vendredi 23 septembre 2016

Oliver Twist (en comedie musicale)



En tant que secrétaire du CE, je reçois très souvent des appels d'organisateurs de spectacle proposant ceux-ci à prix réduits pour les achats groupés. Cette fois en plus, on m'a proposé de me rendre gratuitement à la générale du spectacle pour juger moi-même et pouvoir, je suppose, donner envie à mes collègues de venir. J'ai donc emmené JL et Clara dans mes bagages et direction la salle Gaveau. Grâce à l'instruction "venez en avance ce n'est pas placé", nous avons trouvés place dans une loge du parterre d’où nous avions une très bonne vue. Une fois n'est pas coutume, je vais faire une liste par point positifs et négatifs en manière de compte rendu. Je vais alterner avec des couleurs, ce sera plus fun, en vert le bien, en rouge le moins bien.
  • Les costumes sont hyper chouettes (bon pas histo hein, mais chouettes).
  • Les musiciens sont en live, ça c'est toujours mieux que des bandes enregistrées.
  • Les voix sont sous-mixées ce qui fait que humm on ne comprend pas toujours les paroles (du coup je me suis parfois retrouvée a lire les sur-titres anglais). Après ça sera peut-être réglé après quelques représentation, n'y allez préférentiellement pas en première semaine.
  • Le système de projection sur le fond est très chouette et certaines idées rendent vraiment bien, notamment quand il s'agit d'ombres et de lumières dans des tons neutres. Mais quand ce sont des films retouchés des perso en scène on a par contre envie de hurler "lâchez ce filtre photoshop !" car c'est saturé et franchement dégueu (heureusement c'est pas souvent).
  • L'histoire n'est pas édulcorée, il y a des morts des blessés et ce n'est pas très sain comme ambiance, moi je trouve que c'est un plus, certains pourrons le voir comme un moins (réfléchissez avant d'y amener vos enfants).
  • Les scènes de danse sont franchement bien. En chorégraphie et en interprétation. Un petit bémol pour la scène de claquette qui sort de nulle part, c'est certe plaisant mais ça n'a pas grand chose à voir avec la choucroute.
  • L'acteur-chanteur-danseur-héros chante correctement mais, à moins qu'il n'ait été particulièrement fatigué ou malade pour la générale (et c'est dommage vu que c'est parti pour trois mois tous les soirs) la partition n'est juste pas écrite pour lui, c'est bien trop grave et ça bloque très régulièrement à ce niveau là. Ce qui est particulièrement visible quand il duette avec un autre homme qui lui n'a pas de soucis pour descendre. (On me souffle à l'oreille qu'il s'agit d'un ancien vainqueur de The Voice kid, engagé pour son nom du coup ?)
  • Mention spéciale à la chanteuse qui joue Nancy, elle a une voix très particulière qui surprend au début mais elle se dégage nettement du casting par son jeu et sa maitrise. Moi elle m'a collé des frissons dans toutes ses parties.
  • Très bien aussi le grand-père d'Oliver, parfaite maitrise sur sa chanson pour le moins acrobatique, dommage qu'il n'y en ai qu'une du coup.
  • Était-on obligé de souligner à ce point l'aspect "juif" du personnage de fagin ? Au point de le mettre dans une chanson : "il est juif et radin mais c'est un mec bien" ? Heuuuuu non en fait. La fidélité au bouquin n’était sans doute pas obligée d'aller jusqu’à reproduire sa touche d'antisémitisme qu'on aurait bien laissé au 19eme siècle. 
  • Les décors sont ingénieux et mobiles ils servent l'ambiance sans encombrer l’esprit, de ce coté c'est un sans faute.
  • Si les chansons sont plaisantes, peu de risques sont pris, on est en zone de confort et si ça fait le job, on ne sortira certainement pas de là en en fredonnant une en particulier.
Je crois que je n'ai rien oublié. Plus de positif que de négatif, c'est donc une comédie musicale que je vous conseille, car j'y ai passé un très bon moment. Et puis honnêtement vu ce que l'on se farci en général comme production française dans ce domaine, je parierais que l'on est quand même largement au dessus du lot, et donc, c'est à encourager si on veut avoir une chance que l'offre aille plus dans ce sens.

Eternité

À la base j'avais décidé que le blog ne prendrait plus que la forme du pas à pas, vraiment comme un journal de ma vie qui engloberait tout sauf que, à circonstances exceptionnelles, je vais déroger à la règle.
Éternité est un très beau film esthétiquement parlant, la lumière, les décors, les vêtements, le jeu des miroirs, des couleurs, tout ça est très travaillé et un vrai bonheur pour les yeux (après on parle du réalisateur de l'Odeur de la papaye verte donc ce n'est pas surprenant).
Éternité est un film horrible, qui fait mal, qui m'a atrocement déprimé et que je déconseille : aux personnes qui veulent des enfants, à ceux qui en ont, à ceux qui n'en ont pas eu (par choix ou par force) et à ceux qui n'en veulent pas. Oui oui, presque à tout le monde.
Éternité est un film ou il ne se passe presque rien, à part des naissances et des morts, et tous les bonheurs et les douleurs qui en découlent. La maternité y est célebrée et elle y est honnie, elle est presque l'alpha et l'oméga de tout, comme une atroce gangue qui ne vous laisse aucun choix, vous emprisonne et vous somme d'en être heureuse tout en vous poignardant dans le dos.
Éternité se passe il y a longtemps, ne pourrait plus se passer aujourd'hui. Et heureusement, car c'est sans doute ce qui m'a empêché de me jeter dans le canal en sortant du cinéma.
Éternité se passe presque sans dialogue, monologué par une voix off qui détaille comme au hasard certaines pensées de certains personnages, mais seulement celles qui cernent son propos. Les voix des personnages en sont feutrées, supprimées à tel point que le seul cri du film m'a fait sursauter dans mon siège comme le pire des jump scare. A tel point que la seule grande intervention vocale d'un personnage, qui en plus est un monologue sur la fascination maternelle pour ses enfants, parait artificielle et sans aucun sens et m'a fait sortir du film (chose n'est pas coutume, cela m'a pour une fois soulagée).
Voir Éternité c'est comme regarder un très bel album photo ancien où sous les photos il n'y aurai écrit que les dates de naissances et de morts, les prénoms et quelques infos éparses. Un album photo qui n'est pas le votre mais dont vous avez l'atroce conscience qu'il pourrait l'être, tellement votre histoire s'y décalque dans ce qu'elle a de plus viscéral, de plus résumé, la naissance et la mort.
Eternité je ne peux pas dire que je regrette de l'avoir vu mais je ne peux pas dire non plus que si c'etait a refaire je rentrerai a nouveau dans la salle de cinema. Il y a des films comme ça.

dimanche 18 septembre 2016

La vie pas à pas 2016 #35

Vendredi 26 août
Nouveau début à 9h. Le nez dans le boulot jusqu’à 18h30. Je rejoint monMari à la porte d'Orléans pour prendre la route de la Bretagne par la nationale. Malgré notre fatigue nous tenons le coup.


Un arrêt au drive et aux toilettes du Mcdo sur la route (pas que j'en sois particulièrement fière mais en trucs rapide et ouvert à 22h il n'y a pas grand chose d'autre). Arrivée à Erquy à 1h du matin. Le ciel est si clair qu'on y distingue la voie lactée. Comme à chaque fois que l'on arrive de nuit (et c'est sans doute l'une des raison qui me fait prendre la route à cette heure) je passe un moment le nez en l'air avant de m'écrouler dans le roupillou.

Samedi 27 août
Réveil à 10h. Donc en Bretagne aussi il fait chaud. Un tour au marché pour la matinée. J’achète une montre pour moi et une pour monMari ainsi que deux t-shirts à motif (Éléphant et montgolfière). Je reste peu convaincue par la forme mais les motifs me plaisent vraiment trop. Après un déjeuner pris sur la terrasse (Pôpa nous a grillé une cote de bœuf au barbecue, accompagné d'une bouteille de Tour de By), direction Camablot (la ferme familiale du coté de mon grand-père maternel, et aussi là ou est née ma mère, aujourd'hui habitée par un oncle et une tante) pour préparer la grande ratatouille pour demain (on sera 70). On épluche et on coupe tout en discutant et c'est très sympas. Une blague de monMari rencontre un franc succès et de l'ail au pluriel sera sans doute nommé des aux pour un bon moment. Dans la foulée on cuisine également une soupe de courgette froide pour demain (vu qu'on a un stock immense de courgette du jardin d'un de mes oncles). Puis assis sur la terrasse on prend tranquillement l’apéro jusqu’à une heure avancée. Quand on se décide à filer je me dis qu'on va nous attendre de pied ferme à Erquy pour manger mais en fait pas du tout, ils ne sont même pas encore prêt, il faut croire que les horaires anciennement très fixe de mes parents on changé et se sont assouplis avec leur installation définitive en bord de mer (non pas que je me plaigne remarquez). Ce soir c'est soupe de poisson (avec croutons et fromage), carpaccio de saumon (très bon) et chèvre-menthe en feuille de brick. Après manger pas de trainards vu qu'on a une grande journée demain.

Dimanche 28 août
monMari et le Love de sœur partent tôt pour faire l'installation de la fête pendant que je me paye le luxe d'une grasse matinée. Après réveil et préparation de ce que j'apporte pour l’apéro (une tarte chèvre-menthe que je laisse allégrement bruler mais qui reste mangeable), je part faire un tour au port pour voir les baignoires qui sont exposées en vue de la course de cet après-midi (oui fin août à Erquy il y a une course de baignoires, à laquelle je n'ai malheureusement jamais réussi à assister). A cette heure il n'y a pour le moment que 4 baignoires en exposition ce n'est donc pas encore cette année que je les verrais toutes (mais je m’améliore).




Je fais un tour à la brocante mais ne trouve rien (BD chères et vinyles inintéressants et/ou trop chers). Je remonte à la maison à temps pour prendre la route pour Maroué et la fête de famille. Nous ne sommes pas très nombreux (70 environs quand nous sommes 120 si tout le monde est présent) mais l'ambiance est très sympas. On mange, on discute, on prend des nouvelles des uns et des autres. Il ne fait pas assez beau pour la plage mais un Mölkki et un Munchkin occupent tout aussi bien l’après-midi. monMari reçoit des BD en cadeau (je le sais c'est moi qui suis allée les chercher et est très content). Galette saucisse pour le soir. La soirée ne s’éternise pas et cette fois il n'y aura pas d'after, presque tout le monde travaille demain. On rentre prendre une tisane et on voit un bout de feu d'artifice de la ville d'à coté par la fenêtre qui donne sur la mer. J'aurai su qu'on avait le temps de le voir j'y serais allée.

Lundi 29 août
Réveil tôt, il faut partir à 8h si l'on veut être sur Paris en début d'apres-midi. Les parents se lèvent pour nous faire un au-revoir, je prend le volant jusqu'au Mans. Par soucis de rapidité nous prenons l'A11 même si c'est la route que nous aimons le moins. Je me rend compte au péage que je ne retrouve pas ma carte bancaire. Je fouille tout et ne la trouve pas, groumph. Je prend le RER pour aller jusqu'au travail ou j'arrive à 14h sonnées. Bien sur on a du boulot par dessus la tête et j'enchaine jusqu’à 20h. Rentrée à la maison il est tard et je n'ai plus la motivation de grand chose à part de ne pas me coucher trop tard.

Mardi 30 août
Grosse journée de boulot 9h-18h30 mais au moins est-ce utile car on voit le bout du tunnel. Là encore je n'ai pas la motivation de grand chose pour ce soir, d'autant que j'ai du trouver le temps d'appeler la banque dans la journée vu que le papier que j'ai demandé il y a trois semaine n'est pas arrivé et que ça commence bien entendu à être urgent. Je m'effondre devant chroma avec monMari autour d'un poisson-pois cassé et dodo pas tard.

Mercredi 31 août
Début à 9h mais fin à 17h et ça devrait enfin se calmer coté boulot (genre demain je peux commencer a l'heure normale). Répet-réunion des Conteuses de pas dans le jardin de Clémence en mangeant de la pizza. Sujet brulant du CD et des stages à filmer pour démarcher les festivals de l'été prochain. Ça se passe bien dans le sens ou chacune fais suffisamment attention aux autres pour formuler les désaccords de manière diplomatique. La conclusion finale c'est qu'il y a du boulot mais que ça devrait se faire quand même. Long trajet de rentré par le RER. Je lis un peu puis dodo.

Jeudi 1er septembre
Journée sans rien ou presque au boulot. Je ne me plaint pas et je me fait toute petite. Je bosse pour les conteuses en mettant à l'écrit le programme du stage entre autre. Je repasse à la maison après le boulot, blog et lecture. Difficile de repartir mais au Quiet il y a plein de monde et je suis bien contente d'avoir fait l'effort. Je passe une très bonne soirée, sauf quand, en sortant je me prends la gueule avec un joueur de fléchette et je découvre dans mes mails que personne n'est encore inscrit au stage de danse. Bon. On va dire que ça ira mieux demain.

mercredi 14 septembre 2016

La vie pas à pas 2016 #34

Vendredi 19 août
Ça y est le boulot est arrivé ! Ce n'est pas la panique à bord mais ce n'est pas non plus la fête. Je reste un peu pour avancer au max. Ensuite direction chez V&V. Répéter à deux au lieu de trois a cet avantage que ça permet de revenir sur les trucs sur lesquels j'ai du mal pour les solidifier, on bosse aussi le son et le suivi sur les variantes de pulses. Ensuite on dine ensemble en discutant (Wirggy a gentiment fait la cuisine) puis je rentre chez moi (pas trop tard mais monMari est deja dans le lit).

Samedi 20 août
Réveil à 10h pour départ à 11h30. Comme j'ai du mal a m'extraire, je me retrouve à la bourre. En allant de la gare à chez mes beaux-parents je regrette très fort de ne pas avoir d'ombrelle et je sors mon pull pour me couvrir les épaules dont j'ai l'impression qu'elles cuisent littéralement. Le temps de faire à manger et monMari arrive, le temps de manger et il faut aller récupérer V&V à la gare, on revient et on repart pour l'accrobranche avec Aïna qui est arrivée entre temps. La-bas on retrouve Clémence et l'homme-aux-multiples-surnoms, le temps de s’équiper et il est l'heure de grimper aux arbres. Je ne suis pas une grande spécialiste de l'exercice étant donnée que je suis sujette au vertige mais comme ce n'est pas non plus la première fois que je pratique je commence à être plus à l'aise qu'avant. Après un parcours tyrolienne et un parcours "frissons" à 7 mètres de haut, nous avons été rejoints par l'anglais, dame Léo et leur choupette (qui veut grimper dans les arbres (mais elle est trop jeune) et a peur de poneys).

 J'ai l'air à l'aise non ? La photo est de l'Anglais qui a un blog par

Une équipe pour faire les courses et une pour préparer le barbecue et l'organisation du soir est vite réglée. La viande est bonne et l'air du dehors agréable. Cette fois-ci on n'a pas oublié les bananes à faire griller sur le feu en dessert. Aïna sort le Nyckelharpa et on chante un peu. On fini la soirée à jouer au Cranium avec les derniers survivants (ceux qui dorment sur place).

Dimanche 21 août
Le réveil est mis et je met monMari de mauvais poil en le pressant pour qu'on soit à l'heure. J'ai rendez-vous avec Dame Léo, l'anglais et leur choupette à la ferme de Viltain à 10h30. Et je n'ai que 3 minutes de retard (ce qui est assez rare quand c'est un contexte ou monMari est impliqué (et oui il va faire la tête en lisant ça (parce que oui il suit ce blog) mais j'assume)). Aubergines, courgettes, haricots verts, carottes et framboises pour moi (13€80, oui c'est une bonne affaire). Et 2 heures de balades sympathiques sous le soleil. Je rentre déjeuner chez les copains et l'anglais à la gentillesse de me déposer chez moi ensuite pendant que ses dames font la sieste. Je suis pas mal fatiguée et j'ai froid. Je me pose donc avec un bouquin et je passe comme ça une bonne partie de mon après-midi, ne me levant que pour laver, éplucher, couper les achats de ce matin qui finissent dans le congélateur en petits sachets séparés. Le soir je cuisine la langue de bœuf qui attend depuis bien trop longtemps dans le congélateur. Et je me pose devant Once upon a time. monMari ne rentre pas trop tard mais il est crevé, donc on reste chacun dans notre coin.

Lundi 22 août
Pas envie d'aller au boulot. Une heure sup pour prendre le max d'avance. Répèt des Conteuses de pas. Je me gave de pop-corn. On a un bon son aujourd'hui, on entends que certaines choses se sont débloquées. En espérant qu'il en sera de même demain. On a maintenant une 20aine de chansons et tout répéter prend pas mal de temps. Il y a une chanson que j'ai vraiment envie qu'on abandonne, en espérant que c'est parce que je suis fatiguée que je n'y arrive pas. Perif fermé. Clémence fait un détour pour me déposer sur ma ligne. Demain concert ! Dodo.

Mardi 23 août
Nous voici tout d'un coup croulant sous le boulot. Je sors finalement à 19h, direction la place de la République ou je retrouve Clémence et Wirggy à l'Indiana pour une assiette de tapas et une bière (je ne me vois pas chanter le ventre vide). Puis on se met en place et c'est parti pour deux heures de set, pour une fois que l'on peut jouer la totalité de notre répertoire. Par rapport à l'année dernière, les conditions de jeu sont sensiblement meilleures, moins de voitures, pas de note constante sortant des haut parleurs, meilleur son d'autant que JL a bien voulu venir nous donner un coup de main pour nous régler. Bref les conditions sont bonnes et je passe un excellent concert. Comme on nous réclame un bis on improvise sur "j'emmerde la moitié du monde" (oui oui ceci est une chanson qui existe). Je fais de la pub pour le stage de rondes de septembre et l'on vends quelques badges des conteuses à la fin du set. Je traine un peu à discuter et ranger avec les filles à la fin du bal et je rentre tranquillement à la maison. Dodo.

Mercredi 24 août
Au boulot à 9h, départ à 19h30. Je n'ai pas de pause dej, je vous laisse faire le calcul de mes heures, il est simple. Il fait trop chaud sur paris (mais au boulot ya la clim). Ce soir c'est sobas froides, je bouquine un peu et dodo.

Jeudi 25 août
Boulot 9h-18h. Nous sommes jeudi soir et j'en suis à 36h45. Deux points positifs : 1) ça n'arrive qu'une fois dans l'année. 2) c'est la semaine ou il fait hyper chaud (et au boulot j'ai la clim). Un saut à mon magasin de BD préféré pour acheter le cadeau de monMari pour dimanche. J'en profite pour acquérir le premier tome des Compagnons du crépuscule pour une copine qui ne l'a pas lu (pour une fan de BD c'est quand même un scandale). Ensuite je file diner chez la copine en question avec elle et sa sœur (ce sera végan puisque l'une d'elle l'est et c'est très bon). J'y retrouve monMari puis direction le Quiet man pour tout le monde. Ce soir on aura en guest un écossais qui passait là par hasard (en espérant quand même entendre de la musique mais tout surpris que ça ne soit pas de l'irlandais). On redépose les deux demoiselles chez elles en partant et direction la maison. On se couche à 1h. C'est pas très raisonnable mais tant pis. C’était une belle soirée

samedi 3 septembre 2016

La vie pas à pas 2016 #33

Vendredi 12 août
A peu près toute la boite part en week-end ce soir, c'est étrange. Ce midi on fait le pot de départ de ma collègue qui est partie-revenue-partie et qui à priori cette fois-ci nous quitte pour de bon. Je tourne au mojito (et il faudra sans doute relire bien attentivement mon boulot de cette après-midi). En sortant je retrouve Clara du coté d'Odéon. On va discuter avec un smoothie "de pétasse" (comprenez que c'est un mélange avec pleins de trucs bizarre et sans gout défini, dans le mien il y a des épinards) sur les quais. Vers 19h nous partons en quête d'un restaurant, et, après avoir fait trois fois le tour du quartier (entre les restaurants à touristes, les trucs dont je n'ai pas envie et ceux que Clara ne peut pas manger c'est un peu la galère) nous nous décidons pour Cèpe et figue, dont la carte est pas mal mais qui surtout se trouve dans un passage, à l'abri de la circulation du boulevard. Nous prenons les tickets pour le ciné et récupérons J.L. qui fait un détour dévalisage de magasin de sucrerie avant le resto. monMari nous rejoint tout juste pour commander. Pour moi ce sera carpaccio puis poêlée de gambas à l'armagnac arrosé d'un verre de saint-émilions. Si les gambas s’avèrent un mauvais choix, ce n'est pas du à la cuisine mais plus au fait que je n'en avais pas si envie que ça. Objectivement c'est très bon et je note l'adresse dans les resto à refaire. Direction le cinéma pour Florence Foster Jenkins. Outre la fascination horrifié que peut exercer sur des chanteuses le parcours de cette femme, le film est très bien, jouant sur la corde sensible quand il le faut sans tomber dans le mélodrame. On s'attache à cette femme, si bien que l'on comprend pourquoi les gens se laissent massacrer les oreilles. Un grand bravos aux acteurs tous justes et drôles sur des partitions pas forcement évidentes. En sortant on n'a pas encore envie de rentrer et on va s'installer au Paradis du fruit pour un cocktail. Conclusion ils s'en sortent mieux sur les recettes sans alcool. On discute jusqu’à ce qu'il ne soit vraiment plus raisonnable de ne pas rentrer et il est plus de 2h lorsque l'on retrouve notre lit.

Samedi 13 aout
Dring. Le réveil sonne tout comme les autres jours de la semaine (sauf qu'on s'est couchés plus tard). On prend la voiture direction Orly, parking loué pour l'occasion, on la pose et on prends la navette. L'avantage du vol interne sans bagage c'est qu'il n'y a pas besoin d'y être 2h en avance. Comme on a quand même de l'attente on se prend un second petit dej avant l'embarquement. L'avion est plus petit et par conséquence il secoue bien plus que ceux dont j'ai l'habitude, ce qui fait un décollage moins rassurant. Arrivée à Pau pile à l'heure, l'aéroport parait tout petit. Pendant que monMari récupère la voiture de location, je trouve une carte pour mettre notre chèque pour la cagnotte des mariés à la boutique de l’aéroport. Direction Pau même pour récupérer le frère du marié à la gare puis manger un bout avant de repartir (ce sera chinois). Une heure plus tard nous arrivons au gite, au cœur des montagnes, une grande bâtisse fraiche surplombant un ruisseau, c'est très beau. Après avoir pris possession de la chambre je me retrouve à donner un coup de main au pliage de serviette pour le soir même (du coup je saurai mettre en forme les serviettes en forme de coquille St-Jacques maintenant). Puis, pendant que monMari fait une sieste, je vais me plonger dans la piscine naturelle en contrebas du gite. Un petit quart d'heure et il faut s'habiller pour partir.



Nous arrivons avec 5 minutes d'avance à la mairie, et nous sortons de la voiture juste au moment où le groupe de chanteurs du village entonne la première chanson. Presque un bon timing. Presque car il nous fait rater l'arrivée de la mariée en tracteur et remorque décorée (je suis deg). Après la courte cérémonie et le lancer de confettis (par des canons spéciaux, je ne savais même pas que ça existait). Nous nous retrouvons derrière la mairie pour la photo de groupe. Puis redirection le gite pour prendre l’apéritif. L'un des avantages de loger là ou a lieu la fête (à part que l'on n'a pas à tirer au sort qui prendra la voiture) c'est que l'on peut mettre ses affaires dans la chambre et ne pas se trimballer de sac. Le champagne est bon et les petits fours aussi. Miss coco met en place un stand de polaroid très apprécié (ce qui me fait me dire que je devrais racheter des pellicules pour le mien).




On discute et profite du temps, les mariés font un marathon photo et ne peuvent guère se poser pendant l’apéritif. C'est ensuite le temps de passer à table. Les très bon mets se succèdent entre les traditionnelles animations. Le DJ est sympas et compétant et nos voisins de table fort sympathiques. L'envol de lanterne chinoise est malheureusement rendu un peu moins spectaculaire par un peu trop de vent mais pour moi qui n'en ai jamais vu/fait, c'est deja très beau. Les mariés ont préparé une chouette ouverture de bal sur la musique de Grease (You're the one that I want, quoi d'autre). La playlist de la soirée leur ressemble et j'en danse une bonne partie. On fini dans les derniers (avec un peu de rangement) avant de se coucher vers les 4h30.

Dimanche 14 aout
On se décide à sortir du lit vers midi. Malgré l'heure tardive, je pique un bout de pain et un peu de Nutella pour apaiser mon estomac qui me reproche un trop plein de champagne. Ce sera juste des softs et un peu de bière aujourd'hui. Les invités arrivent assez rapidement et on passe à table vers 14h30. Ce midi c'est un des oncles de la marié qui gère et ce sont des frites et de l’entrecôte de bœuf. Les tranches sont si larges qu'elles dépassent des deux cotés de l'assiette mais comme la viande est excellente, j'en reprend même. En dessert c'est gâteau à la broche et j'en goute un bout pour ne pas mourir bête (mais bon c'est du gâteau). L’après-midi se passe en discussion et les invités s'en vont peu à peu. Je pars faire une ballade le long du ruisseau et je n'arrive pas a revenir par une autre voie, j'en récolte une robe trempée et des piqures d'orties mais quelques belles photos.





Avec la 20aine qui restent plus tard on se retrouve dans la piscine ou sur ses bords (comme c'est une piscine naturelle alimentée en permanence par l'eau du torrent elle est assez froide donc personne n'y reste bien longtemps). On joue au trouduc et on prend des polaroids que l'on rate à cause de trop de lumière. Les mariés se retrouvent à diriger un pèlerin de Compostelle qui, perdu dans les bois, s'est présenté à la porte du gite. Après une bonne douche on part pour se commander des pizza dans la ville d'à coté. Honnêtement elles ne sont pas terribles (trop de fromage par rapport à la tomate et à la garniture les rendent bourratives et écœurantes). monMari rencontre un certain succès en contant l'histoire de l'invention des crêpes à une petite fille fascinée. Le marié fait un concours de gobage de Flambi avec sa sœur (qu'il perd). Une dernière partie de carte (le menteur cette fois). Et on se retire dans nos chambres. En voulant regarder un petit truc à la télé avant de me coucher je tombe sur Le journal d'une ado hors normes et je me laisse entrainer jusqu’à 2h du matin.

Lundi 15 aout
Ce coup-ci on a mis le réveil. Après une petite douche et un rangement d'affaire nous retrouvons les invités restant de la noce au petit dej. Puis rapidement il faut partir (les au-revoir c'est nul). 2h de routes de montagne pour changer de vallée en passant par Lourdes (un 15 aout c'est encombré) et Bagnière-de-Bigorre.

 En chemin, le pic du midi

Arrivée à Asque à 12h20, pile pour l'heure du déjeuner chez les grands-parents de monMari. Après un repas froid mais fort copieux chacun sombre de son coté pour une courte sieste puis nous faisons à pied un tour du village. Il fait chaud mais le paysage est joli. Le grand-père de monMari nous raconte comment il s'est retrouvé de la famille dans le coin (et comment ils se sont décidés à y acheter une maison). Plus de 80 ans et pleins de projets en tête, ça fait du bien à voir.





Mais il est deja temps de reprendre la route pour l'aéroport. On prévoit de la marge, d'ailleurs un peu trop, mais heureusement on a des bouquins. L'avion part avec du retard mais arrive à l'heure (comme l'annonce le commandant de bord "c'est aussi notre dernier vol de la journée donc on va faire aussi vite que possible vu que nous aussi on veut rentrer chez nous"). Récupérés par la navette à Orly,  on reprend la voiture, retour maison. Dodo.

Mardi 16 aout
Rien de particulier à signaler au boulot, beaucoup de choses en attente pour le moment alors que l'on sait qu'on va finir par en avoir beaucoup trop. Un saut à la maison pour gouter/rangement/ménage/blog. Retour dans le sens inverse pour la Mazurka Republica. Quelques danses et de la discussion. Je ne rentre pas trop tard. Demain je me lève tôt.

Mercredi 17 aout
Le réveil qui sonne avant 7h du matin ça fait mal. Direction le médecin traitant de ma sœur (oui moi je n'en ai pas) pour qu'elle examine une marque rouge sur ma cuisse. Selon Sœur ça ressemble beaucoup à un érythème migrant (qui est le signal du stade 1 de la maladie de Lyme, qui n'est donc pas une bonne nouvelle) et elle a donc insisté pour que je vois quelqu'un. Pour moi ça ressemble certe mais il y a des différences et puis c'est en train de s'effacer et je n'ai pas souvenir de piqure de tique. Bref j'ai surtout pris rendez-vous pour la rassurer (et un peu moi vu qu'elle m'a fait flipper). Or c'est bien une maladie de Lyme. Je pars avec un traitement de cheval (3gr d'antibio par jour pendant 15 jours) et je dois je crois, une bonne bière à Sœur. Je passe à la pharmacie juste avant le boulot et j'enchaine la journée. On se retrouve à être programmées à la Mazurka Republica la semaine prochaine avec les Conteuses, ils avaient un trou et nous envie de faire une date. Après le boulot direction les quais de Seine, pour pique-nique et folk. V&V sont rentrée hier d’Italie et se joignent donc à nous. On fait quelques chansons des conteuses mais comme il y a cette fois pas mal de musiciens présents, on laisse rapidement place au bœuf instrumental. monMari s'isole à un moment donné à cause d'un coup de fatigue qui le rend presque malade et comme ça ne passe pas, je l'embarque dans la voiture et le ramène à la maison pour qu'on se couche tôt.

Jeudi 18 aout
Suite à l'annonce de ma maladie, je reçoit de nombreux messages de soutien sur fb. C'est là que je me rend compte que non, ce n'est pas une maladie anodine et que beaucoup de gens que je connais l'on eu, ou connaissent quelqu'un qui l'a eu. Je passe chercher le l'ultra-levure à la pharmacie (les antibios c'est un peu comme le round-up, ça détruit toutes les bactéries, y compris celles de la flore intestinales et du coup j'ai le ventre en vrac (oui je sais c'est pas ultra glamour)). Retour maison pour une soirée en amoureux devant Buffy contre les vampires (que monMari a envie de re-regarder et moi je ne dis jamais non a cette série).