jeudi 28 août 2014

Premiers pas en broderie Glazig


A noël dernier, ma marraine m'a offert un kit de broderie, édité par l'école de broderie d'Art Pascal Jaouen pour apprendre la broderie Glazig. Bien que n'ayant que moyennement envisagé de me mettre à la broderie auparavant, je me suis rapidement lancée dans ce projet parce que j'ai flashé sur les motifs souples et colorés proposés par ce courant particulier.
J'ai adoré les motifs figurant dans le livret et ceux que j'ai pu voir sur internet, moins celui du kit, notamment à cause de ses couleurs. J'ai trouvé qu'il y en avait trop et qu'elles partaient dans tout les sens mais, qu'à cela ne tienne, rien ne m'obligeait à les respecter scrupuleusement, le kit fournissant suffisamment de soie à broder pour réinterpréter le motif de nombreuses façons. J'ai donc modifié les couleurs, ainsi que certains points pour donner une importance plus grande au point kamm, le seul que je n'avais jamais essayé.

L'agencement de couleurs proposé par le kit


Le rendu final du mien
J'ai beaucoup aimé brodé, cela m'a détendu et c'est une occupation "à faire dans le métro" qui me change de la lecture. Non que je me lasse de lire mais parfois j'aime aussi faire autre chose. Je ne sais pas si je ferais quelque chose de mon petit motif. J'envisage de l'utiliser en applique sur un vêtement mais je n'ai pas encore trouvé celui sur lequel ce serait idéal. En le comparant au modèle du kit on voit bien que je suis débutante et que mes points ne sont pas encore réguliers mais j'en suis tout de même plutôt contente et n'ai pas envie de le laisser prendre la poussière dans un placard.
En attendant je suis en train de réaliser une nouvelle broderie directement sur un pantalon noir gâté par une trace de colle. Pour la suite je pense continuer ce type de broderie grâce aux catalogues de motifs proposés par le même Pascal Jaouen, que je devrais être capable d'utiliser maintenant que je connait les points de base du style et que je ne devrais pas tarder à acquérir tant ils me font de l'oeil.

mercredi 27 août 2014

American horror strory : Murder house


Chose promise, chose due, voici mes impressions sur la première saison de American Horror Story.
Foin de l'ambiance glauque de la Nouvelle Orléans, nous voici ce coup-ci à Los Angeles, ville des lumières et des faux semblants. On y assiste à l'arrivée de la famille Harmond, nos principaux protagonistes, qui viennent tenter de s'y recontruire une nouvelle vie et d'oublier l'ancienne après un drame qui a bien failli les briser.
Mais pas de chance, si la maison dans laquelle ils aménagent est immense, magnifique et bien en dessous du prix du marché, c'est parce qu'elle est... hantée. En effet, presque chacun des anciens propriétaire est passé de vie à trépas dans la Murder house et a vu son âme en rester prisonnière. Et si certains de ces fantômes ne sont même pas conscients qu'ils en sont, d'autres sont bien décidés à amener la vie des nouveaux propriétaires à épouser leurs intérêts, plus ou moins malsains. Ajoutez à cela des voisins intrusifs et flippant et vous comprendrez que les projets des Harmond ne vont peut-être pas se présenter tout à fait comme prévu.
Le sujet de la maison hanté étant un peu plus sensible pour moi que ne l'était celui des sorcières, cette saison m'a, en toute logique, beaucoup plus angoissée que la précédente. Cela dit, j'ai continué de dormir la nuit et je n'ai fait aucun cauchemar donc j'ai poursuivit mon visionnage, un peu d'angoisse ne me dérangeant pas, tant qu'elle n'empiète pas outre mesure sur ma "vraie vie".
Des deux saisons que j'ai vu d'American Horror Story, j'ai tout de même préférée celle des sorcières, sans doute parce que le sujet à été moins rebattu que celui des maisons hantées. Néanmoins, j'ai plutôt apprécié cette première saison, qui a ceci d'intéressant qu'elle vous laisse toujours dans l'expectative, ne sachant pas vraiment dans un premier temps quel personnage est un fantôme et lequel ne l'est pas. En effet, les fantômes ne se détachent en rien des vivants en ce sens qu'ils ont toujours des envies, des projets d'avenirs, qu'ils ne sont pas "fixé" mais que leurs personnalités continuent à évoluer en fonction du monde qui les entoure, quand bien même celui-ci se résume à l'espace clôt de la maison depuis leur mort. Cela me semble une façon plutôt originale de présenter le sujet (après je ne suis pas forcément une habituée des films de fantôme donc je peux me tromper), et la maison fini par ressembler à une sorte de colocation géante, qui ne se vide que le soir d'Halloween, seule nuit de l'année où les fantômes ont le droit de sortir se balader dans le vaste monde.
A sa manière la fin de la série est également une bonne surprise, présentant ce qu'on pourrait voir comme une sorte de happy end étrange et inattendu. Voila qui me rend curieuse de la saison qui manque encore à mon actif, celle qui se passe dans un asile et que je ne vais sans doute pas tarder à regarder.

mardi 26 août 2014

Mon mariage : le manger


J'adore la bonne nourriture et Amaël aussi.
Le repas du mariage faisait donc parti des choix les plus important à faire à nos yeux. Grâce à l'office du tourisme d'Erquy, nous avons obtenu rapidement une liste des traiteurs présents dans la région proche, à laquelle nous avons ajouté le nom du traiteur qui s'était occupé du mariage de ma cousine Katell, un repas dont nous avions un très bon souvenir.
Après cette étape de collectage, nous avons appelé chacun des noms de notre liste et pris des rendez-vous avec ceux qui étaient disponibles à la date fixée et intéressés par notre demande. C'est donc un an avant le jour J que nous avons rencontré trois d'entre eux.
Le premier nous proposait un repas qui sans avoir l'air mauvais, semblait si pantagruélique que nous aurions eu peur de voir nos invités exploser à la fin du repas comme dans Le Sens de la vie (le visionnage la vidéo en lien est fortement déconseillé si vous avez l'estomac sensible ou si vous êtes en train de dîner). Dommage car comme il nous semblait important de ne pas "gaver" nos invités, l'approche par la quantité ne risquait pas de nous convaincre
Les deux traiteurs restant en liste ont par contre été bien plus dur à départager. Le contact était bon, la nourriture également et les deux étaient près à s'adapter à nos envies afin de faire en sorte que notre mariage nous ressemble. Par exemple nous ne voulions absolument pas faire de "découpe du gâteau" car bien que ce soit sensément un passage obligé dans soirées de mariages, ce n'était pas notre truc et ne fonctionnait pas avec l'ambiance générale que nous voulions instaurer. Comme en plus nous ne sommes ni l'un ni l'autre des grands fan de gâteaux à la crème, le dessert était de toute manière un sujet épineux. Les deux traiteurs restant nous ayant chacun proposé des solutions inventives sur ce point, voila qui ne nous a pas reglé le problème du choix. Nous avons donc été jusqu'à la dégustation comparée pour nous décider et ils ont été départagés par leur... gratin dauphinois. En effet sur le reste de mets, tout était à la fois tres bon et très différent, vraiment impossible à comparer. Mais comme un des gratins c'est avéré plus léger et délicat que l'autre, c'est finalement ainsi que nous avons choisi. Comme quoi, ça a tenu à peu de chose.
Je vous donne en passant le nom de notre autre finaliste, car il possède un restaurant sur Erquy dont je vous conseille la visite : le Madloch
Mais c'est finalement le traiteur Corduan qui s'est occupé de notre repas de mariage. Et nous n'avons pas regretté notre choix car tout a été impeccable, du service rapide et aimable jusqu'à la nourriture excellente dosé dans les quantités parfaites. Il parait que les mariés mangent froid ou peu à leur mariage, je peux vous assurer que cela n'a pas été mon cas et que j'ai apprécié mon repas de mariage autant que mes invités. 

mardi 19 août 2014

Les Gardiens de la galaxie


Ce week-end, pour faire une pause dans notre bricolage (on fait du carrelage, c'est une première pour nous donc, ça prends du temps de faire ça bien), nous sommes allés au cinéma pour la première fois depuis longtemps. Malgré la mauvaise surprise des augmentations tarifaires (11,20 euros par personne, sérieusement !) nous avons tout de même pris nos place pour voir Les Gardiens de la galaxie, en 2D (par égard pour mes migraines) et en VOSTFR (on a la chance d'y avoir accès donc on en profite).
La première chose qui m'a frappé dans ce film c'est la BO. Un film qui débute sur 10cc ne peut pas être foncièrement mauvais (même s'ils auraient bien sûr dû choisir Dreadlock holiday plutôt que I'm not alone). Le reste des musiques se situe dans le même registre pop-rock des années 70, pour des raisons de scénario et pour mon plus grand plaisir. Loin de juste décorer, elles sont présentes parce que les personnages les écoutent et influencent donc vraiment leurs actions, en plus de se marier étonnamment bien avec l'univers de SF développé.
Les nouveaux super-héros que nous propose Marvel dans ce film sont à 100 lieues des proprets Avengers. En effet l'histoire prends place dans une galaxie "far far away" et nos héros sont tous de fringuants extraterrestres... hors la loi. Tout d'abord à la poursuite les uns des autres, c'est une fois en prison qu'ils se découvriront un but commun et s'allieront pour le meilleur, le pire et le plus grand bonheur des spectateurs.
Le film est très drôle et joue sur le décalage constant entre les cultures des différents personnages. En effet si on peut regretter que le côté "Alien" soit peu développé au niveau physique, tout les êtres que l'on croise étant peu ou prou humanoïde, voire carrément humain avec juste des couleurs de peau inhabituelles, il est par contre bien présent au niveau culturel et mental. Voir notre seul personnage d'origine terrestre s'échiner à expliquer des expressions pour nous évidentes et faire des références pop-culturelles complètement absconses pour ses comparses est d'ailleurs l'un des ressorts comique les plus usité et les plus efficace du film.
Un autre point fort sur lequel s'appuie le film est une franche auto-dérision. Si nos héros sont parfois "héroïques", volontairement ou non, ils ne manquent jamais alors de le souligner ou de s'en moquer. Et s'ils ne vont pas jusqu'à briser le 4ème mur, ils semblent parfois ne pas en être bien loin.
En s'appuyant sur ces deux piliers humoristiques et sur des personnages hauts en couleurs, Marvel nous offre ici un film rafraîchissant, qui se distingue sans mal de l'amas de film de super héros de ces dernières années dont avouons-le, on commence un peu à se lasser.
Pour ma part je suis devenue une grande fan de Groot, sans doute mon personnage préféré de toute la carrière de Vin Diesel, mais j'ai également bien accroché aux autres personnages de l'équipe et je serai ravie de les retrouver tous dans le second opus de leurs aventures qui ne manquera bien sûr pas de se profiter à l'horizon prochainement.

vendredi 15 août 2014

Agents of S.H.I.E.LD.


Mon mari, (hey je peux dire mon mari maintenant ! (Là je saute sur place en claquant des mains comme une otarie, je vous le dis parce que vous ne pouvez pas le voir et que j'ai surement l'air débilement drôle). Mon mari disais-je donc, est un grand lecteur et fan de comics, avec une préférence marqué pour Daredevil (non le film ne compte pas, il n'existe pas) et les X-Men (non les films estampillé "Wolverine" n'existent pas non plus). Impossible donc pour nous de rater la série Agents of S.H.I.E.L.D. créé par Marvel et mettant en scène une équipe de l'agence de renseignement spécialisée dans les phénomènes inexpliqués.
On y suit une équipe d'enquêteurs menée par Phil Coulson, oui ce personnage qui est mort dans le film Avengers, mais qui ne l'est visiblement plus. Il faut savoir qu'il est très courant dans les comics d'assister à la réapparition d'un héros mort, donc même si à nous ça nous fait bizarre, ça n'a en réalité rien de vraiment particulier. Outre Coulson, l'équipe comporte deux gros bras : Grant Ward et Mélinda May (jouée par Ming-Na que je suis ravie de retrouver ici, bien loin d'Urgence), deux gros cerveaux : un physicien : Léo Fitz, et une biologiste : Jemma Simmons, mais qui sont tellement inséparables qu'ils ont hérité d'un désignateur commun : Fitz-Simmons. À ces cinq-là vient se greffer une hackeuse particulièrement douée : Skye, qui apparait dans le premier épisode en tant qu'antagoniste mais s'intègre rapidement à l'équipe.
La première partie de la saison se compose d'épisodes distincts, chacun présentant une enquête indépendante. C'est très classique (assez années 90 dans l'esprit) et explique sans doute l'accueil assez tiède qu'a reçu la série lors de sa diffusion. Heureusement au bout d'un moment on se rends compte que la plupart des cas traités sont liés les uns aux autres et la série prends une allure plus actuelle avec des épisodes qui ne peuvent plus se passer les uns des autres et forment une intrigue commune. Cette deuxième partie de saison est liée aux éléments présentés dans Captain America 2, il faut donc vous assurer de l'avoir vu ou, comme moi, vous devrez vous arrêter au milieu de la saison pour le regarder (je ne l'ai pas aimé, mais c'est une autre question).
Bien sûr la série est bien moins spectaculaire qu'un film Marvel, ce n'est pas le même budget mis en jeu et ça se voit. Cela dit, elle se développe du coup d'une toute autre manière et profite du temps qui lui est imparti, bien plus important que pour un film, pour se concentrer sur ses personnages et leurs relations. J'ai beaucoup apprécié cet aspect que j'ai trouvé très réussi et dans lequel il m'a semblé retrouver la "patte" Whedon dans ce qu'elle a de plus caractéristique. Je me suis du coup beaucoup attachée aux personnages et l'un des retournement de fin de saison (que je ne vous dévoilerai pas) m'a beaucoup affectée (je suis dégoûtée) quand bien même il est bien pensé et crée un vrai enrichissement et de l'histoire et des personnages. Les "méchants" ne sont pas non plus en reste, et sont suffisamment bien développé pour qu'on les apprécie eux aussi d'une certaine manière. Dernier point positif, caractéristique de Whedon à nouveau, la féministe en moi se réjouit de voir une série qui présente des personnages féminin à égalité de compétence et d'intérêt avec les personnages masculins et passe haut la main le test de Bechdel, ajouté à des personnages masculin subtils et non virilisés à outrance. Chaque personnage y est vraiment traité de façon individuelle, comme une entité dont le genre n'est qu'un composant parmi de nombreux autres. Comme c'est encore malheureusement trop rare, je trouve nécessaire de le saluer, ça fait un bien fou.
J'attends donc la saison 2 de Agents of S.H.I.E.L.D. avec impatience, pour y retrouver les personnages, amis ou ennemis, auxquels je me suis attachée.

mardi 12 août 2014

Les années 50 au Palais Galliéra - musée de la mode

Samedi dernier je suis allée voir l'exposition temporaire actuellement en place au musée Galliéra, consacrée à la mode féminine en France dans les années 50. Qui dit années 50 dit New look et donc des robes, des robes, et encore des robes. Le musée de la mode démontre une nouvelle fois son flair avec une exposition qui s'inscrit pile dans l'air du temps. Qui est passé devant un magasin récemment n'a en effet pas pu manquer l'engouement renouvelé pour les robes "corolles" que l'on voit ressortir un peu partout.

Les fameuses robes de l'après-midi de forme "corolle"

L'expo est très belle et si vous en avez l'occasion, je vous conseille vraiment de vous y rendre. Outre le nombre impressionnant de pièces exposées (j'ai beaucoup apprécier de voir plus de vêtements que de photos et de vidéos, ce qui n'est malheureusement pas si courant dans les expositions sur la mode), le musée a fait le pari de faire confiance à la retenue de ses visiteurs en ne mettant pas les éléments exposés sous vitrine. Il est bien sûr interdit de les toucher mais on peut ainsi plus facilement observer les détails de couture, et le rendu des matières n'est pas gâché par les reflets du verre. 
L'exposition passe en revue une décennie de mode, de 1947 à 1957, de la révolution stylistique initiée au sortir de la guerre par Christian Dior jusqu'à la disparition de ce dernier. Pour autant l'exposition est loin d'être uniquement consacrée à la maison Dior et présente des travaux de nombreux autres couturiers plus ou moins célèbres de l'époque. Chaque salle y est consacrée à un usage : robes d'après-midi, du soir, de cocktail, etc. et présente en son sein les différents courants stylistiques et évolution de la mode au cours de la période. 

Les robes du soir.

Les robes de cocktail.

La robe de plage d'Hermès sur laquelle Soeur à flashé.

Ma robe préférée, une robe d'après-midi de Madame Grès dont je suis de toute manière une fan absolue, 
j'adore tout ce qu'elle a pu faire.

Comme pour beaucoup d'expositions consacrées à la mode, je suis ressortie de celle-ci avec l'envie de me transformer en Cat's eyes pour voler la moitiés des tenues présentées ou à défaut avec celle de me remettre sérieusement à la couture jusqu'à être capable de produire de telles beautés pour agrémenter ma garde-robe. Si j'arrive à remplir l'un ou l'autre de ces objectifs, je vous tiens au courant bien sûr.

exposition jusqu'au 2 novembre 2014
Palais Galliéra - Musée de la mode
10 av. Pierre 1er de Serbie - Paris 16e

lundi 11 août 2014

Une journée sur l'île de Bréhat

Bien qu'allant en vacances dans les Côtes d'Armor depuis ma prime enfance, origines familiales locales oblige, je n'avais jamais mis les pieds sur l'île de Bréhat jusqu'à cet été. Nous en avions parlé plusieurs fois pourtant, mais il a fallu qu'une amie japonaise fasse le voyage pour que nous nous décidions finalement à concrétiser l'idée. Nous avons profité qu'une partie des invités du mariage soient encore sur place pour organiser une "sortie de groupe" et nous sommes partis pour Bréhat le mercredi suivant le jour J.
Nous avons donc pris le bateau-navette qui dessert l'île au départ d'Erquy deux fois par semaine et avons subit pendant 1h15 les assauts d'une mer capricieuse. Moi qui ne suis jamais malade en bateau il s'en est fallu de peu que je ne fasse cette fois mon baptême à force de voir les gens vomir autour de moi. Apparemment il est très rare que la mer soit à ce point agitée à cette période de l'année et l'équipage lui-même était un peu dépassé par les événements et bien désolé pour nous. C'est donc trempée comme une soupe et un peu nauséeuse que j'ai posé mon premier pied sur l'île de Bréhat.

Au débarquement, une première vision de l'île

Au bout du long chemin, nous arrivons au port principal.

La mer étant basse, notre point d'amarrage se trouvait à la pointe de l'île et nous avons emprunté un long sentier zigzagant de béton pour atteindre le point de départ des visites. Nous avons pu constater dés le premier abord que le micro-climat tant vanté de l'île n'est pas une légende, grand soleil et air doux, il y fait facilement 3 à 5 degré de plus que sur le continent.

Un bateau qui s'est visiblement perdu, en plein milieu des terres

Au premier plan, le bassin de rétention du moulin de mer, au dernier plan, 
la côte de Paimpol, entre les deux, les circonvolutions de l'île.

L'île est toute petite, elle fait à peine 1,5 km de large pour 3,5 km de long, on peut donc facilement en faire le tour en une journée. Les points principaux à visiter sont disséminés dans toute l'île si bien que l'on peut admirer le paysage et la végétation exceptionnelle de l'île en se rendant de l'un à l'autre. Bréhat n'est pas en effet surnommée l'île aux fleurs pour rien et la luxuriance des végétaux est proprement impressionnante. De plus comme c'est le cas pour beaucoup d'îles, la petite superficie associé à l'insularité crée un paysage qui change avec une rapidité stupéfiante et on passe en moins d'un kilomètre d'un rivage boisé tel une pinède à une lande battue par les vent.

Tout au nord de l'île, les visiteurs ont construits de petits cairns 
entre la lande et les falaises.

Sur un bord de plage, une tourelle se dresse, défendant une maison invisible.

En regardant le large, on se croirait presque seul.

Malheureusement, si l'île est très belle, sa beauté est aussi connue qu'elle est courue. Il y donc tant de touristes en visite qu'il est proprement impossible de s'isoler, où que vous alliez vous aurez toujours un groupe de visiteurs devant vous et un autre derrière, à portée de vue et de voix. J'avoue que je n'étais pas préparée à cela car je ne pensais pas que l'île était à ce point touristique et/ou à ce point petite. J'ai du coup eu du mal à en faire abstraction pour profiter à fond de la visite et j'ai pris très peu de photos car il était quasiment impossible de capturer un point de vue qui m'engloberai pas une dizaine de gens-à-sac-à-dos-fluo.

Disséminés tout les longs des côtes, des plages minuscules et des voiliers qui attendent la mer.

Jolies maisonnettes, fleurs et touristes, vous êtes à Bréhat.

Une visite à faire donc, mais hors saison et en étant prévenu qu'on en partagera la découverte avec nombre d'autres touristes.

mercredi 6 août 2014

American Horror Story - Coven


J'ai un rapport un peu bizarre avec le genre de l'horreur. C'est à dire que quelque part c'est quelque chose qui me fascine vraiment, mais à la fois je n'aime pas du tout avoir vraiment peur. Je desteste les "jump scares" et je ne vois quasiment jamais de film estampilé "horreur" au cinéma. Par contre il y a dans la mecanique du genre quelque chose qui me fascine complètement, j'ai beaucoup aimé le premier Saw (même si je n'ai pas vu les autres) et ça fait un looooong moment que j'ai envie de voir Cube sans trouver le temps. C'est sans doute mon coté voyeuse-malsaine qui cherche à s'exprimer de temps en temps je ne vois que ça.
Du coup quand j'ai entendu parler d'American Horror Story, j'ai eu très envie de regarder la série. Seulement n'ayant pas envie d'avoir la trouille, j'ai décidé de commencer par visionner la saison 3 qui se centre autour du thème de la sorcellerie soit un truc qui ne me fait plus flipper depuis que j'ai lu les livres de Pierre Gripari. Si je n'ai ni cauchemar ni trouble du sommeil durant ce visionnage, il sera toujours temps de regarder ensuite la saison 1 (maison hanté) puis la saison 2 (asile psychatrique), dans l'ordre croissant des sujets me faisant peur.
La saison 3 de la série : Coven, prends place, comme son nom l'indique, au sein d'un "couvent" de sorcières à la Nouvelle Orléans (comme toute les personnes ayant grandi dans les années 90, j'adore cette ville depuis que j'ai lu Anne Rice, ça tombe bien). On y suit l'assension de jeunes sorcières découvrant leurs pouvoirs, autant que la lente chute de la "suprême" du couvent que ses pouvoirs quittent peu à peu pour se transmettre à la nouvelle génération, ce qu'elle prend, il faut le dire, plutôt mal... (c'est un euphemisme).
L'histoire tourne rapidement au jeu de massacre, mais, le pouvoir de résurection faisant parti de l'attirail de certains des personnages, la mort ne prends que bien rarement un aspect définitif.
J'ai beaucoup aimé cette série, je ne sais pas s'il en sera de même pour les autres saisons mais j'ai trouvé celle-ci très réussie. L'ambiance est glauque et angoissante mais en dehors de ça, la série ne fait pas particulièrement peur. Les personnages sont intéressants, ambigus et fouillés. On les voit perpétrer d'horribles forfaits et pourtant, je n'ai jamais réussi à les détester, pire encore, j'ai développé pour la plupart d'entre eux une étrange empathie et même la plus machiavélique d'entre elle m'a touché par ses faiblesses et ses passions. La seule qui a échappé à mon affection reste le personnage de Madison, mais j'ai toujours détesté les gamines gâtées et capricieuse, donc rien d'étonnant à ce que je n'ai eu pour elle qu'agacement et indiférence.
Cerise sur le gâteau, j'ai découvert le groupe Fleetwood Mac grâce à l'un des personnages de la série qui en est fan, et j'aime beaucoup. Une bonne BO est toujours un plus dans une série.
Convaincue par la saison 3, je vous dis donc à bientôt pour mes impressions de la saison 1.

mardi 5 août 2014

La neuvième vie de Louis Drax

On ne m'a pas prété La neuvième vie de Louis Drax en me disant que c'était un livre qui fait sourire, et on a bien fait.
Louis Drax à neuf ans et un sacré historique d'accidents, comme s'il les attirait. Mais ce n'est que  lorsque le dernier de ces accidents le plonge dans un profond coma, que la neuvième vie de Louis commence. Un médecin somnambule, un père disparu, une mère qui a le monopole du chagrin, un psychiatre alcoolique, une inspectrice soupçonneuse, un service entier de comateux, un incendie en approche et trois bonzaïs, voici entre autres, ce que l'on peut trouver dans l'entourage de notre héros, qui lui, s'avère être bien absent du livre qui porte son nom ou plutôt présents/absent puisqu'inconscient.
J'ai plutôt bien aimé ce livre. Si les parties racontées à la première personne par Louis lui-même m'ont souvent agacée ou effrayée dans un premier temps, j'ai fini par me laisser toucher par cet enfant étrange. Et si son médecin, notre héros en second, m'a donné sérieusement envie de lui arracher la tête pour ce qui concernait sa vie privée, j'ai par contre beaucoup apprécié son optimiste et la douceur dont il fait preuve envers ses patients comateux. Si un jour je tombe dans cet état, c'est de cette façon que j'aimerai que l'on s'occupe de moi.
Je ne peux pas vous en dévoiler beaucoup plus de l'intrigue sans prendre le risque de vous gâcher la lecture mais je peux vous dire que j'y ai aussi beaucoup apprécié le fait que le lecteur se rende compte avant les personnages de la "vérité". Outre que c'est ce qui permet au livre d'être dur sans être insupportable, j'avoue que je n'aime de toute manière pas me faire "mener en bateau" par l'auteur d'une fiction (mais ça c'est personnel, c'est sans doute pour ça que je n'aime pas les polars d'ailleurs). L'essentiel dans un livre avec un secret / un mystère, ce n'est pas pour moi le secret en lui-même mais plutôt le cheminement permettant d'y arriver, que ce soit celui du lecteur ou celui des personnages. C'est cela qui pour moi fait un bon livre / film : des personnages dont le cheminement nous intéresse et nous guide au cours du notre. Un auteur qui n'arriverai pas à me faire me sentir concernée par le sort de ses personnages m'aurai ainsi perdue au-delà de toute espérance en tant que lectrice.
Dans le cas de La neuvième vie de Louis Drax, le pari est réussi.

"Il paraît que les chats ont neuf vies, me racontait maman, parce que leur âme s'accroche à leur corps et refuse de lâcher prise. Si tu étais un chat, Louis, tu aurais déjà utilisé huit des tes vies."

vendredi 1 août 2014

Mon mariage : les alliances

Lorsque l'on fait de la reconstitution historique, on finit par connaitre un certain nombre de personnes qui vivent de l'artisanat, ou qui en tout cas, tentent leur chance dans ce domaine. C'est le cas de notre amie Lucile, qui venait tout juste de lancer Le bijou historique lorsque nous lui avons annoncé notre mariage. Bien que cela ne soit pas tout à fait son domaine d'expertise, elle accepté de réaliser nos alliances. Après nous avoir écouté et guidé dans toutes les étapes de conception, du dessin de la forme au choix des métaux et des pierres, elle a donné vie à nos précieux grâce à ses outils magiques : moules de cire prototypes, fonte, sertissage et finition, jusqu'à les sortir de l'atelier, magnifiques et neufs dans leurs écrins noirs, prêts à nous voler notre place de vedette pour le jour J.
Nous voulions que la forme de notre alliance s'inspire de celle de notre bague de fiançailles, qui pour le coup, est la même pour chacun de nous, mais nous sommes partis dans deux directions complètement différentes.

La fameuse bague de fiançailles dont tout est parti.

Amaël en a conservé la couleur et le côté ajouré avec une tresse à quatre brins d'or blanc qui vient s'écarter en ovale sur le devant.

L'interprétation de Monsieur...

De mon côté j'ai conservé l'idée d'une vague ondulante à trois brin, mais qui sur l'alliance se compose d'or et s'entoure autour d'un anneau d'opale bleue.

... et celle de madame

Voila pour nos "liens d'or qui durent jusqu'à la mort". Trois semaines après l'avoir enfilé à mon doigt, je ne me lasse pas de toucher la mienne et d'en scruter les moindre reflets, et à vrai dire, je compte bien ne jamais m'en lasser.