jeudi 27 février 2014

Projet 12x2 / 4-Février

En Février je regarde beaucoup le ciel. 
Le temps changeant fait qu'il y a toujours à voir, que ce soit ces lourds et bas nuages percés de ciel bleu qui s'appesantissent sur la ville, ou ces ciels de pureté d'une après-midi de campagne. Février est le mois auquel il faut se décrocher le cou. Et puis, en regardant le ciel, on verra les bourgeons nouveaux au bout des branches et on réalisera que le printemps est finalement à nos portes, déjà. Le chat l'a bien compris, lui qui se chauffe le poil dans la véranda au moindre rayon du soleil. 
Ah réincarnez-moi en chat et je pense que je ferai de février mon nouveau mois préféré !










mardi 25 février 2014

Le Bon Gros Géant

Reçu dans le paquet du Swap cocooning, Le Bon Gros Géant de Roald Dahl n'a pas attendu très longtemps que je le lise. Il s'agit d'un livre pour enfants, ce qui a fait ma swapeuse me prévenir que je n'étais pas incluse dans le public visé mais qu'elle me conseillait de passer outre. Elle avait bien sûr tout à fait raison.
L'histoire que l'auteur nous conte est celle de Sophie, une petite orpheline qui, réveillée en pleine nuit, voit par sa fenêtre un géant souffler un ce qui semble être de l'air dans la chambre d'un de ses voisins. Elle se fait repérer, puis enlever par le géant. Commence alors pour elle une fantastique aventure.
De l'auteur, je ne connaissais que le très célèbre Charlie et la chocolaterie et sa suite Charlie et le grand ascenseur de verre pour les avoir lu à un âge plus conforme à leur cible. Je gardais un très bon souvenir, à la fois de leur fantaisie et de leur absence de mièvrerie et j'ai retrouvé avec bonheur ces qualités en lisant Le Bon Gros Géant (BGG de son petit nom). Roald Dahl est un excellent auteur pour enfants pour la simple et bonne raison qu'il ne prend pas ces derniers pour des imbéciles. Si les notions de bien et de mal sont ben présentes dans le récit, elles ne sont pas assenées comme des dogmes mais discutées, explicitées avec subtilité, laissant au lecteur le loisir de ne pas tomber d'accord avec les protagoniste s'il le souhaite. Ainsi lorsque Sophie et le BBG discutent du fait que les autres géants se nourrissent d'humains, leur discussion les amène à se demander quelle différence existe entre ce régime alimentaire et celui pratiqué par les humains se nourrissant d'animaux, ils ne se contentent donc pas de juger dans le vide et de dire "c'est mal", mais se posent des questions et ouvrent des possibilités de réflexions au lecteur. Un autre point fort évident du récit, c'est le vocabulaire très personnel du BGG, aussi drôlatique et inventif que peuvent l'être les chansons des Oompas-Loompas de Charlie et la chocolaterie. La langue de Roald Dahl fait donc une nouvelle fois merveille (j'ai une pensé émue pour le traducteur pour qui ça n'a pas du être de la tarte) en distillant un humour à tout épreuve au coeur d'une intrigue somme toute assez dramatique.
Un roman pour enfants donc, mais pétri de qualités indéniables qui en font une lecture agréable autant pour les petits que pour les grands.

C'est un troglopompe, s'exclama le BGG, d'un air exaspéré, mais c'est aussi un crapahuteux et un boufrayeur ! c'est tous les trois ramassés en un seul !

jeudi 20 février 2014

Tenues de bal (invités) #2 - au feminin

Je ne suis pas la seule à choisir avec soin mes "tenues de bal". J'ai donc décidé de photographier d'autres danseurs et danseuses et de les interroger sur les raisons de leurs choix.
Ce post sera, je l'espère, le second d'une série sur ce thème, si vous êtes intéressés pour y participer, n'hésitez pas à me contacter.


Claire : "Alors pour ma part, j'ai tablé sur des baskets de danse qui tiennent bien aux pieds, pour glisser, avoir du rebond et danser longtemps. Une jupe assez courte pour pouvoir faire quelques mouvements de tango au besoin, un collant pour ne pas être trop gênée par la transpiration. Et en haut, un tshirt de festival parce que c'est l'occasion de le remettre, parce que normalement ça indique que je sais à peu près danser (en tous cas depuis assez longtemps pour aller à l'étranger) et aussi pour ne pas avoir trop chaud."


Audrey : "Lorsque je choisis ma tenue j’ai quelques critères : 
- Le confort : j’aime être libre de mes mouvements et me sentir à l’aise. Je mets des jupes tous les jours, pour moi la question jupe ou pantalon ne se pose donc pas, la question serait plutôt jupe courte ou longue. Les jupes trop longues ou trop serrées peuvent entraver un mouvement ou un jeux de jambe/de posture avec le partenaire lors de figures, portés ou simplement dans une position de danse serrée. Les jupes trop courtes ne doivent pas trop tourner, mais porter un legging dessous permet de se sentir plus à l’aise. 
- Le visuel, évidemment : la mode depuis quelques mois est aux motifs floraux et ethniques, au grand bonheur des danseurs de folk. Le but est que ça soit joli et élégant, discret mais pas trop : autant choisir une couleur pour qu’un partenaire puisse nous retrouver sur la piste… Quant au choix du type de jupe, même combat : L’avantage des jupes longues, le mouvement du tissu est joli quand on tourne, syndrome petite fille ! L’avantage des jupes courtes est qu’on peut voir les jambes, et personnellement j’aime beaucoup voir les jeux de jambes des bons danseurs sur la piste.
- L’envie du moment : l’humeur, l’ambiance, l’état physique jouent également dans le choix d’une tenue. Je peux vouloir être classe avec une robe courte mais élégante, « bohème » avec une longue jupe, confortable avec une tenue plus ample, jouer avec les superpositions, les fleurs ou tresses dans les cheveux, etc. Dans un festival traditionnel ou un bal plutôt néo-folk, l’intention qu’on met dans une tenue n’est pas la même. Dans cette tenue, j’ai voulu ressortir une robe que je mets beaucoup dans le quotidien et qui s’accorde plutôt bien avec le milieu du folk grâce ses motifs dentelle, mais je ne la mets jamais en danse pour une raison simple : elle est ample mais trop serrée en bas ce qui ne facilite pas les grands déplacements ou postures aux jambes écartées. Pour l’occasion je l’ai donc légèrement fendue, ce qui m’a suffi à être plus libre de mes mouvements. Je suis plutôt partisante de la jupe courte, mais l’évènement étant tout de même La Nuit de la Mazurka, j’avais envie de me mettre au ton un peu romantique de la soirée, du coup j’ai ajouté une longue jupe à ma tenue. J’ai noué un ruban noir pour marquer la taille, histoire d’éviter l’effet « sac » entre la robe ample et la jupe volumineuse."


Florine : "Alors, pour mes tenues de bal : un mix entre le joli et le confortable, le 2e primant ! Pieds nus parce que ça adhère juste comme il faut au parquet (avec une paire de vieux chaussons de danse en cas de sol en béton), des collants pour la route mais à enlever très vite dans la soirée, une jupe qui tourne bien, au niveau du genou (pas trop courte pour que je me sente à l'aise, ni trop longue pour ne pas m'emmêler les jambes dans les plis). Un débardeur léger (mais si possible qui couvre le dos, histoire que mon cavalier n'aie pas à poser directement sa main sur ma peau dégoulinante ^^' ), avec une couche légère par-dessus pour ne pas avoir froid au début et à la fin du bal, mais qui vire rapidement. Et puis, pas de bijoux (bracelets, boucles d'oreilles) qui viendraient s'emmêler dans les cheveux du cavalier. Voilà ! ^^"

mercredi 19 février 2014

Tenues de bal (invités) #1 - au masculin

Je ne suis pas la seule à choisir avec soin mes "tenues de bal". J'ai donc décidé de photographier d'autres danseurs et danseuses et de les interroger sur les raisons de leurs choix.
Ce post sera, je l'espère, le premier d'une série sur ce thème, si vous êtes intéressés pour y participer, n'hésitez pas à me contacter.


Amaël : "Un tee-shirt peu isolant et léger afin de transpirer un minimum. Un pantalon léger afin de ne pas être gêné pour danser. Le tout devant cohérent et me mettre en avant (donner l'air classe). (Ça c'est la theorie...)"


Yann : "Une chemise. Je commence à avoir mes préférences (la rouge rayée ou la grise et blanche. En l'occurence là j'ai pris une des seules repassées et propre). Pour le jean c'est généralement lié à ma garde robe ^^ jean ou pantalon de costume. Donc jean :D ^^. En gros je vais devoir diversifier ma gamme de pantalons mais on verra cela en temps voulu et si j'ai de bons conseils. La chemise j'aime bien. Je pourrais opter pour le tee shirt de festival mais j'en ai peu et celui de Cadansa est en XL ^^. Il me sert donc plus de tee shirt-chemise de nuit que de tee shirt de festoch. Pour revenir aux chemises je dispose d'un nombre assez important de ces bestioles car c'est très confortable et plutôt seyant. Qui plus est je les conserve bien donc elles retracent des choix et des ruptures par rapport au type de la chemise (je commence à m'en rendre compte en l'écrivant ^^)."


Julien Patate : "Mes pantalons et sarouels me servent principalement à être à l'aise et à pouvoir accomplir plus ou moins n'importe quel mouvement sans gêne, être léger est aussi un avantage mais j'ai aussi un pantalon bouffant en velours quand les bals sont en extérieur et que je crains d'avoir un peu froid. La plupart du temps je les remonte et les attache au niveau des genoux pour me donner encore plus de liberté et parce que je danse pieds nus. Pieds nus parce que le contact avec le sol est très différent d'avec des chaussures et que des années de sports martiaux m'ont donné une sorte de corne qui me met plus ou moins à l'abri des ampoules (et quand elles arrivent je suis assez peu gêné). En haut je met régulièrement des t-shirt sans manche et sinon des chemises et chemisettes en lin ou en tissu très léger. Ceci afin que la transpiration ne donne pas une sensation désagréable à mes partenaires, et plus principalement parce que ma carrure me permet de porter des vêtements amples en bas et cintrés en haut (oui ça fait ressortir mes bras et mes épaules et oui c'est étudié ^^). J'ai systématiquement mon galon, sorte de porte bonheur et d'élément fixe dans mes différentes tenues. Il me permet d'y fixer soit des bourses en cuir pour mettre mes affaires (mes pantalons ayant rarement des poches) soit dernièrement la petite bourse en naälbinding qui m'a été offert à noël par une merveilleuse amie et danseuse. Enfin la majeure partie du temps je me fais tresser les cheveux histoire d'avoir encore moins chaud puisque j'ai les cheveux très longs et épais."

mardi 18 février 2014

Tenue de bal #1

Même si cela ne parait pas évident au premier abord, s'habiller pour aller en bal folk est parfois un vrai casse-tête. On doit en effet tenir compte de critères assez drastiques et qui parfois se contredisent.
Bien sûr, chacun a les siens, ainsi que ses propres solutions, voici les miens :
  1. Que les vêtements soient confortables. N'oublions pas qu'on va danser toute la nuit et transpirer probablement pas mal. Les tissus qui collent à la peau lorsqu'ils sont humides sont donc systématiquement banis, ainsi que les tissus trop lourd qui donneraient vite chaud.
  2. Que les vêtements ne gênent pas les mouvements, ni les miens, ni ceux de mon cavalier. Exit donc les jupes et les pantalons trop serrées qui empêcheraient d'écarter ou de lever les jambes au maximum de leurs possibilités, ainsi que les hauts dos-nu à causes desquels mon cavalier ne saurait plus trop où poser sa main. Sont éliminées également les jupes trop courtes où qui "tournent" trop avec lesquelles je serais toujours en train de me demander si tel ou tel mouvement ne dévoilera pas mes sous-vêtements.
  3. Que les vêtements soient seyant. Ça parait une évidence mais on est plus facilement invité lorsque l'on est à son avantage, c'est un fait. Si votre cavalier potentiel ne vous connait pas et ne vous a jamais vu danser, il vous choisira sur des critères esthétiques, que cela vous plaise ou non. En dehors de cette première raison j'ai également bien plus confiance en moi lorsque le reflet du miroir est mon ami et la confiance en soi, pour la danse, est d'une importance capitale.
  4. Que les vêtements soient voyants. Si un cavalier me cherche pour une danse spécifique, je veux qu'il puisse me repérer facilement dans une salle pleine de monde et pas très éclairée. Exit le noir et les couleurs sombres donc.
Beaucoup de contraintes donc, et l'obligation de trouver une solution différente à chaque bal (ou de s'habiller toujours pareil mais ça ne fait pas trop partie de mes envies). Quitte à se creuser la tête régulièrement, j'ai donc décider de partager ici mes choix de tenues, les réussites autant que les ratages.
Commençons donc par la tenue que j'ai porté pour la nuit de la mazurka.


Les plus : 
La bonne longueur de robe pour les portés.
Une robe faite de mousseline et qui donc ne s'envole par outre mesure quand on tourne.
Aucune gène dans les mouvements (après ouverture de la doublure au préalable).
Esthétiquement j'aime bien le rendu, le rouge réveille bien le gris un peu terne de la robe.

Les moins :
Le tissu de la doublure colle à la peau avec la transpiration.
La robe est légèrement trop large au buste donc les bretelles tombent facilement 
(je croyais avoir éliminé le problème en les raccourcissant mais ce n'est pas le cas, il va donc falloir diminuer la largeur du bustier, gros boulot de couture en perspective).
Le collier en triple rang se serre tout seul au cou et je n'arrête pas de le remettre.

Provenance :
Robe : vente privée, marque inconnue 
Collier : cadeau de Tahiti de la part de Melanou
Ceinture d'une autre robe
Broche dont j'ai oublié l'origine
Chaussures : Décathlon 

Bilan :
Mitigé, j'aime vraiment le rendu mais pour danser ce n'est pas encore la tenue idéale.

vendredi 14 février 2014

La Saint-Valentin... yeurk

La Saint-Valentin...
Mon hurlement d'horreur intérieur vous échappe peut-être mais sachez qu'il résonne bel et bien au fond de mon crâne.
Je n'ai jamais vraiment aimé cette fête mais j'avoue que depuis que je suis en couple (et heureuse dans ce domaine je précise) je crois que c'est encore pire.
J'ai vraiment du mal à supporter la déferlante de ce que les commerçants considèrent comme des "symboles de l'amour" c'est à dire des coeurs, des paillettes et du rose, sachant que je n'aime bien sûr, ni les coeurs, ni les paillettes, ni le rose (au cas ou ça n'était pas une évidence). Je sais aussi que je ne pourrai pas aller au restaurant ce soir si j'en avais envie car je devrais forcément y subir un menu "spécial St Valentin" qui a bien peu de chance de correspondre à mes goûts. C'est aussi le jour où en trainant sur facebook je sais que j'ai toutes les chances de tomber sur les déclarations intermurales de couples d'amis sous prétexte que, comme ils font tout les deux partis de mes contacts, fb décide d'ajouter leurs interactions à mon fil d'actualité. Alors c'est mignon, ils s'aiment et c'est super pour eux, mais moi j'ai l'impression d'être une voyeuse précipitée au coeur de leur couple et cela me gêne. L'amour pour moi c'est quelque chose qui fait partie de la sphère intime et personnelle, autant dans la façon dont on l'exprime que dans la façon dont on le symbolise. Je sais qui j'aime, et les personnes concernées le savent également de leur côté, qu'ils soient compagnon, famille ou amis, mais je ne leur hurlerai pas avec des coeur roses sous prétexte que c'est la St Valentin parce que ce n'est pas ainsi que je vois l'amour et je ne leur ferai pas un grand show ce jour là plus qu'un autre parce que je n'ai pas besoin qu'on me dise "EXPRIME TON AMOUR AUJOURD'HUI !!!" pour le faire.
Et puis ce serai trop facile non ? puisque que c'est le seul jour de l'année où tout est en "prèt-à-porter" dans le domaine des sentiments.
Prèt-à-porter, prèt-à-jeter ? Je ne fêterai pas l'amour aujourd'hui, parce que l'amour mérite mieux que ça.

mardi 11 février 2014

Swap cocooning (le colis que j'ai reçu)


Après le colis que j'ai envoyé, voici le colis que j'ai reçu de ma swapeuse/swapée.
Celui-ci contient :
A : Deux paires de chaussettes en laine angora toutes douces.
B : Le Bon Gros Géant, un livre de Roald Dahl que je ne connais pas mais que je me ferai un plaisir de lire très bientôt.
C : La partie "peau" est celle sur laquelle ma swapeuse à choisi de faire l'impasse.
D : Deux paquets de bonbons dont une partie en forme de Manneken Pis (un choix local vu que le colis arrive directement de Bruxelles).
E : Une bougie parfumée au doux nom d'"Under the Fig tree" (sous le figuier).
Un colis au ton plutôt régressif donc, avec son livre pour enfant et ses bonbons mais qui correspond bien à la fois au sujet et à mes goût. Un vrai "kit pour une soirée de cocooning régressive" que je me ferai un plaisir d'utiliser avant la fin de la saison hivernale.

lundi 10 février 2014

Swap cocooning (le colis que j'ai envoyé)


Le swap de l'hiver organisé par Armalite avait pour thème le "cocooning". Une thématique bien de saison et sur des supports variés puisqu'elle nous proposait d'envoyer 4 objets couvrant toutes les facettes du bien-être (à choisir entre : A. Pour le corps, quelque chose qui se porte  / B. Pour l'âme, quelque chose qui se lit / C. Pour la peau, quelque chose qui se tartine dessus / D. Pour les papilles, quelque chose qui se boit ou se mange / E. Pour la maison, quelque chose qui évoque douceur, chaleur et bien-être). 
Pour mon envoi j'avoue n'avoir tenu aucun compte des goûts de ma partenaire et avoir choisi d'envoyer ce que j'aurai aimé recevoir (enfin presque, pour les papilles j'ai joué la sécurité en allant vers du sucré, ce qui n'est pas trop mon style).
Comme résultats de mes choix :
A : Des chaussons chauffants aux graines de lin.
B : Une BD scénarisé par Zidrou et illustrée par plusieurs dessinateurs (un par histoire courte).
C : Un savon ayurvédique au vétiver.
D : Une préparation pour un riz au lait parfum chocolat et beurre salé.
E : L'objet sur lequel j'ai décidé de faire l'impasse.
Bonus : Une poupée "Soucis de sommeil". J'en avais une lorsque j'étais petite et quand j'en ai vu chez Altermundi, je n'ai pas pu résister à l'ajouter à mon colis, tellement ça me semblait approprié par rapport au sujet. 

Apparemment j'ai eu la chance de tomber juste avec mon paquet pourtant pensé de façon très égoïste car la réaction de ma swapée à été très positive et je peux donc affirmer sans crainte : mission accomplie ! :
"J'ai bien reçu ton colis (j'ai déposé le mien ce samedi) et UN GRAND MERCI.
Tu m'as vraiment gatée. J'ai tout aimé. Ce qui rare et je t'en remercie. Tout a été très bien choisi avec gout et générosité."

vendredi 7 février 2014

Une affiche pour le bal du 8 mars 2014

Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas réalisé d'affiche pour un bal folk, depuis avril dernier en fait. J'étais donc plutôt partante lorsque j'ai été contactée pour en créer une pour le bal du 8 mars au Babillard. Avec un aussi long moment entre deux affiches, je n'avais en effet aucune angoisse de la "page blanche". En effet, si j'ai déjà traité le thème des danses de couples "fermées" (ici), celui des danses de groupe avec changement de partenaire (), ou même axé mon illustration sur la personnalité du groupe "tête d'affiche" de la soirée (ici), il me reste de nombreux types de danses et d'ambiances à explorer avant d'avoir fait le tour de l'univers du bal folk. 
Pour cette affiche, j'ai donc choisi de m'intéresser aux danses de couples que j'appelle "ouvertes" (car on ne les pratique pas en position d'enlacement), que je n'avais encore jamais traitées, et plus particulièrement à la bourrée deux temps, représentante la plus populaire du genre au sein des bals folk. 
Je trouve ce type de danse très intéressante de par le fait qu'elles ne se guident pas au contact mais au regard, les yeux sont en effet la seule chose dont on dispose en tant que danseur pour être en accord avec son partenaire que l'on ne touchera jamais au cours de la danse. Ces échanges de regards, tant avec la personne avec laquelle on danse qu'avec ses voisins qui nous font également face et qu'il ne faut pas ignorer au risque de les percuter, font de cette danse un sujet à la fois intéressant et difficile à illustrer.
Avant de me lancer, j'ai bien sûr vérifié que les deux groupes qui jouent le 8 mars nous gratifieraient effectivement de cette danse et soumis un petit croquis d'intention à mon commanditaire afin de voir avec lui s'il trouvait l'idée bonne.

Idée et croquis d'intention 

Je savais que la difficulté principale de cette illustration résiderait dans le nombre de danseurs qu'il me faudrait représenter et dans leur variété. Je ne pouvais en effet pas représenter deux fois la même personne, et il ne suffit pas de changer les vêtements et les coupes de cheveux pour faire illusion, il faut surtout faire varier les attitudes de danse et les corpulences. Impossible de faire ça sans documentation adéquate, je me suis donc armée de mon carnet de croquis et j'ai bien plus dessiné que dansé au cours du bal suivant où je me suis rendue.

Quelques études d'attitudes

Une fois les bases des différents personnages posées, j'ai pu enfin passer à l'illustration proprement dire. J'ai pris quelques photos étape par étape de l'évolution de mon travail, je vous en laisse juge. Pour ma part, si je me suis fait assez peur au cours de la coloration (que je trouvais trop fade), je suis finalement plutôt satisfaite du résultat tel qu'il sera présenté au public.

Crayonné

Encrage

Colorisation (aquarelle, feutre, craie sèche)

Final (retrouches informatiques et ajout des renseignements de bas de page)

mercredi 5 février 2014

Mon mariage : l'invitation

La première chose à faire pour réussir son mariage, c'est d'y inviter les personnes que l'on aime. Nous avons beaucoup d'invités et nous nous mariions assez loin de chez nous, nous voulions donc envoyer les invitations longtemps à l'avance afin de permettre aux invités de s'organiser pour venir.
Par chance, une fois le logo réalisé, la structure des invitation s'est assez naturellement et facilement organisée autour de celui-ci. J'avais envie d'une découpe laser, mais celle-ci s'avérant être au dessus de nos moyens, nous avons opté pour du fait main et avons acheté une machine à découper. Celle-ci fonctionne comme une imprimante de bureau, simplement branchée à l'ordinateur, sauf qu'elle trace un trait au cuter sur votre papier au lieu d'y tracer un trait à l'encre. Bien sûr le processus est long et il y a quelques ratés mais le coût est bien moins important qu'avec une découpe laser et quelque part l'idée de faire les choses à la main me séduisait assez.
Nous avons donc découpé, collé, tracé, écrit puis gommé toutes nos invitations une par une, avec l'aide de quelques amis courageux. C'était long, mais le résultat est à la hauteur de nos espérances.

Le Concept :
La structure et la construction de l'invitation, griffonnée vite fait dans mon "carnet de mariage"

Le Matériel :
La fameuse "machine à découper"

L'assortiment de papier que nous avons choisi, nous permettant d'envoyer des invitations de couleurs différentes mais gardant quand même une certaine unité de par les motifs du papier.

Le Résultat final :




lundi 3 février 2014

Granville

Je vous avais promis un article-photos pour remplacer celui de fin janvier, le voici.
J'ai passé mi-janvier un week-end à Granville sur la côte Normande et, outre la ville que j'ai beaucoup apprécié, la mer que je n'avais pas vu depuis septembre et qui m'avait manqué et la bonne compagnie qui permet d'apprécier au mieux ce qui vous entoure, j'y ai vu des ciels parmi les plus beaux depuis longtemps.
Comme j'avais mon appareil photo avec moi, voici quelque images d'un bord de mer Normand au mois de janvier.