pour cela, elle va devoir s'éclipser pour retrouver ses anciens compagnons de fuite, au travers d'États-Unis en ruine où chaque adulte est potentiellement un ennemi (des récompenses sont offertes pour la capture des "jeunes" en liberté). 
Voila pour l'histoire. Vous imaginez bien que, n'ayant pas lu le tome 1, j'ai eu du mal à me remettre dans le contexte. Heureusement, les résumés sur internet sont mes amis. Une fois rentrée dedans, le livre est plutôt passionnant, les personnages sont attachants et la confrontation entre les anciens et les nouveaux compagnons de l'héroïne savoureuse. Ruby en elle-même est un personnage intéressant, qui a profondément peur d'elle-même, notamment parce que tout les autres Oranges qu'elle a pu croiser se sont avérés être des sociopathes utilisant leurs pouvoirs pour dominer les autres et qu'elle a peur de devenir comme eux. Consciente des dangers d'un pouvoir non maîtrisé, elle l'est aussi de l'inhumanité avec laquelle on traite les "jeunes"où qu'ils se trouvent. Et il est là le vice du monde dans lequel elle se débat, personne finalement ne semble s'y préoccuper du vrai problème. "Les enfants sont des dangers, qu'on les enferme. Le virus continue de s'en prendre aux nouvelles générations, qu'on les enferme aussi." On est donc dans un monde sans enfants et sans avenir d'enfants, avec des dirigeants qui ne semblent pas mettre de moyens en place pour trouver un remède à la maladie qui ravage leur pays, occupés qu'ils sont à gérer à court terme la crise économique et les mouvements de colère d'une population précarisée par cette dernière. 
Ça ne vous rappelle pas quelque chose, cette mentalité "après moi le déluge"? Comme ce qui se passerai en ce moment du point de vue de l'écologie par exemple... A vrai dire, je ne sais pas si c'était l'intention de l'auteur, mais la façon de réagir des dirigeants dans le roman est tellement proche de ce qui peut se faire en ce moment, que le parallèle est malheureusement frappant entre leur monde fictif disfonctionnel et le notre, qui ne semble pas l'être beaucoup plus.
Sur ce, je vous laisse, je vais lire le tome 1...

" Il est impossible d'entrer en contact avec la Ligue des enfants. On ne peut pas se renseigner sur elle, parce que les habitants de Los Angeles, craignant des représailles de Gray, n'admettront jamais que leur ville abrite le siege de cette organisation."

vendredi 16 mai 2014

Hunger games : l'embrasement

Le week-end dernier, avec pas mal de retard sur sa sortie ciné, j'ai vu le deuxième film de la saga Hunger Games. J'avais trouvé le premier pas mal, un bon film de divertissement que je serai heureuse de revoir de temps en temps, quand j'ai la forme en compote et que mon cerveaux réclame un film "facile". (Je qualifie de "facile" un film qui ne demande ni une trop grande réflexion/ concentration, ni un trop gros investissement émotionnel. Il ne s'agit pas d'un jugement de valeur, ce n'est pas parce qu'un film est divertissant, qu'il est mauvais, ne soyons pas snob. (même si le fait est que peu de films divertissants comptent parmi les chefs d'oeuvre du 7ème art, mais ceci est un autre débat.))
J'avais par contre eu certaines difficultés à comprendre l'héroïne et à m'attacher à elle en dehors de l'arène, seul son comportement au cours des jeux de la faim proprement dit m'ayant paru naturel et étant parvenu à attiser mon empathie. Après je n'oublie pas qu'il s'agit d'une adolescente et que, n'en étant plus moi-même une, et ayant tendance à être relativement agacée par les manies de ces derniers, il est assez logique que je peine à comprendre son comportement. Le film étant sauvé par sa dynamique, son intrigue et son grand nombre de personnages secondaires, apprécier l'héroïne n'était heureusement pas obligatoire pour apprécier l'oeuvre en elle-même.
Le second film nous propose un contexte beaucoup plus dur et plus politique. En réagissant dans l'urgence à la fin du premier, notre héroïne à sauvé sa vie, ainsi que celle de son camarade de district, mais elle s'est aussi enfermée dans un rôle dont elle se rend compte qu'elle ne peut plus sortir. La marge d'action de tous les personnages au cours de ce second opus est extrêmement mince. On les voit comme ballottés par le courant, réagir uniquement en réaction au système qui les entoure, et on a l'impression d'observer des souris dans un labyrinthe. Cette oppression continuelle apporte beaucoup au film et j'y ai bien mieux compris les réactions de Katniss, sa panique à l'annonce qu'elle devra retourner dans l'arène, son obsession à choisir ses alliés non pour leur utilité mais en fonction de ce qu'elle éprouve pour eux, sa paranoïa galopante. On sent à quel point notre héroïne à été détruite par son premier séjour dans l'arène, à quel point elle se débat entre son instinct de survie et son désir de conserver son humanité à tout prix et comment elle se raccroche a tout ce qu'elle peut pour rester elle-même. Finalement, elle semble bien plus humaine et pour cette raison, j'ai de loin préféré cet opus au premier.

lundi 12 mai 2014

Un week-end à Honfleur (3) : La ville

Pour finir de raconter mon week-end, un mot sur Honfleur en lui-même peut-être ?
La ville mérite sa bonne réputation car elle est très agréable à visiter, ses petites ruelles, son port intérieur, ses églises originales, ses parcs, tout y vaut le coup d'oeil et, si elle n'est pas bien étendue, tout y est tellement condensé qu'on à l'impression de pouvoir y passer des jours entiers sans en avoir tout vu.
Par contre, le gros bémol de Honfleur selon moi, c'est le monde qu'on y trouve. La ville est touristique à un point auquel je ne m'attendais pas, ne m'étant pas renseignée sur le lieu avant de m'y rendre. Pour moi qui suis peu à l'aise dans les lieux encombrés, je vous avoue que c'était un peu dur et, si j'hésite à l'idée d'y retourner un jour, c'est un peu à cause de ça, surtout quand je me remémore d'avoir entendu les commerçants se déclarer déçus par le manque d'affluence du week-end où nous y étions.

L'Église Saint-Léonard (qui donne donc son nom à la rue de notre chambre d'hôtes)


L'Église Sainte-Catherine, bien connue pour sa structure en bois et son clocher détaché.


Le vieux bassin et ses maisons de quai.


La lieutenance qui borde le vieux bassin, un bâtiment biscornu, mon vrai coup de coeur.


L'autre rive du bassin, de nuit, avec notamment, l'Église Saint-Etienne


Mais Honfleur, ce sont surtout des petites rues...


... d'étroites ruelles....


... qui semblent comme hors du temps...


... comme si on les avaient oubliés...


.... enfin presque.


Et quand même un peu de nature...


...parcs et fontaines...


... et la mer.

vendredi 9 mai 2014

Un week-end à Honfleur (2) : Le restaurant

En plus de la chambre d'hôtes, notre cadeau comportait également d'une réservation au restaurant gastronomique La fleur de sel.
Nous nous y sommes donc rendu le soir de notre arrivée. La salle est toute petite et je dirais qu'elle ne peut pas accueillir plus de 30 personnes à la fois. Sans musique d'ambiance, l'atmosphère est calme et concentrée sur le plaisir des papilles.
Le menu est très varié et le nombre de plats différent qu'il comporte est assez élevé pour un restaurant gastronomique. Y faire des choix m'a été difficile et, après coup, je ne suis pas sûre d'avoir fait les bons. J'ai en effet commandé le "Pot au feu de pigeonneaux foie gras et truffes de printemps, petits légumes et jus au thé fumé" car le pigeon fait parti de mes viandes favorites mais en allégeant le plat de ses truffes (dont je n'apprécie pas le goût) ce qui, je pense, était une mauvaise idée. J'aurais été plus inspirée de choisir un plat de poisson duquel je n'aurais rien eu à soustraire car, dans l'alchimie complexe d'un plat gastronomique, enlever un goût, même un que l'on trouve désagréable, est une erreur stratégique. Cela, j'ai pu m'en rendre compte de façon évidente avec mon dessert : le "Vacherin framboise en coque meringuée, sorbet pomme mélisse, caramel framboise poivron rouge". Je n'aime en effet pas plus le poivron que je n'aime la truffe et pourtant, j'ai trouvé son goût parfaitement adapté et nécessaire dans mon dessert, et je n'aurai pas voulu qu'il en soit absent.
Conclusion, lorsque vous allez dans un restaurant gastronomique, faites confiance
au chef. Bien cuisinés, bien associés, certains goût peuvent devenir les vôtres le temps d'un plat.
La fleur de sel
17 rue Haute
14 600 Honfleur

mardi 6 mai 2014

Un week-end à Honfleur (1) : La chambre d'hôtes

En cadeau pour Noël et pour l'anniversaire d'Amaël, ses parents nous ont offert une nuit dans une chambre d'hôtes, afin que nous puissions passez un week-end tranquillement en amoureux, avant de nous laisser emporter par la folie des préparatifs du mariage. C'est la ville de Honfleur qu'ils ont choisi pour nous et à laquelle nous avons consacré notre week-end de Pâques.
La chambre d'hôtes qu'ils nous ont réservée se nomme Autour de la rose, et se trouve dans la rue St Léonard. Bordées de grandes maisons, quasi toutes transformées en logement de passage (chambres d'hôtes, gîtes), c'est une rue qui descends vers le centre ville et permet, une fois qu'on s'y est garé, de ne plus avoir à reprendre sa voiture. On ne peut pas accéder à la maison côté rue, mais on l'aborde par une ruelle et une petite porte donnant sur le jardin. Mangée de glycine et de lierre, la beau bâtiment ancien tien les promesses de son jardin par son intérieur à la décoration feutrée. L'ambiance intimiste y est accentuée par un petit déjeuner servi dans la chambre et une présence des propriétaires discrète et bienveillante. Des chambres, le regard se porte sur l'horizon et le pont de Normandie que l'on y aperçoit, au travers des grandes fenêtres qui inondent les pièces de lumière. C'est une oasis de calme qu'offre ce lieu à ses visiteurs, au milieu d'un Honfleur fourmillant de monde. Un vrai bon choix pour notre escapade d'amoureux qui en avaient bien besoin.

L'entrée, c'est par là...

Et voici la maison...

Et le beau jardin (j'adore ce genre de serre)

Le couloir menant aux chambres

Et notre grande chambre...

... lumineuse et fraîche.

Chambre d'hôtes Autour de la Rose
100 rue Saint Léonard
14600 Honfleur

Ralentissement du blog

Le mois d'Avril a été bien peu productif, non que je n'avais rien à vous raconter mais surtout parce que j'ai manqué de temps. Malheureusement il risque d'en être de même jusqu'à début juillet, en raison des préparatifs de mon mariage qui me prennent de plus en plus de temps. Je ferai au mieux pour le pas trop vous abandonner mais le rythme du blog risque tout de même de se voir ralenti jusqu'au jour M.
Par contre promis vous aurez droit à une batterie d'articles sur les détails de ce long travail de préparation une fois l'événement passé.