lundi 21 août 2017

La vie pas à pas 2016 # 29

Lundi 17 juillet
Devoir parler anglais au réveil parce que tu loges des néerlandais chez toi, avec la crise de manque de sommeil post festival c'est un peu rude. On ne va pas se mentir, je suis glorieusement inefficace au travail. Rdv chez l'orthophoniste qui au moins à l'air de se pencher sérieusement sur ce que j'ai. Je sors de là presque 2h plus tard et j'ai à nouveau rendez-vous demain car on n'a pas pu finir le bilan. Bon. Je rentre, on mange japonais à emporter car je suis vaincue par une flemme aiguë et je dors à 21h30.

Mardi 18 juillet
Ça commence à aller un peu mieux mais, soyons sérieuse, ce sera semaine de repos quoi qu'il arrive. L'orthophoniste me diagnostique un larynx trop haut et me donne des exercices d'ici son retour de vacances à faire chaque jour ainsi qu'une 20aines de séance de rééducation. Quoi qu'elle choisisse moi je croise juste les doigts pour que ça marche.

Mercredi 19 juillet
monMari étant en partie de JDR, je retrouve Dame Léo et sa crevette pour la soirée (Langlais jouant dans la partie que monMari masterise). C'est, comme toujours un excellent moment. Je ne pars pas tard, fatigue oblige. En rentrant et sur ses conseils, je re-télécharge Instagram que j'avais supprimé depuis un bon moment (vous pouvez donc m'y suivre si ça vous dit, c'est ioionette tout comme ici).

Jeudi 20 juillet
Hésitation, on sort ? On ne sort pas ? Finalement, après un passage à l'AMAP pour récupérer le demi panier de Sœur je retrouve monMari et Wirggy à l'Iris pour un petit diner et on passe un bout de soirée au Quiet man (cela dit on est peu nombreux donc on rentre très raisonnablement tôt).

Vendredi 21 juillet
Je passe chez Sœur me faire agresser par son chat en manque de câlin et jeter un œil à son jardin. Je repart après arrosage du dit jardin avec tout pleins de tomates dans mes bagages.



Samedi 22 juillet
Une fois péniblement sortie du lit nous descendons chez les parents de monMari pour le week-end. Mais ce n'est que pour remonter ensemble sur Paris pour aller voir l'exposition Rodin au Grand Palais. En théorie c'est pas trop mon programme idéal car Grand Palais = plein de monde + Rodin est sans doute l'artiste dont je connais le mieux l’œuvre donc j'ai déjà presque tout admiré du travail. Dans les faits je ressors de là très contente.




Là c'est Annette Messager, pas Rodin

Déjà apparemment débarquer pendant la nocturne du samedi est un bon plan car il y a zéro queue à l'entrée et de la place dans les salles, ensuite l'expo est très intéressante notamment car elle confronte les œuvres de Rodin aux artistes qu'il a influencé. Outre que ça fait plaisir de voir autant de belles œuvres réunies en un seul lieu, c'est très pertinent à l’égard de l'impact immense qu'a eu l'artiste sur l'art de son époque. Le seul bémol que je ferai est sur la partie dessin, autant les dessins fait par Rodin en préparation de ses sculptures sont fantastiques, autant les quelques dessins volontairement crées pour une exposition (à Prague si je ne m'abuse) sont assez peu intéressants. En outre la proximité crée avec les œuvres de Klimt, de Schiele et de Magritte les desserts autant qu'elle parait artificielle (à part les positions un peu étranges et le fait qu'il s'agit de femmes nues esquissées, j'ai échoué à trouver un parallèle). Après je crache dans la soupe hein, j’étais bien contente de voir Klimt, Schiele et Magritte là, autant que la statue de bronze crée par Daumier dans la dernière salle. Bref. Je ressors de là tout à fait satisfaite et quand ça se fini avec une choucroute de la mer sur les champs, je ne râle pas non plus. (Je pourrais glapir devant les moules marinières à 22,90€ mais, de 1 on est sur les Champs Élysées donc bon ce n'est pas surprenant, et de 2 ce n'est pas moi qui les ait commandées).



Dimanche 23 juillet
Lever tranquille, petit dej, violon. Je prend des nouvelles de mes parents. Déjeuner en famille, jeu de société puis un voyage chez ma belle-sœur pour diner avec eux avant de rentrer pas trop tard. Un week-end tranquille quoi.

mercredi 16 août 2017

La vie pas à pas 2017 # 28

Lundi 10 juillet
Première journée de stage. Aujourd'hui tout le monde est dans le même groupe et l'on voit les notions principales. C'est a dire qu'on nous explique surtout que le chant de marin ne se résume pas à ce que l'on en connait, soit les 5 mêmes chansons chantées par de chorales en marinière, mais est bien entendu un domaine beaucoup plus vaste et beaucoup plus riche. Ce stage étant l'occasion de travailler la "méthode" et non le répertoire (pour cela il existe des ouvrages et des disques dont les enseignants seront ravis de nous fournir les références). On fait également un premier tour au cabestan (installé sur terre spécialement pour l'occasion). Comme celui-ci n'est rattaché à rien il n'oppose pas de résistance et c'est assez difficile de trouver le bon geste à faire.


On danse aussi un peu le tout en chantant bien sûr. Mais globalement l'idée du jour c'est de faire un tour des différents répertoires existants. Il y a peu de pratique de notre part et même si c'est passionnant, c'est aussi un peu frustrant. On fini par une mini conférence sur le répertoire marin boulonnais qui semble plutôt riche. On fini le repas en chanson parce que bien sûr c'est comme ça que c'est le mieux. Le bémol du jour c'est que les plateaux repas sont plutôt mauvais et qu'il y a peu de chance que ça aille s’améliorant au cours des jours à venir.

Mardi 11 juillet
Tous les intervenants étant arrivés, il est temps de se diviser en trois groupes : les contes, les chants de marin version francophone, et ceux version anglophone. De notre coté et suivant les conseils de l'organisateur, nous allons dans le groupe suivant l'enseignement des Forebitter parce que "vous ne savez pas quand vous aurez à nouveau une occasion pareille". Après vérification que ce n'est un problème pour personne, l'enseignement se fait tout en anglais. Les deux groupes se rejoignent pour les manœuvres au cabestan, les danses et le hissage de voile dans l'après-midi ou l'on enchaine chansons en anglais et en français. Après une présentation générale détaillée du chant de marin aux États-Unis, nos enseignants sèchent un peu. Pour eux il est en fait un peu inconcevable que nous voulions apprendre plus que les refrains des chansons car ils ne voient pas comment nous allons les utiliser (si le refrain est chanté en commun et harmonisé, les couplet sont réservés à la personne dirigeant la manœuvre). Il faut donc un peu insister pour pouvoir apprendre les couplets, d'autant qu'a eux tout leur parait facile et peu s'apprendre à la volée quand, pour nous les phrasés rythmiques notamment, s’avèrent affreusement difficiles. On s'amuse bien et la journée passe bien trop vite. (Les repas sont toujours aussi mauvais). Le hissage de voile sur le bateau à quai notamment est un grand moment. Et la journée se fini par une veillée mémorable (on y réveille une partie de l'auberge de jeunesse d'ailleurs).

Mercredi 12 juillet

Dernier jour de stage, on profite de la matinée pour apprendre les couplets de quelques unes des chansons américaines et du début d'après-midi pour essayer de comprendre les glissandos harmonisés qu'ils font naturellement, un peu en improvisation mais qui sont pour nous un grand mystère. Puis c'est parti pour 3 heures de bateau à voile sous un ciel qui se dégage enfin. La mer est parfaite, de belles vagues mais pas trop agitée. Le soleil et le vent sont de la partie. On chante en hissant les voiles et on chante sur le bateau des chansons "à écouter".






Puis on rentre, on prend l'apéro, on dine même si c'est toujours mauvais et on fini la soirée au bar monté à côté du cabestan, avec pleins de belles chansons. Et voila, c'est déjà fini.

Jeudi 13 juillet

On petit déjeune et on décolle tranquillement vers les 10h, on doit repasser par la région parisienne en prenant la direction du Berry et il vaut mieux que cela se passe avant 14h vu le jour qu'on est. On en a vite marre de la route mais il faut bien la faire. Nous arrivons à la Châtres vers 17h. On rentre sur le festival, on écoute déjà un peu de musique puis on file monter la tente quand Clémence arrive. On reste un peu sur le camping parce que ça fait de la musique là aussi. Je n'ai pas pris les billets pour les concerts mais quand monMari y va, j'écoute un peu du dehors.


Et puis à minuit commencent les bal. Je danse avec plaisir sur Bougnat sound mais comme je suis pas mal fatiguée, je vais vite me coucher sur le second groupe. Et je comprend pourquoi, d'habitude, je reste jusqu'à la fin des bals, la musique s'entend de toute manière depuis la tente et impossible de m'endormir avant qu'elle ne s'arrête.

Vendredi 14 juillet

Réveil après 4 glorieuses heures de sommeil, bon apparemment le camping est infesté de tiques, pour ma part je n'en voit aucun mais certains ont été piqués plus de 30 fois. Bon, il faut croire que c'est l'inverse des moustiques et que mon sang ne les attire pas, et je ne vais certainement pas m'en plaindre. Vers 11h on retrouve la Jupette barbue pour une petite répet, comme nos deux groupes sont programmés sur la scène participative, nous les invitons à jouer une chanson avec nous et irons en faire une avec eux et comme pour nous c'est cette après-midi, ce ne sera pas un mal de répéter un peu.



Pour le reste de la journée, j'avoue que je suis un chouilla stressée... La scène est immense, le parquet également, bref c'est un peu la pression. Bon après et bien ça se passe bien, les sensations sont top, le public enthousiaste, les ingénieurs du son très très compétents.


Finalement ça s'est si bien passé que du coup au bas de la scène je vends directement une 20aine de CD à des gens qui ont aimés, et ça c'est un peu super cool. Après il est temps de s'étaler dans l'herbe pour récupérer (et faire des dédicaces, alala la vie de star) avec une bière et de la bonne compagnie (un de mes cousins qui habite à côté est venu pour nous voir, ça fait plaisir). Ensuite c'est relâche, musique, danse et bonne nourriture. Alors que je ne comptais jeter qu'une oreille distraite aux concerts du soir je reste agrippée par Tres et écoute tout le concert de l'autre côté du rideau. Côté bal le Gros trio (que je connaissais déjà) c'est bien, mais la grosse claque du soir c'est Faburden, je danse tout et j'en redemande, mais bon il est déjà 4h du matin.

Samedi 15 juillet

Bon ce matin ça pique un peu plus qu'hier déjà, à nouveau répet-petit dej avec la jupette, cette fois pour leur passage à eux et pour la sieste musicale du midi. Un moment qui s'avèrera vraiment un des plus beaux moment du festival pour moi, des personnes viennent et s'installent à l'ombre du grand châtaigner, les groupes s'enchainent sur une ou deux chansons chacun, des chansons douces pour bercer une sieste d'une heure à l'ombre de l'arbre, sans applaudissement ni parlotte. Nous chantons notre conte et puis nous improvisons avec la jupette sur une berceuses auvergnate de Louise Reichert, enfin nous finissons à trois groupes de chant pour une impro totale qui monte et descend comme une vague avec des bruitages et des sons sans aucun sens. J'en ressort rincée mais ravie.



Ma voix commence par contre à sérieusement me lâcher. Bon, c'est l'heure d'aller faire un tour des luthiers exposants, une tournée d'achat de CD et je me trouve un archet qui me manquais pour mon violon (maintenant je n'ai plus aucune excuse pour laisser tomber). Un petit tour avec la Jupette sur scène, quand on n'est qu'intervenant c'est tout de suite moins flippant. Concert du soir, bœuf chanté très sympas pendant un bon moment puis bal du Beat Bouet Trio. Encore quelques chansons et une parlote de 5 à 6 heures du matin avec une Wirggy qui n'a pas envie d'aller se coucher. Le soleil est nettement bien levé quand mon lit m'accueille.

Dimanche 16 juillet
Pour une fois que je n'ai pas mis le réveil, voila qu'il fait trop chaud pour dormir au-delà de 11h du matin. Bon je passe faire régler mes achats au festival (j'ai craqué pour un coffret de disques de collectage à 80€ entre autre).

 Les enfants du festival ont aussi été bien occupés

Puis gros rangement repliage de tente, chargement de voiture. Il n'y aura plus qu'à monter dedans pour prendre la route du retour. La journée du dimanche, si elle est tout aussi cool que les autres, est aussi rythmées par les "au-revoir" ce qui est nettement moins marrant. Le son continu c'est vraiment un chouette festival, on fini avec Firestarters of Leiden et on file à 22h, on aura quand même les bouchons de retour du 14 juillet, et il faut encore récupérer le chat alors, on n'arrive chez nous qu'a 2h du matin, les vacances dont on profite jusqu'au bout....

lundi 14 août 2017

La vie pas à pas 2017 # 27

Lundi 3 juillet
La semaine de boulot sera courte mais intensive, il faut en faire le plus possible avant mon départ. Ce sera donc 9h-19h. Avant de rejoindre les filles pour une ultime répétition avant le Son Continu qui est notre grosse date de l'été. Ça se passe plutôt bien, on sent que les chansons sont pratiquement rodées après tout le travail effectué dessus.

Mardi 4 juillet
Après la grosse journée cette fois c'est bouclage de bagage, difficile de faire des choix et je suis persuadée que j'emporte plein de choses que je n'utiliserai pas. Mais bon tant que ça rentre dans la voiture.

Mercredi 5 juillet
Ce coup-ci beaucoup de boulot ou pas, je fini à mon heure normale pour pouvoir partir en vacances. Comme toujours la route parait longue quand on a hâte d'arriver. A 1h du matin je m'écroule avec bonheur dans mon lit de Bretagne.

Jeudi 6 juillet
Réveil tranquille, il fait beau. Journée à faire rien d'autre qu'à lire sur un transat. Mettre les pieds dans l'eau jusqu'à se baigner. Se coucher tôt.

Vendredi 7 juillet
Toujours rien à faire que de profiter. Je relis des Asterix. On achète des chaussures pour monMari, on se baigne dans la manche froide. La journée se fini à la belote. 

Samedi 8 juillet
Marché d'été, c'est plein de marchands et de gens. On renouvelle le miel et le saucisson, je trouve des tong pour remplacer les miennes qui ne valent plus rien. Dans l'après-midi, après la partie confection de meringue, direction Lamballe et le musée Mathurin Méheut, l'exposition de cette année est sur le thème de la gravure, comme toujours avec cet artiste, c'est magnifique et fascinant. J'explique un peu à monMari la partie technique de la gravure qui n'est mine de rien pas si facile à appréhender quand on n'y connais rien. On retrouve cousin Pascal et sa famille, un petit tour de leur maison et direction le resto "Le plein des sens". On n'a pas réservé et on patientera dans un bar pas loin avec un spritz (ce n'est donc pas bien grave) avant d’accéder à un très bon repas bien mérité sur une terrasse où la nuit tombe. Le soir est doux sur la Bretagne, dire que demain déjà il faut repartir. 

Dimanche 9 juillet
Un tour à la brocante d'Erquy et on revient avec tous pleins de vinyles. 


Fête de famille chez les Langlais. Tout plein de monde et des nouvelles à donner et à prendre. Malheureusement à 17h, tout juste sorti de table et juste après la remise des cadeaux il faut filer car nous avons 5 bonnes heures de route. De fait ni moi ni monMari n'avons envie de partir et l'ambiance dans l'habitacle est à la déprime. Et bien sûr à Boulogne-sur-Mer il fait moche pour s'accorder à notre humeur. On récupère la chambre mais on ne trouve rien d'ouvert pour manger d'autre qu'un grec. Frite ce soir et frite ce midi, devant tant de gras mon estomac proteste et me fait la misère...

La vie pas à pas 2017 # 26

Lundi 26 juin
Comme tous les lendemains de fête médiévale, c'est dur ce matin de se motiver pour le travail. J'apporte au filles des réserves de CD. On s'auto-congratule sans trop y croire et on répète quand même un peu.

Mardi 27 juin
Ma-vielliste-chérie et Clémence viennent m'aider à mettre sous enveloppes les CD souscrits. Il y en a quand même 98 ! Pendant ce temps monMari nous cuisine des tomates farcies. Que demande le peuple. 

Mercredi 28 juin
Je commence donc la journée en mettant plein d'enveloppes au courrier. Je croise les doigts pour que les gens ne soient pas déçus, je me demande s'il y aura eu un seul moment non stressant au sujet de ce disque depuis qu'on à lancé le projet, même maintenant que je l'ai entre les mains il me stresse encore. Ce soir c'est sport. Puis lecture et dodo.

Jeudi 29 juin
Ça y est la grosse période de boulot débute (et elle ne nous lâchera que mi-septembre). Dernier cours de chant indien. Puis Quiet Man avec distribution de disque. J'en vend même quelques-un en plus. 

Vendredi 30 juin
Cour de violon, on débute un morceau pour la première fois. Puis direction chez Sœur pour passer la nuit. Après un bout de rôti saumuré et une demi partie de Munchkin, je m'endors sans demander mon reste. 

Samedi 1er juillet
Départ vers 9h pour La Guerche-de-Bretagne. On retrouve Pôpa et Môman à l’hôtel vers midi. Comme il font aussi restaurant on en profite puis préparation expresse et départ pour le mariage. On est à l'heure. On voit à son visage que le marié n'avait pas vu la mariée avant sont arrivée. Il en reste comme deux ronds de flan. Mairie puis charmante cérémonie laïque très à l’américaine avec une arche de fleur avant d'entamer l’apéritif à l’extérieur. Heureusement pour nous le ciel de menaçant passe au bleu vers le milieu de l'après-midi. On a le droit à quelques jeux et animation avant de se replier dans la salle. La décoration des tables, réalisée tout à la main par la mariée dans le même thème que le faire-part est proprement impressionnante. Le cochon grillé est excellent et les quelques animation qui défilent sont vraiment sympathiques. Je chante une chanson pas vraiment fine mais de circonstance (en traditionnel les chansons de mariage sont soit déprimantes, soit parlent de fesse, je vous laisse deviner quelle catégorie j'ai choisi). Puis on lance le bal et la salle se vide doucement. monMari et moi on reste jusqu'à la fin aider à la vaisselle et on fini à la soupe à l'oignon à 4h du matin avant de rentrer à l’hôtel pour un bout de nuit bien mérité.

Dimanche 2 juillet
En Bretagne pour les mariages on fait toujours un retour. Donc après une petite visite du village on retourne à la salle et on remange avec tout le monde. 




Maman fait faire le carrosse aux mariés. Même s'ils connaissent tout le monde rit de bon cœur. Je distribue le disque à ceux qui l'avaient commandé et, vers 16h on prend le chemin du retour. Voiture, bouchons, transport. On arrive à la maison complètement rincés. Ce soir chacun mange de son coté et je regarde La Prunelle de mes yeux une comédie romantique française ma fois assez réussie avec du Rebetiko dedans.

La vie pas à pas 2017 # 25

Lundi 19 juin
Pas de repet conteuses cette semaine mais cours de violon puis sport. Si j'ai pas mal au bras gauche demain matin ce sera un petit miracle.

Mardi 20 juin
Bon il fait beaucoup trop chaud. Et en plus c'est sensé durer toute la semaine. Ça va être bien galère, je le sens. En rentrant je me retrouve seule dans la maison et me lance sur de la couture. Je fini le racourcissage d'une jupe dont j'adorai le motif mais pas la forme (maintenant que j'aime les deux elle sera sans doute plus mise) et j'agrandis en deux coups de cuillère à pot une robe trop serrée au niveau de la cage thoracique (avec le chant celle-ci s'est nettement élargie ces dernières années. Une fois cela fait je mange devant "Premier contact" qui est une vrai bonne surprise et un très bon film. Quand l'enjeu du débarquement des extraterrestres n'est pas ce qu'il vont faire mais comment l'humanité va y réagir cela change la totalité de la perspective. Et quand on a en plus un personnage principal linguiste et un militaire loin de la caricature (pour une fois), je ne vois plus quoi demander d'autre.


Mercredi 21 juin
Comme l'année dernière, on organise, à l'aide du Carambal, une balade chanté dans le Marais. Ça fait deux jours que je me dis qu'avec le temps qu'il fait on ne va avoir personne. Pourtant on est deux fois plus nombreux que l'année passée, soit une bonne 30aine. Je me rend compte qu'avec ce temps, quand on bouge de manière raisonnable, on n'a pas plus chaud que quand on ne bouge pas. Chansons à la marche, chansons de ronde quand on s'arrête. En se relayant à 3 on s'en sort assez bien. Terminus à coté du Quiet man, dans le petit square ou ça danse folk, on livre nos randonneurs. Une pinte de bière bien mérité et on ne rentre pas trop tard, je suis crevée, je l'avoue. 

Jeudi 22 juin
Le cours de chant indien ce sera dans le parc de Belleville, sans le faire exprès on arrive en plein dans le festival d'art de rue "et 20 l'été" et on assiste à un bout de cirque de la compagnie Tanmis (IN SITUations) avec une contrebasse (enfin deux en fait) un acrobate-danseur et une danseuse de corde. 


On reprend ensuite le cour. Être en extérieur avec des gens qui passent me rend la concentration difficile mais c'est un bon exercice. Pas de Quiet pour moi ce soir, je suis trop fatiguée. Flo me prête un violon qu'elle veut vendre pour que je puisse l'essayer et voir s'il me plais. Ce soir c'est youtube, fajitas et dodo tôt

Vendredi 23 juin
En sortant du boulot je file chez Julie et Willy. Premier objectif, finir les courses du week-end. Boulangerie, primeur, supermarché. Puis chargement de la voiture de location et enfin, tout le monde embarque direction Provins. Avec un extraordinaire sens du timing, nous arrivons juste après que ceux déjà sur place aient fini de monter le camp. Du coup on n'a plus qu'a mettre les pieds sous la table et à se servir un verre. Une fois n'est pas coutume, à l'appel des forges de la brume nous commençons la fête des ce soir par des chants autour du feu. Quand on se couche à 3h je me dis que le week-end va être rude en terme de manque de sommeil. 

Samedi 24 juin
C'est rare mais c'est possible, on est que samedi matin mais la moitié de la compagnie a déjà la gueule de bois. Le soleil tape et il fait vite très chaud. Aujourd’hui je donne atelier d’apprentissage du galon à deux personnes motivées dans la compagnie. Elles s'en sortent plutôt bien. L'idée pour moi c'est de reprendre quelqu'un pour donner mon atelier pour pouvoir me consacrer à celui de la fonte d’étain. A cause du soleil on est obligées de se mettre un peu en retrait et on se retrouve pas très accessible pour le public. C'est dommage mais j'avoue avoir la flemme de rebouger tout mon métier une fois que je m'en suis rendue compte. Vu que je viens de recevoir les CD des conteuses de pas, j'en vends déjà 6 rien que dans la compagnie. Je suis plutôt contente de moi. Comme d'habitude je passe une excellente journée (on est en bonne compagnie et on mange bien, que demander de plus). Le soir on dine avec les forges et on chante autour du feu. On fini moins tard que d'ordinaire car on a déjà fait la fête hier et que certains sont nettement plus fatigués.

Dimanche 25 juin
Je me réveille tôt car ma-vielliste-chérie viens passer la journée avec nous et nous rejoint dés le petit déjeuner. Après l'avoir habillée en "couleur locale" comprendre l'avoir mise en costume médiéval on part pour la visite de la fête. Celle-ci étant à peine ouverte il n'y a pour le moment personne. Et c'est assez agréable. Nous passons nous inscrire à l'escape-game Médiévade, il ne reste plus de place mais comme nous ne sommes que deux, nous réussissons à nous incruster dans une équipe déjà formée. A 10h30 nous sommes à la collégiale pour un concert de Vagarem, à ma grande surprise seule la vielle est sonorisée mais avec l’acoustique du lieu et le fait que nous sommes au troisième rang, on entend tout très bien. Malheureusement ils n'ont pas prévu assez de CD et n'en ont plus. Pas de bol. Derrière on visite encore un peu la fête en faisant notamment un tour à la leproserie puis il faut filer à l'escape game duquel nous sortons en 15 minutes sur les 20 imposée. On est sans doute pas mal aidé par le fait que j'en ai déjà fait un (comme pour beaucoup de chose il y a une méthode commune et une manière de se concentrer). Après à 7 on est sans doute trop nombreux et avec 20 minutes de délais je ne fais pas dans le détail, j'impose donc sans doute un peu trop de chose et je pars dans mon monde. Bref moi je m'amuse mais c'est peut être un peu au détriment de l'amusement des autres. On rentre au camp en passant par les douves ce qui nous met sérieusement en retard. Même si bon, nous ne sommes pas les seuls. 



Trop nombreux à la table du midi il faut rajouter une table de deux bancs. J’étais de service mais mon retard ne me permet pas de m'y mettre, je ferai donc la vaisselle. Je négocie cet après-midi de prendre un bain dans le baquet des étuves, en chemise quand même il ne faut pas déconner. C'est un peu la classe. Après le gouter il faut commencer à ranger mais je crois qu'aucun d'entre nous n'est très motivé pour ça. Du coup on prend du retard et on fini le démontage assez tard, mais comme on est hyper nombreux au rangement c'est expéditif de ce coté là et à 1h15 du matin je suis dans mon lit douillet.