vendredi 22 janvier 2016

La vie pas à pas 2016 #3

Vendredi 15 janvier
Au réveil, je prends le temps d'expliquer à monMari ce qui ne va pas avec l’étagère de la platine vinyle, j'en profite pour lui montrer comment elle marche sauf que... elle ne marche pas. Je maîtrise ma crise de nerf et fini par repérer que c'est le départ automatique qui merde, si on la fait partir en manuel elle fonctionne sans problème. Comme je n'ai pas envie de me prendre la tête avec le magasin où l'on me dira sans doute que c'est du au transport, nous décidons de la garder comme ça, après tout c'est une fonction gadget, peu présente sur les platines en règle générale. Au boulot tout le monde fait la blague du "alors a qui le tour ? pour les décès de célébrité, le mari et producteur de Céline Dion est mort mais c’était hier soir ça ne compte pas (oui encore le cancer). Une longue journée d'attente pour du travail qui tombe a 16h30 (vous avez dit comme d'habitude ?). En milieu d’après-midi j'ai la bonne surprise de recevoir l'enregistrement de la mazurka par mail, toute contente. En sortant je repasse par la maison pour diner et finir mon article de blog. J'en profite pour lire la BD achetée hier. Je traine sur mon heure de départ en espérant croiser monMari qui rentre normalement vers 20h. Sans nouvelles (son portable sonne dans le vide) je pars de la maison à 20h30 pour rejoindre le bal de la Bourrache dans le 20ème. C'est pas mal plein avec une population mélangée au niveau des ages et des habitudes de danse. Jouent le Duo Astragale et Les yeux de lilas, deux groupes que je connais et apprécie bien. La sono est très bien gérée et met en valeur les subtilités du jeu des interprètes. Il y a longtemps que je n'avais pas passé un bal dans d'aussi bonnes conditions de musique et de danse et je profite de pas mal de bon moments (c'est moi qui ai attrapé la meilleure danseuse de polska de la salle au moment fatidique). Je revoie aussi des personnes que j’apprécie mais que je ne vois qu'en bal (et que j'avais donc rarement vu ces derniers temps vu que je passe mon temps à faire de la musique au lieu de danser). Bref tout cela me fait du bien. D'ailleurs il parait que mon dos est débloqué, me dit monMari (qui finalement allait bien) quand je rentre à 2h30 du matin (j'ai eu le dernier métro de justesse).

Samedi 16 janvier
Le réveil sonne à 8h (pourquoiiiiii). Je m'extrais difficilement du lit à 8h45, départ dans 1/2 heure, je crois que je vais être en retard. Arrivée à la répet je suis en retard mais la première quand même. Clémence nous a préparé une surprise pour les 1 an du groupe (en fait nos 1 an de scène puisque nous nous étions formées en octobre pour une première scène en janvier) avec l'aide de la très douée Florine : un florilège de jeux de mots à partir du nom du groupe, ainsi qu'une belle illustration de nous quatre. Nous sommes à la fois mortes de rire et très émues.



C'est pas tout ça mais au boulot. Nous parcourons la fin du set et passons un bon moment à retravailler la bourrée pour obtenir de meilleures variations d'accents (afin d'induire une plus grande diversité de danse). Le feeling est bon et ça marche bien. Ce midi c'est quiche avec des restes. On reprends la répet sur les nouvelles chansons cette fois, on bosse la scottish de la drague ratée et on trouve un truc pour la rallonger un peu. A 17h les garçons de PGAL se joignent à nous pour bosser des morceaux en commun pour la scène que l'on partagera au Borrego en février, ça va être fun. On fini vers 22h autour d'une tarte au mariolle et on se transfère vers chez Clémence, en essayant de ne pas se coucher trop tard parce que demain rebelote.

Dimanche 17 janvier
Les filles me laissent dormir jusqu’à 10h30 et quand je leur dit qu'elles auraient pu me réveiller elles me répondent qu'elles sont rassurées de voir que je dors moi aussi (heu, quelle idée vous vous faites de moi exactement ?). On bosse les bourdons de voix dans le but d’accorder nos sons. Ma vielliste chérie, à cause de son oreille absolue, a des questions auxquelles il m'est bien difficile de répondre, moi qui théorise très peu ma pratique, mais enfin j'essaye. En tout cas on sent que ça marche, nos voix sonnent de mieux en mieux ensemble. On déjeune salade/patates/poireaux/croquettes de poulet. Puis je file pour le vide dressing chez Margot, nous sommes 9 (et un sapin de Noël) dans son petit appartement, c'est serré. Des tas de fringues changent de valise dans un joyeux concert (arrosé de thé et de gâteaux) ceux que personne ne veut partirons au relais. Mon pull angora rose fushia et le manteau de Sœur font une heureuse, quand à moi je repart avec quatre (4 !) jeans, un pull, une robe, une jupe, un pantalon, deux paires de chaussures, deux sacs, deux t-shirts + des choses dont je pense qu'elles plairons à d'autres. Ok je ne vais pas avoir besoin de faire les magasins avant un bon moment ET je vais devoir éliminer des vêtements de ma propre armoire. En rentrant je retrouve monMari pour commander le japonais à emporter que nous dégustons, après une bonne hésitation devant Les Liaisons dangereuses (la version de 1988) pour monMari c'est une découverte, lui qui connait par cœur la version ré-actualisée de 1999. Puis je fini le week-end par un bon bain de détente. Ouf.

Lundi 18 janvier 
Je m'habille en intégralité en vide-dressing d'hier, et j'ai déjà des compliments sur mon nouveau pull. À midi je m'étais gardé les restes du japonais d'hier. Il me faut attendre un message de Sœur pour me rappeler que je fini à 17h et que donc on peut se retrouver plus tôt. Après un mic-mac de train (je dois descendre pour l'attendre à Sèvre rive-gauche et qu'on remonte dans le train suivant pour Villepreux), nous arrivons à la maison vide à la nuit tombée, il nous faut 20 petites minutes pour mettre tous les encombrants dehors à deux. La maison résonne et elle est bien vide. Certaines choses semblent avoir attendu qu'on en soit partis pour s'abimer, comme cette dalle de polystyrène du plafond de l'escalier qui s'est décollée une fois que plus personne n'étais là pour la surveiller. Je récupère trois livres de recettes et un pot de confiture vide plutôt que de les jeter (ce sera ça de plus à traiter pour le cook book challenge par contre...). Le sac que j'ai pris pour Sœur au vide-dressing ne lui plait pas, tant pis, il sera mis de côté pour le suivant. On remonte sur Paris pour dîner chez elle, son Love à passé l'après-midi en cuisine pour concocter sushi et maki pour ses collègues, desquels nous avons la primeur (et c'est ma fois fort bon). Pour sortir de l’hôpital c'est un peu la croix et la bannière (l'entrée principale est bloquée au moment où je veux sortir). Je crois me perdre et quand j'y arrive je tombe sur monMari venu me chercher, ce qu'apparemment on avait prévu mais que j'avais oublié (heureusement qu'il a le sens du timing). Nous hébergeons une membre de son asso ce soir, elle récupère le sac destiné à Sœur, ce sera ça de débarrassé. En rentrant je décide de mettre un vinyle sur ma platine tout juste installée.... et je découvre qu'elle n'est pas bien réglée et tourne trop lentement. C'est inécoutable. La coupe est un peu pleine avec ça et mon moral coule en flèche, je vais donc lâchement me coucher en laissant monMari se dépatouiller avec les opinions politiques tranchées et tonitruantes de sa collègue d'asso.

Mardi 19 janvier
Ce soir c'est concert donc je suis chargée comme une mule pour aller prendre le métro (micro, pied de micro, tanpura et vêtements du vide-dressing pour les filles). En plus de quoi j'oublie mon téléphone à la maison... ça commence bien. Journée d'attente au boulot,  Clémence passe chercher mes trucs pour que je puisse passer faire un tour au magasin de hifi (pour la platine) avant de les retrouver au Diablito. Sauf que quand j'y arrive il y a trois gars qui fument devant un rideau de fer abaissé. Le bal est annulé pour défaut d’électricité dans le lieu et comme je n'avais pas de téléphone ils sont restés à attendre devant pour me réceptionner. Du coup c'est branle bas de combat pour prévenir tout le monde. On se retrouve au Quiet avec les autres membre des deux groupes, puisque c'est ça je prend un whisky pour me consoler et comme je ne sais pas lequel choisir je prends le préféré de Pôpa, le Tullamore D.E.W. Et bien il a bon gout mon Pôpa. On cherche pendant un moment un diner dans le quartier, le resto dans lequel on fini n'est pas mauvais (mais pas non plus extra) mais il y a un mic mac sur l'addition qui fait qu'on en sort avec l'impression de s’être fait arnaqués et qu'on n'y retournera pas. Retour au Quiet pour un dernier verre et une séance de chant avec shruti box (puisqu'on l'a avec nous). Et puis il est temps de rentrer, vielliste chérie me propose de me ramener vu qu'on va dans la même direction et je fais donc le retour en voiture ancienne (celle de son copain, ne me demandez pas le modèle) ce qui est quand même bien classe.

Mercredi 20 janvier
monMari a passé une très mauvaise nuit (à stresser pour son impro théâtre de... mardi prochain, je sens que la semaine à attendre va être longue et les nuits courtes) et par voies de conséquences moi aussi. Je prépare la platine pour la ramener au magasin pour qu'ils me la règlent (hier le vendeur m'a dit pas de problème). Arrivé là-bas, il s’avère que la panne semble être plus sévère que prévu et ne peut pas être réparée comme ça, si je veux repartir avec une platine il me faut faire un échange. Après un moment d’hésitation je choisi de prendre le modèle au-dessus dans la gamme. Il faut ajouter un peu d'argent au bout mais je l'aurai neuve, garantie 2 ans et réglée. Je pars donc au travail avec un énorme carton sous le bras. Un peu de boulot au boulot ce coup-ci, je commence aussi le détourage et le classement des photos des costumes "de prêt" de la compagnie médiévale. Ce soir à l'atelier chant ce sera patates/charcut/Mont d'or fondu, comme j'ai l'impression qu'on va manquer de fromage je fais fondre les restes qui végétaient dans le frigo de V&V. Brie+Roquefort+Brebis, apparemment c'est bon. Les trois chansons du jour sont bien galère et je rame pour reproduire et me rappeler les notes non tempérées du collectage, du coup à 23h je suis épuisée et je rentre plus tôt que d'habitude.

Jeudi 21 janvier
Le réveil sonne 1h15 plus tôt que d'habitude, 7h est une heure normale de réveil pour pas mal de gens mais quand on n'y est pas habitué ça pique. Cours de chant indien avant le boulot. On travaille le raaga Darbari Kanada, c'est un raaga de la nuit (que l'on joue entre minuit et 3h du matin) et ça s’entend. J'ai l'impression d'avoir récemment quitté le domaine de la facilité et que ce que ma prof me fait travailler est de plus en plus difficile. Non pas que je m'en plaigne notez, mais quand il faut chanter la tierce de manière ondulatoire en arrivant sur la note par les micro-tons qui sont entre la tierce mineure et la tierce majeure, je dois quand même m'accrocher au pinceau. Ensuite je file au boulot (aujourd'hui c'est mise en page de puériculture). Je prends les places pour aller voir le spectacle de Clara. En sortant je pars acheter le cadeau de Florine de la part de plein de gens, ça me prends 3 minutes chrono, j'en profite pour chercher une carte que tout le monde puisse signer. Puis je retrouve Clémence pour une soupe chinoise (la mienne s’avère un bœuf carotte pimenté avec des ramens, c'est bon et chaud). Puis direction le Quiet pour la fête d'anniversaire. On est plein, ça discute et ça chante, la soirée est bonne et la demoiselle contente. On discute Star Wars 7 avec l'anglais (qui est un C) et pas d'accord avec moi, la seule chose dont on conviendra en commun est que cet épisode ne pourra vraiment être jugé qu'a l'aulne du suivant. On est dans les derniers à partir, même si demain est une grosse journée je n'avais pas envie de me presser et monMari a gentiment accédé à ma requête. En arrivant à la maison je m’écroule et je crois que je m'endors avant que ma tête ne touche l'oreiller.

3 commentaires:

Kleo a dit…

Je suis crevée rien qu'à lire les comptes-rendus de tes semaines ! Comment tu tiens le choc ?

ioionette a dit…

Il parait que je suis un chouilla hyper-active, ça aide sans doute un peu, sinon je pense que j'ai juste une excellente qualité de sommeil (du coup 6 heures par nuit me suffisent) et surtout l'habitude de vivre comme ça.

Anonyme a dit…

Pareil : je dois faire en un mois les activités que tu fais en une semaine :D