mercredi 6 janvier 2016

Vider la maison de son enfance

Hé non, je n'ai pas de photo de ma maison,
c'est aussi une des raisons pour lesquelles je dois y retourner encore une fois...

Une des autres raisons pour lesquelles je n'ai pas trop bloggé en fin d'année, c’était que j’étais en train de faire du vide chez mes parents.
En effet Pôpa vient d'atteindre le moment tant rêvé de la retraite et mes parents ont décidé de déménager définitivement en Bretagne. C'est donc leur maison en région parisienne qu'il a fallu vider, une maison ou ils habitent depuis plus de trente ans (c'est facile, quand ils ont emménagé j’étais toute petite, moi je n'ai pratiquement connu qu'elle). Quand on habite pendant si longtemps un même lieu, on le rempli du sol au plafond. Et quand on y élève des enfants, on rempli le grenier également.
Moi j'y ai vécu de mes 0 à mes 24 ans. C'est donc toute mon enfance que j'ai retrouvé en vidant le grenier, et toute mon adolescence ainsi que mes début de jeune adulte que j'ai du trier en rangeant ma chambre. Et je peux vous dire que ça ne fait pas du bien au moral.
J'ai donc passé des journées entières la têtes dans des cartons remplis de dessins, de cours, de jouets et de photos. J'ai tout trié pied par pied et ça m'a pris des heures et des larmes.
Et puis on a fait un vide-maison pour vendre une partie des meubles et des bibelots qui ne servaient pas souvent, on en a mis sur le bon coin, pour ceux qui restaient.
Et puis on a déménagé tout ce qu'il restait encore à emmener en Bretagne (dont deux tables en granit (et c'est lourd)) dans un camion de location qui avait connu des jours meilleurs (450 bornes aller le déménagement). Tout ce qu'il reste à faire aujourd'hui c'est d'aller mettre ce qui n'a été ni vendu, ni déménagé aux encombrants. Et puis de rendre les clefs. Je sais que je vais encore pleurer, sans doute les deux fois. Parce que c'est comme ça quand on quitte quelque chose qui nous a accompagné toute notre vie. Même si j'aime beaucoup la maison d'Erquy et que j'y ai trouvé mes habitudes, ce n'est pas là que j'ai grandi et Villepreux me manquera. C'est ainsi.
Donc oui. Je n'avais juste pas trop le temps, ni le moral d’écrire beaucoup. J'espère que vous ne m'en voudrez pas, j’espère que ça va revenir vite...

4 commentaires:

ElanorLaBelle a dit…

Je comprends tellement! Je n'ai pas de maison d'enfance, mes parents ont déménagés pleins de fois. Mais est arrivé le déménagement de la veille de mes 25 ans, celui où pour une fois on a prit le temps de bien faire. Et là, ce fut le "grand tri": tout y est passé, des affaires d'enfants à mes carnets d'adolescente, aux choses accumulées durant ma vie d'étudiante, bref, j'ai exploré en moins de 2 mois, 25 ans de ma vie et je crois que je suis passée par tous les sentiments possibles.
Je comprends les larmes, je te souhaite qu'elles laissent vite place à de jolis souvenirs tout doux!

ioionette a dit…

Merci beaucoup !

Anonyme a dit…

Bon courage pour cette phase...
Et si vos parents y sont mieux, c’est un gros lot de consolation.
Mes parents ont failli vendre l’appartement où j’ai passé mes 10 à 20 ans, ça m’a fait un petit quelque chose. Maintenant, ils veulent absolument faire de la place et je me retrouve souvent avec des valises remplies d’objets de mon enfance.

ioionette a dit…

Merci !
Oui je pense qu'il y seront mieux une fois tous les cartons déballés, je vais les voir fin janvier, j'espère les trouver en forme.
Les parents de monMari ont vidé toutes ses affaires l'année où nous avons aménagé ensemble et maintenant sa chambre est un second salon donc je vois ce que ça peut faire et ce n'est pas forcément très facile non plus, donc bon courage à toi aussi !