vendredi 15 août 2014

Agents of S.H.I.E.LD.


Mon mari, (hey je peux dire mon mari maintenant ! (Là je saute sur place en claquant des mains comme une otarie, je vous le dis parce que vous ne pouvez pas le voir et que j'ai surement l'air débilement drôle). Mon mari disais-je donc, est un grand lecteur et fan de comics, avec une préférence marqué pour Daredevil (non le film ne compte pas, il n'existe pas) et les X-Men (non les films estampillé "Wolverine" n'existent pas non plus). Impossible donc pour nous de rater la série Agents of S.H.I.E.L.D. créé par Marvel et mettant en scène une équipe de l'agence de renseignement spécialisée dans les phénomènes inexpliqués.
On y suit une équipe d'enquêteurs menée par Phil Coulson, oui ce personnage qui est mort dans le film Avengers, mais qui ne l'est visiblement plus. Il faut savoir qu'il est très courant dans les comics d'assister à la réapparition d'un héros mort, donc même si à nous ça nous fait bizarre, ça n'a en réalité rien de vraiment particulier. Outre Coulson, l'équipe comporte deux gros bras : Grant Ward et Mélinda May (jouée par Ming-Na que je suis ravie de retrouver ici, bien loin d'Urgence), deux gros cerveaux : un physicien : Léo Fitz, et une biologiste : Jemma Simmons, mais qui sont tellement inséparables qu'ils ont hérité d'un désignateur commun : Fitz-Simmons. À ces cinq-là vient se greffer une hackeuse particulièrement douée : Skye, qui apparait dans le premier épisode en tant qu'antagoniste mais s'intègre rapidement à l'équipe.
La première partie de la saison se compose d'épisodes distincts, chacun présentant une enquête indépendante. C'est très classique (assez années 90 dans l'esprit) et explique sans doute l'accueil assez tiède qu'a reçu la série lors de sa diffusion. Heureusement au bout d'un moment on se rends compte que la plupart des cas traités sont liés les uns aux autres et la série prends une allure plus actuelle avec des épisodes qui ne peuvent plus se passer les uns des autres et forment une intrigue commune. Cette deuxième partie de saison est liée aux éléments présentés dans Captain America 2, il faut donc vous assurer de l'avoir vu ou, comme moi, vous devrez vous arrêter au milieu de la saison pour le regarder (je ne l'ai pas aimé, mais c'est une autre question).
Bien sûr la série est bien moins spectaculaire qu'un film Marvel, ce n'est pas le même budget mis en jeu et ça se voit. Cela dit, elle se développe du coup d'une toute autre manière et profite du temps qui lui est imparti, bien plus important que pour un film, pour se concentrer sur ses personnages et leurs relations. J'ai beaucoup apprécié cet aspect que j'ai trouvé très réussi et dans lequel il m'a semblé retrouver la "patte" Whedon dans ce qu'elle a de plus caractéristique. Je me suis du coup beaucoup attachée aux personnages et l'un des retournement de fin de saison (que je ne vous dévoilerai pas) m'a beaucoup affectée (je suis dégoûtée) quand bien même il est bien pensé et crée un vrai enrichissement et de l'histoire et des personnages. Les "méchants" ne sont pas non plus en reste, et sont suffisamment bien développé pour qu'on les apprécie eux aussi d'une certaine manière. Dernier point positif, caractéristique de Whedon à nouveau, la féministe en moi se réjouit de voir une série qui présente des personnages féminin à égalité de compétence et d'intérêt avec les personnages masculins et passe haut la main le test de Bechdel, ajouté à des personnages masculin subtils et non virilisés à outrance. Chaque personnage y est vraiment traité de façon individuelle, comme une entité dont le genre n'est qu'un composant parmi de nombreux autres. Comme c'est encore malheureusement trop rare, je trouve nécessaire de le saluer, ça fait un bien fou.
J'attends donc la saison 2 de Agents of S.H.I.E.L.D. avec impatience, pour y retrouver les personnages, amis ou ennemis, auxquels je me suis attachée.

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