vendredi 8 mars 2013

La Cenerentola à l'opéra Garnier

Vendredi soir, j'ai accompagné Môman à l'opéra Garnier pour assister à La Cenerentola de Rossini.
C'était en réalité la seconde partie de son cadeau d'anniversaire. La première était une visite guidée du dit bâtiment que nous avions fait en décembre dernier juste avant le départ de Soeur de l'autre côté de l'Atlantique.
L'opéra Garnier est absolument superbe, je vous conseille vraiment d'en faire la visite (guidée de préférence) si vous en avez l'occasion. Je suis tombée en arrêt devant les mosaïques et les décorations des pièces. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est sobre mais je n'ai pas ressenti le genre d'oppression que peuvent de me faire éprouver les endroits à la décoration vraiment chargée (type château de Versailles par exemple). Il y a quelque chose d'exaltant pour moi dans les espaces et les agencements du palais Garnier, comme si les couloirs y étaient parcouru d'un vent frais qui vous pousse à l'ascension. L'avoir visité de jour nous à permis de ne pas être trop frustrées par l'impossibilité de déambuler à notre guise avant et après la représentation.
La Cenerentola est un opéra bouffe en 2 actes de Rossini. Pour ce qui est de l'histoire il s'agit d'une version de cendrillon allégée de ses éléments surnaturels (la fée devient un mécène) et où la pantoufle de vair est remplacée par un bracelet de diamant.
J'étais placée au 3ème rang d'une loge du deuxième étage. Assise je voyais environ 1/10e de la scène, debout j'en voyais la totalité. Comme je ne gênais personne en étant debout j'ai passé la majeure partie des scènes importantes dans cette position.
Môman était bien placée, et elle a beaucoup apprécié, c'est là l'essentiel à mes yeux.
En ce qui me concerne je ne suis pas une grande adepte de l'opéra en règle générale. Si je suis admirative de la virtuosité et des prouesses techniques des chanteurs, ça reste un spectacle qui ne suscite chez moi qu'un intérêt poli. La mise en scène de cette Cenerentola était vivante et j'ai pas mal rit. La partition de Rossini est plutôt alambiquée, pleine de trilles et de montés/descentes chromatiques, les apartés superposés des personnages sont également monnaie courante. Ces particularités ne sont pas forcément gênantes car elles sont bien placées et servent l'histoire, elle ont juste le désavantage de m'ennuyer assez rapidement. J'ai de loin préféré les formats plus "chanson", avec une préférence pour Una volta c'era un re, la chanson que cendrillon chante au coin du feu à plusieurs moments pendant la durée de la pièce et que l'on peut facilement se surprendre à fredonner au sortir de l'opéra.

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