mardi 3 février 2015

Un parfum d'herbe coupée

C'est à nouveau grâce à Babelio que j'ai eu l'occasion de lire Un parfum d'herbe coupée. Si je l'ai moins aimé que le livre précédent, je peux tout de même vous le recommander sans honte. L'auteur nous y raconte des passages de son enfance plus ou moins éloignés, sans y suivre d'ordre chronologique mais par touches, avec le désordre qui caractérise le cheminement aléatoire des souvenirs. Ça se lit plutôt bien, plus comme une suite de nouvelles autour d'un personnage que comme un roman avec une réelle direction même si se détachent au fur et à mesure des thèmes directeurs qui se répondent d'un court récit à l'autre. Le côté bouffée de nostalgie fonctionne et c'est l'écriture est assez enlevée et drôle. Cela dit, c'est malheureusement le genre de livre qui, s'il m'a fait passé un bon moment, ne m'a pas suffisamment marquée pour demeurer durablement dans ma mémoire. C'est assez personnel et je pense que le roman est assez réussi pour trouver son public, mais en ce qui me concerne, je suis quasi sûre que dans quelques années je le ressortirai de ma bibliothèque en me disant que "tien, je ne l'ai jamais lu celui là", et que je le relirai sans doute avec la même tiédeur.

À cette époque, le cryptage de Canal Plus transforme n'importe quelle image en tableau peint par Seurat un soir d'epilepsie. Un tableau vivant qui tangue, respire, un pointillisme nerveux qui froisse la toile.

1 commentaire:

claire jeanne a dit…

Bonjour, je suis assez d'accord ; livre très agréable à lire, on passe un bon moment, mais qu'en restera-t-il dans quelques années ? En tout cas la rencontre avec l'auteur était intéressante. A suivre donc ...