jeudi 23 février 2017

La vie pas à pas 2017 #7

Lundi 13 février
Micro répète, raviolis à la mozzarella et grandes discussions. Les brassard pour dimanches prochains sont prêts et je récupère l'affiche des Gigolunes.

Affiche réalisée par Claire

Mardi 14 février 
C'est la St Valentin, mais c'est surtout mon rendez-vous pour faire le bilan de mes trois premiers mois de sport. J'en profite pour exclure le rameur de mon entrainement. Pour se venger, le dernier quart d'heure de rameur bousille mes écouteurs. Groumpf. Après le manger je regarde Starship Troopers que je n'avais jamais vu. Ça me fait me coucher tard mais franchement, ça en valait la peine, c'est carrément à voir.

Mercredi 15 février
Un rendez-vous avec une copine conseillère en patrimoine pour choisir des placement. Pour la retraite et pour une assurance vie sans doute. J'apprends qui existe aujourd'hui des label écologiques et sociaux qui permettent de s'assurer que son argent sert à financer des projets non polluants et équitables, rassurant non ? Après des discussions avec Soeur sur le choix de la forme pour faire une jupe avec le tissus ramené du japon, il est temps de se lancer. J'utilise pour la première fois la roulette à patron que j'ai récupérer de mon Papi, effectivement ça facilite grandement la vie (couper le papier pour le patron reste moins flippant que de couper le tissus de toute manière...

 Le modèle élu

 Le patron découpé

Jeudi 16 février
Travail sur mes graves qui se sont pas mal améliorés depuis mon passage chez l'osthéo apparemment c'était pas pour rien. Un petit diner avec Flo et un Quiet tout tranquille où on discute bien plus qu'on ne chante. Je fini La Supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l'apocalypse, rude mais nécessaire. Je sens que je vais lire de la romance pour m'en remettre.


Vendredi 17 février
Ce soir aussi c'est repetition. Pour le coup on est plutôt efficaces. MonMari vient me chercher pour le retour. Je n'arrive encore pas à me coucher tôt. 

Samedi 18 février
Après une semi-grasse matinée bien mérité, on retrouve môman chez Soeur pour déjeuner. Après ça direction l'exposition Tenue correcte exigée aux Art Déco. Sauf qu'il est déjà 16h et qu'il y a visiblement 1h30 de queue avant de rentrer dans l’exposition, sans doute la faute à l'exposition sur le Bauhaus qui entre dans sa dernière semaine. Aucune de nous n'ayant envie de faire la queue, on se replie vers le musée du Louvre et on décide de visiter le département des objets d'art (à laquelle personnellement, je n'avais jamais encore jeté un œil). En commençant par les appartements que Napoléon III s'était fait construire dans le palais.
Et bien, on peut dire qu'a côté de ça, le château de Versailles est sobre, c'est une avalanche de dorures, de fauteuils géants et d'angelos attachés au plafond, mais comme une petite image vaut mieux qu'un grand discours, je vous laisse savourer...


 On a compté 20 lustres dans cette pièce, oui oui 20...

Nous passons ensuite dans le département des objets à proprement parler et j'avoue que nous y passons beaucoup de temps à rire, les objets d'usage lors de la restauration sont certes des chefs-d’œuvre d'artisanat mais il sont souvent d'une kitcherie dégoulinante à vous plier de rire. 
Exemples :

 Oui cette table de toilette a des pieds en cristal

 La forme est belle, mais surtout ne pas regarder les détails...
Pourquoi se contenter d'une couche de porcelaine quand on peu en faire deux, dont une ajourée ?

Soyons honnêtes, parmi ce fracas grandiloquent de mauvais goût, je retiens quand même quelques très jolis objets dont l’intérêt n'est pas que technique. Pour vous faire votre propre opinion, je vous invite à aller visiter cette partie du musée si vous en avez l'occasion, ou, si cela vous est difficile, à jeter un œil sur le site du musée qui est très bien fait (toutes les photos viennent de là).
Je vous met quand même deux petits exemples de choses que j'ai aimé.


 
En sortant je passe prendre un thé chez Sœur et récupérer monMari qui a passé son après-midi a battre son beau-frère au jeux vidéos. Puis direction Montreuil pour un bal. Le Vilain Supplice c'est bien, et En Bal ce soir également. Quand les Four Guys finissent avec un Bal limousine, une danse que j'aime beaucoup mais qu'on n'a pas souvent l'occasion de danser, je suis bien contente d'être restée jusqu'à la fin (mais quand je me couche à 3h du mat, je me dis que demain je vais le regretter).

 
Dimanche 19 février
Aujourd'hui aussi je déjeune avec Môman et Soeur (et sa petite famille). Puis direction les Grands Voisins où Les Conteuses donnent une initiation et un bal cette après-midi. En arrivant on sent tout de suite que c'est un lieu à la mode, et c'est plein de monde !
Résultat on fait la balance devant des gens encore attablé devant la fin de leur brunch, visiblement fascinés par la vielle à roue de ma-vielliste-chérie, la voila photographiée sous toutes ses coutures par des portables aussi vite sortis que ré-empochés. Heureusement pour l'initiation on dispose d'un micro casque car il y a plein de volontaires du public. Le bal également on est aidé car il y a plein de gigolunes qui sont venus (si vous ne vous souvenez pas de ce que c'est je vous laisse remonter à lundi). C'est lorsque l'on a un gros gros soucis au tout début du set que l'on peut juger nos progres et notre professionnalisme, en l’occurrence une corde de la harpe se fait la malle et il nous faut enchainer les chansons sans instruments jusqu'à ce que la prof de harpe de Clémence qui par chance était présente, prépare une harpe de rechange (qui était là par miracle) et que nous puissions reprendre le cours normal du set (enfin pas tout à fait car il nous faut faire du plus facile au plus dur pour que Clémence prenne tranquillement son nouvel instrument en mains). Dans intervalle pas de panique sur scène, pas de perte d'énergie ou de déconnexion avec la salle, je suis fière, très fière de nous. Toutes ces émotions se finissent autour d'un verre de rouge et un hot-dog avec quelques amis. Nous sommes crevés mais le jeu en valait la chandelle car faire un bal dans ce genre de lieu permet de toucher des gens extérieurs aux bals habituels (ce qui est bien et pour le groupe, et pour le milieu folk en général). J'aide Clémence à ramener toutes les affaires chez elles et monMari vient m'y chercher. Je suis proprement épuiser, ça ne va pas être évident de commencer la semaine comme ça.

vendredi 17 février 2017

La vie pas à pas 2017 #6

6 février
Pour être capable de râler quand quelque chose s'améliore parce que "c'est dégueulasse pour les gens à qui s'est arrivé avant", je me demande s'il faut être vraiment malheureux dans sa vie, ou tout simplement profondément aimer se plaindre.
Ce soir on danse pour aider à la mise en place des chansons de la FRAP (le groupe de monMari) comme on a nos repet le même soir, je n'avais pas entendu ce qu'ils font depuis un moment et ça a beaucoup progressé. 

7 février
Ce soir c'est bal. D'habitude j’évite ceux du mardi soir car c'est un des deux soirs dans la semaine réservé à la maison ou au sport mais là c'est le duo Corbefin-Marsac qui est en déplacement à Paris et ça, ça ne se rate pas. 

8 février
Ce soir c'est sport. Rendez-vous pris la semaine prochaine pour faire un bilan et remodifier les entrainements. Comme je n'ai pas envie de me coucher je regarde Sexe entre amis (j'ai pas non plus envie de me prendre la tête j'avoue) et donc c'est mieux que Sex friends qui était sorti quasi au même moment avec quasi le même sujet (et que j'avais déjà vu).

9 février
Heures sup. Chant indien. Quiet man. 

10 février

8 harpes sur scène en première partie avec l'école de musique, quand même.

Bal à Villebon-sur-Yvette avec Ciac Boum, et Ciac Boum c'est genre un de mes trois groupes préférés en folk. Et ça ne se dément pas. Ça plus une des rares occasions de l'année de danser maraichine et bal limousine. Bon je me plante presque systématiquement de cercle et me retrouve dans des cercles tous mou, ou bien ou je suis la seule à savoir les pas. Mais ça n'arrive quand même pas à entamer mon plaisir. 

11 février
Première vraie vraie grasse mat' depuis longtemps, je me réveille à 13h. Ce week-end c'est mon dernier Noël de l'année 2016 (comme quoi il n'y a pas que moi qui suis en retard). Avec ma belle famille. Au menu de la fondue bourguignonne et en cadeau des gobelets de la bonne taille pour la reconstitution médiévale, des boucles d'oreille et des bottes en cuir, risqué mais réussi, elles me plaisent et sont à ma taille.

12 février
Mauvaise nuit, trop chaud. Et réveil un peu brutal de la part de mon neveux (il a 2 ans, difficile de lui en vouloir). Des huitres, des coquilles St Jacques et du rôti de veau. Atelier sieste pour tout le monde sauf pour moi cet après-midi. Je me contente de finir mon livre ce qui fait que je fini le tome 22 de la Roue du temps alors que la fin du cycle n'est pas encore traduite en français. Je suis trop triste... Physiquement, je suis toute cassée, je crois que j'aurai du dormir moi aussi. Ce soir je regarde Labyrinthe et ça n'a pas très bien vieilli. Intéressant à voir pour ma culture et bourré de trouvailles esthétiques qui n'ont pas du être facile à mettre en place, je suis clairement trop vieille pour m’intéresser réellement à l'histoire que ça raconte.

lundi 13 février 2017

La vie pas à pas 2017 #5

30 janvier
Repet. Avec ma voix qui se casse et des quintes de toux incontrôlable, impossible d'enregistrer quelque chose correctement. Heureusement que la semaine prochaine la repet saute, ça me permettra de me remettre tranquillement.

31 janvier
Toute seule je n'ai pas le courage d'aller au sport. Je fais de la couture par contre et surtout des teintures qui attendaient depuis un moment. Une robe jaune devient bleue foncée et c’était une vraie bonne idée.

1er février
Je retrouve miss Coco pour diner dans le quartier indien à cote de la gare du nord. Ce sera au Krishna Bhavan un restaurant végétarien. Après avoir longuement hésité je commande du dhal palak (épinard et lentilles aux épices ce qui est toujours un bon choix). Quelques heures de discussion à bâtons rompus et toujours fatiguée par ma crève je rentre tôt. 

2 février
Je commence enfin à mieux dormir la nuit. Ça devrait aider à ce que je sorte enfin de ce rhume. Je rentre directement après le cours de chant indien (vous remarquerez que je fais pleins d'efforts pour me reposer).

3 février
Je repasse à la maison manger une petite soupe avant de repartir pour le Ciné Léon du mois. Un documentaire auto produit sur la partie amazonienne du Perou.

 
Si vous aviez des idées romantiques sur le pays il est temps de vous en débarrasser. Comme souvent sur ce genre de sujet qui cristallise les opinions le public préfère valoriser les propres opinions bruyamment pendant la discussion qui suit que de poser des questions de précision au réalisateur. Dommage mais guère surprenant. 

4 février
Debout la dedans. Aujourd'hui on déménage la sœur de monMari (oui c'est la maison où je vais aider pour les travaux depuis deux mois et non, les travaux en question ne sont pas du tout finis). Cartons, meuble et sacs, on descend tout de 3 étages, heureusement que l'arrivée est au rez-de-chaussée. Comme dans beaucoup de déménagements ce n'est pas le mec qui roule le plus des mécaniques qui se farci les aller-retour de montée d'escalier.



A 15h on file direction l'AG de la Maisnie des Griffons. On est en retard mais on a à priori pas raté grand chose. Je crois que tous les ans on aborde les mêmes points à l'AG, c'est pas que l'on n'avance pas sur les sujets mais disons qu'on n'est pas rapides. Ensuite c'est mangeaille et discussions détendues. On est crevés donc on ne se rentre pas trop tard. A minuit au lit un samedi soir, c'est officiel on vieillit. 

5 février
Comme c'est pas la super forme, ni physiquement, ni vocalement, j’hésite sur quoi faire de mon après-midi. A la fois je sens bien que je vais péter un plomb si je me contente de rester chez moi, à la fois aller au cours de chant de Catherine Perrier avec la voix dans les talons ou au super bal des rencontres de violon en IDF avec les jambes qui tirent ce ne sont pas des bonnes idées. Au final ce sera le bal mais sans y danser beaucoup (il y a des copains et la musique est bien donc c'est pas grave). En rentrant on mange léger et je regarde Victoria, les jeunes années d'une reine avant de dormir (et c'est plutôt bien).

mercredi 8 février 2017

Nerve

Ça c'est le genre de film que j'avais envie de voir mais comme un film rapide que j'oublierai vite. La bande annonce qui promettait une bluette sentimentale sur le fond de défi débile et le casting pistonné : Emma Roberts (nièce de Julia) et Dave Franco (frère de James) ne me faisait rien miroiter d'autre. Et puis on m'a dit que c’était bien et comme de toute manière j'aime bien les bluettes sentimentales, je me suis lancée et ouah la claque. L'histoire c'est celle de Venus (alias Vee), 18 ans et connectée comme nous pouvons tous l’être, qui hésite entre prendre son indépendance et continuer à soutenir sa mère qui n'a plus qu'elle, écrasée par sa meilleure amie qui joue la star pour se faire valoir, elle réagit à une maladresse de trop en s'inscrivant en tant que joueur à "Nerve" un jeu ou relever des défis vous permet de gagner de l'argent de plus en plus à chaque réussite (mais si vous échouez à un ou abandonnez alors vous perdez l'argent engrangé depuis le début). Face à des défis de plus en plus durs, le nombre de joueur diminue... jusqu’à la finale.
Alors par où commencer. Évacuons le facile, les acteurs font le job, la mise en scène est maligne, à l'instar de ce qui se fait ces dernières années quand on parle de nouvelles technologie (la camera passe à l’intérieur de l’écran de l'ordinateur ou navigue au sein du réseau internet), alterne entre les points de vue, c'est bien fait et ça fonctionne. Ma suspension d’incrédulité à tremblé à l'apparition de drone à un moment donné comme un Deus ex machina du pauvre (ceux qui verront le film sauront d’où je parle) mais dans l'ensemble elle a tenu bon.
Maintenant le vrai sujet du film. Au fur et à mesure de l'avance du jeu, le classement des joueurs se fait par leur nombre de "Voyeurs" (quand on rentre dans le jeu on doit choisir l'un ou l'autre). De plus en plus présents sur l'application (en bas a droite de l’écran on voit s'afficher leur nombre), ils sont aussi de plus en plus présents dans la vrai vie, les héros rencontrant à chaque coin de rue des personnes qui les filment avec leur smartphone, de plus en plus nombreuses, menaçantes par leur masse, anonymes. De la même manière. L’algorithme du jeu utilise toutes les infos que le joueur a mis sur le web pour lui créer des défis, et Dieu sait qu'on en met des infos sur nous sur les réseaux, tu est maniaque, soit sure que tu rampera dans un égout à un moment donné sinon il n'y a pas de défi. Mais la programmation de l'appli est participative, chaque observateur qui le souhaite est partie prenante. Effet de foule aidant, la machine s'emballe sous la pression des bourreaux-voyeurs, protégés par l'anonymat du net et par la distanciation de la réalité qu'il crée. Vous ne vous êtes jamais demandés comment on en arrivait aux menaces de mort émises entre deux lol sur youtube ou twitter, ce film décrypte la machine pour vous.
Et c'est bien fait, crédible et pas lourd d'explication. Le film ne prend pas ses spectateurs pour des idiots, on vous explique le dark web et le fonctionnement du participatif en deux phrases que le geek de service (sans lunettes mais quand même avec une chemise à carreau) adresse à deux autres personnages, et scoop ! Ça suffit amplement (même si c'est probablement hyper approximatif).
Bref, c'est pas parfait, loin s'en faut et on n’échappe pas non plus à la partie sentimentale annoncée dans la bande annonce (que les fans du genre se rassurent) mais c'est malin et ça aborde des sujets qui si on connait leur importance sur le net, n'avaient pas encore été amenés dans le domaine de la fiction sur grand écran, donc ça vaut le détour, jeter y votre œil !

lundi 6 février 2017

La vie pas à pas 2017 #4

23 janvier
Une petite soupe à l'oignon pour la répet des conteuses. Je met du vin rouge au lieu du blanc (j'ai acheté par erreur un vin a bulle sucré qui est très bon (donc on va le voir) mais qui ne fera pas l'affaire).


24 janvier
A défaut d'avoir Canal+ pour regarder Pornocratie, on regarde À quoi rêvent les jeunes filles ? Un documentaire réalisé par Ovidie que je vous conseille très très fortement de voir. Je m'étends comme une chandelle juste après, à mon grand étonnement.

25 janvier
ll n'y a pas de bio au supermarché en bas de chez moi, en fait concernant la viande, il n'y a même pas le choix de deux marques. Il faudrait que j'ai le courage d'aller systématiquement faire mes courses à côté de mon travail si je veux de la viande correcte.

26 janvier
Chant indien, Quiet man. monMari ne nous rejoint pas pour une sombre histoire de farine renversée, oui oui.

27 janvier
Premier rendez-vous chez l’ostéopathe de ma vie tout entière, la première fois que votre dos craque ça fait bizarre. "Bon attention je vais vous débloquer les côtes, plus je monte, plus ça va être sensible". C'est un truc que médecin de manier l’euphémisme puissance mille ou bien la nouvelle signification de sensible c'est "ça fait mal mais en majuscule" ?
Ensuite direction le bal des chaussettes organisé par Clémence et l'homme-aux-multiples-surnoms. On mange des pizza avec les zicos. Le GROUMP(f) fait un très bon set, ça fait longtemps qu'ils n'avaient pas joués à 5 et ça a beaucoup progressé. Je passe une bonne partie de ma soirée à la caisse de l’événement, je danse un peu mais mon épaule et mes côtes me font des misères donc j'évite de trop forcer et je rentre tôt.

 Mes chaussettes pour l'occasion

28 janvier
Ce matin j'accompagne Sœur et son love au salon du mariage, c'est blindé de monde (c'était bien la peine de se lever tôt), et ce n'est qu'en regardant les réductions tarifaires pratiquées que je comprend pourquoi (-40% sur le prix d'une alliance ou d'une robe de mariée, ça ne se refuse pas). Par contre trouver une robe de mariée pas bustier, pas dos-nu et sans strass, il faut toujours autant se lever le matin. Pour les hommes les choses se sont améliorées depuis que je préparais mon mariage, dans les costumes en tout cas, on a enfin de l'originalité. Le love de Sœur louche sur une queue de pie et j'approuve. On déjeune chez les parent du monsieur d'ailleurs, une raclette dans l’hôpital Necker (on est technicien d’hôpital de père en fils chez lui). Comme ses parents préparent leur retraite, Sœur se retrouve avec pleins de meubles et de vaisselle. Et moi je récupère un meuble bar dont aucun des enfants ne veut et dont je suis sur qu'un jour dans mon futur chez moi, il sera parfait (bon là actuellement j'ai pas la place mais c'est un détail).


Après-midi courses (les galeries Lafayette un samedi après-midi pendant la période des soldes, la grande blague). Et Dîner chez marraine pour fêter noël. Le tartare de bar aux agrumes est une vrai tuerie (ma marraine est une excellente cuisinière).

29 janvier
Debout pas trop trop tard. Direction les travaux chez ma belle-sœur. C'est le dernier week-end pour avancer, la semaine prochaine ils déménagent. Les travaux ne sont pas du tout, du tout fini, mais ils sont quand même partis pour avoir une cuisine et une salle de bain en état de marche, ce qui est un peu essentiel quand même. Le soir je regarde Pop Redemption, qui m'avait été hyper conseillé par Dame Léo et l'Anglais. Je déteste Julien Doré (le personnage publique j'entends (et sa musique aussi) d'ailleurs, je ne connais pas la personne et je ne me permettrait pas de le juger). Mais comme le personnage qu'il joue est de toute manière insupportable, ça ne change pas grand chose. Et le film est cool, réellement. Il fera plus rire les fans de métal que ceux qui n'y connaissent rien, mais, même si je n'aime pas le métal en tant que musique, j'ai suffisamment de connaissance dans le genre (des ex qui écoutaient, des amis qui écoutent, ça aide) pour que la plupart des blagues et des situations fonctionnent sur moi (et puis il y a aussi des situations qui arrivent à la totalité des groupes, batteur qui doit porter son matos, je pense à toi).

jeudi 2 février 2017

La vie pas à pas 2017 #3

16 janvier
Je suis si fatiguée que la repet se passe on ne peut plus mal, j'ai l'impression de ne plus rien comprendre. C'est décidé, cette semaine je ne sort pas (il faut assurer le concert de samedi quand même).

17 janvier
Du coup je rentre direct après le boulot et consacre ma soirée à la couture, je commence une chemise médiévale femme "taille standard" pour ajouter au stock de vêtements de prêts de la maisnie des Griffons. Ça manque et j'ai trop de lin en stock de toute manière. Je fini ma soirée en regardant Flashdance que je n'avais jamais vu (pour quelqu'un qui aime les films de danse et de musique c'est quand même dommage). Et ben c'est drôlement bien. Moi qui m'attendais à quelque chose de très kitch, je suis agréablement surprise. Bien sur les fringues datent, c'est très années 80 tous ces brushing et ces bodys échancrés mais en dehors de ça le film à assez peu vieilli en fait et on est loin de la guimauve de Dirty dancing (que j'avais détesté) (genre les personnages sont des vrais personnages quoi ouah). Après l'histoire est simple mais la réalisation pose une vrai ambiance et les scènes de danses sont juste hyper chouettes. Bref, j'ai aimé et si vous ne l'avez jamais vu sachez que c'est toujours possible sans que la rétine vous brule (mais fuyez devant Dirty dancing par contre).

18 Janvier
Pareil je rentre à la maison direct, aujourd'hui c'est sport. Je met des poids plus lourd que d'habitude, ça passe même si j'aurai sans doute des courbatures demain et je me couche avant minuit (là normalement il faut me féliciter).

19 janvier
Troisième jour de repos. Que je n'en ai pas encore marre de rester chez moi me montre à quel point ils étaient nécessaires. J'ai presque fini la chemise, j’hésite à faire les ourlets à la main ou à la machine à coudre (après tout c'est une couche du dessous ça ne se verra pas). Je m’explose le doigt et l'aiguille de la machine me cousant dessus (oui oui l'aiguille de la machine traverse le doigt sans problème). Aie. Je prends un bain pour tenter de me détendre. Après ça je suis si molle que je ne me relève plus. Dodo.

20 janvier
Ce soir c'est danses roumaines à la Bourrache. Pour ne pas être trop perdue je m'y rends dés 19h pour l'initiation. Les danses de couples sont simples avec un petit coté danse-jeu très agréable. Par contres les danses de rondes sont bien plus compliquées et font surtout appel à des réflexes très différents des danses françaises. Je galère pas mal et j'arrive plus à une illusion qu'à une réelle réussite. Le groupe est bon dans son domaine de prédilection (la musique roumaine est très rapide et légère) mais beaucoup moins convainquant en folk français (mais c'est très différent donc difficile de le leur reprocher).

21 janvier
Deuxième fois que Wirggy et moi donnons un stage de danse. Cela se passe très différemment de la première car ce coup-ci nous avons des débutants (le stage est tout niveaux mais il présuppose de ne pas passer trop de temps sur l’explication de la base des pas). Cela dit même si c'est peut-être un peu plus laborieux ça se passe quand même très bien. Balance sans soucis. Le stress monte tout doucement. Les gens arrivent doucement. Le bœuf bat son plein. On mange, on boit une bière avec les Quaus. En coulisse, un long bourdon à 4 et nous voila sur scène.

 
Le Carambal c'est plusieurs choses. C'est du bon son, sur scène et dans la salle, ce sont des bonnes conditions de danse (parquet, clim) et c'est un public qui renvoie une énergie de dingue (sans doute une conséquence des deux points précédents). Bref en tant que musicien, c'est le pied parce qu'on se sent à la fois libre et soutenu chaleureusement. Au point d'improviser une seconde moitié de bourrée imprévue et de finir une chanson sur le devant de scène quand l'électricité coupe les micros. Wirggy et moi on se fait même des bouts de danse en scène pendant les parties instrumentales. Alors bien sûr y a des pains (c'est un live après tout). Mais honnêtement, pour une fois je m'en fiche. Derrière nous c'est Quaus de lanla qui joue et c'est top comme toujours, je danse pleins de bourrées et j'admire leur boulot. Pour eux aussi l'ambiance est bonne et le plaisir est là. A minuit on est tous dehors à chercher un bar pour boire un dernier verre en mangeant ce qu'il reste du très bon brie dont Clémence à garni les sandwiches vendus ce soir. Forcément on discute musique et de quand on pourra remonter sur scène ensemble. Je suis regonflée à bloc et malgré le rangement qu'il faut encore faire avant de dormir, j'ai du mal à trouver le sommeil tellement je suis excitée.

22 janvier
Après une grasse mat' bien méritée je descends aider aux travaux de la maison de la sœur de monMari. Mon téléphone ne se remet pas du bain qu'il a malencontreusement pris hier soir dans les loges, bon, j'emprunte le téléphone à l'écran cassé de monMari, le problème c'est tout ce que j'avais stocké dessus... Peinture de plafond mon amour. Je regarder Into the woods, et je ne suis pas hyper convaincue, c'est joli hein, mais ça me laisse un peu froide.

La vie pas à pas 2017 #2

9 Janvier
Encore en répétition, mais cette fois c'est sur les lieux du boulot de Wirggy que l'on amène les instru pour répéter. Problème de train pour aller, problème de métro pour revenir. C'est rare mais on fait tout d'un coup ?

10 janvier

Ce soir c'est danse au Diablito folk. Je calcule mal mon coup et je me retrouve à errer dans Paris pendant une heure (du coup je fais le trajet à pied) alors qu'en fin de compte j'aurai eu le temps de repasser chez moi. Bruno Le Tron + guest. Quand il appelle Marion sur scène on se tourne vers moi mais non hein, pour le coup c'est pas moi. Pleins de chouettes danses et de la musique qui tappe, je passe une belle soirée.

11 janvier
J'ai réussi à détacher la tunique du forgeron de ma compagnie médiévale et croyez moi c'est un exploit. Sport. Ensuite je regarde Nerve (je vous met ma critique dans un article à part) et c'est surprenamment bien.

12 janvier
Un chouette Quiet avec plein de monde (il y a un anniversaire) et de la diversité de chant, comme on les aime.

13 Janvier

Premier gros bal de l'année. Relativement excentré (à Villebon-sur-Yvette) donc tous les danseurs parisiens ne sont pas présents. La Machine passe 4 heure sur scène. J'admire leur forme et leur courage. En même temps c'est tellement bien qu'ils ont un rappel à la fin (le public n'en a toujours pas marre au bout de 4h), même si finalement ils ne reviennent que pour dire qu'ils sont trop crevés pour en faire une autre (tu m’étonne). C'est bizarre de voir des scouts servir au bar mais pourquoi pas. On dors chez P. et L. qui ne sont pas loin. On se couche très tard mais je me sens bien.

14 janvier
Tout le monde fait la grasse mâtiné (sauf monMari qui bosse), même petite L. Mini repet avec les Conteuses puis direction Savigny-sur-orge.



Ce soir on joue avec la Société fraternelle des cornemuses du centre (alias "la frat") donc on va être sur scène dans la même soirée que 30 cornemuse. On se sent petites à coté. Les gens de la frat viennent de toute la France, ils ramènent du bon vin et des huitres le repas pré-concert est plus que cool.

15 Janvier
On retourne sur le chantier de la maison de la sœur de monMari pour filer un coup de main. Ils déménagement le 4 février mais il restent encore tant à faire que ça donne le vertige. En ce qui me concerne ce sera de l'enduit, notamment sur plafond. Avant de dormir je regarde Jupiter ascending pour voir s'il mérite sa mauvaise réputation et... oui. Malgré quelques fulgurance, le film se perd dans une esthétique boursouflée, des personnages stéréotypés et des scènes d'actions incompréhensibles, un gros ratage.