mercredi 14 décembre 2016

La vie pas à pas 2016 #46

Vendredi 11 novembre
Levés comme à l'ordinaire on vérifie que l'on a tout ce qu'il nous faut et on prends la route, direction la Beauce et plus précieusement le Grand gîte des jonquilles à Villiers-Saint-Orien pour une fête de famille avec les tantes et les grands parents de monMari. On part tôt pour avoir le temps de cuisiner (ce midi c'est nous qui nous en chargeons). On arrive tôt et le gite est fermé (les parents de monMari sont partis en course, les autres ne sont pas arrivés). Après une petite visite des lieux on passe en cuisine pour faire tout ce qui peut l'être à l'avance puis on attends les autres. C'est la première fois que je fais moi-même la soupe miso et je ne suis pas convaincue par les quantités données par le livre (trois cuillères à soupe de miso rouge pour un litre d'eau ça donne une soupe bien trop salée pour mon gout). Livre qui par ailleurs est très bien, je le sais pour l'avoir déjà pas mal testé (il s'agit du Cuisiner japonais pas à pas). Pour le reste ce sont des choses que je maitrise bien donc aucun soucis de ce coté là, si ce n'est que les escalopes de porc sont grosses pour le Tonkatsu et que du coup il y a trop à manger. Tout le monde étant arrivé tard on sort également tard de table et, le temps de faire la vaisselle (et de laver la gazinière parce que la friture ça fait du dégât) il est déjà plus de 16h. Le temps de tester la salle de jeu du gîte, son bowling bricolé, son billard et son ping-pong, avant de se remettre en cuisine (comme j'ai envie de tester mon nouveau couteau japonais je suis volontaire pour couper les oignons et je découvre que si le couteau coupe bien, ça fait moins pleurer que la normale (moins de projections je suppose)). Puis je fais un tour dans le sauna qui a été allumé (oui c'est un gîte avec sauna, et jacuzzi) et c'est déjà le moment de repasser à table (dans les fêtes de famille on ne fait que manger c'est bien connu). Ce soir c'est tartiflette, comme je n'en fais jamais à la maison, c'est une de nos rares occasions d'en manger. Après manger c'est discussion et séance photos, je me rend compte que comme mes photos de Japon ce sont beaucoup de jardins, ça doit être extrêmement chiant pour quelqu'un qui n’était pas avec moi quand je mes prenais. Une fois presque tout le monde au dodo, les derniers survivant dont moi font un tour dans le jacuzzi, un peu de détente avant de dormir (comme une masse ça va sans dire).


Samedi 12 novembre
Réveil tranquille vers 10h. Aujourd'hui je ne crois pas que je ferais grand chose, une petite partie de Carcassone après le petit déjeuner, un peu de lecture et c'est déjà l'heure de se remettre à table. Je reprend du poulet par pure gourmandise et j'ai ensuite bien trop mangé, je n’hésite pas du coup à laisser tomber ce que je m’apprêtais à faire (en l’occurrence une partie de 7 Wonders) pour partir en promenade quand l’idée est lancée. Il pleut, il est 17h et le ciel s'assombrit déjà, qu'importe ! On marche à une bonne allure et malgré le coté globalement désolant de la Beauce (mon dieu que c'est plat, on dirait que le terme "morne plaine" à été inventé pour ici) en dehors des routes pour voiture il y a quelques coins à voir (et notamment on croise plusieurs fois des biches en balade). La nuit tombe pendant notre marche et quand on revient on ne voit presque plus nos pied, vu que l’éclairage public est inexistant, il était temps d'y être. Mouillés et transits, on se dirige vite vers le jacuzzi et le sauna. Trop vite sans doute car en sortant du sauna mon champs de vision se vignettise (il se réduit et se borde de contours noirs), les sons se brouillent entre eux et le temps de me rendre compte que je ne me sens pas bien, je vomis déjà dans une bassine. Les jambes surélevée et l'estomac vide ça va tout de suite mieux mais j'ai eu un peu peur et je vais me tenir à l’écart du trop chaud pendant un moment. Au diner c'est repas portugais, en entrée des beignets frits de viande et des acras et en plat de la paella portugaise, mon impression est contrastée car j'aime beaucoup un beignet sur deux (l'autre me donne l'impression être fourré au pâté chaud) mais la paella est faite sur une grosse base de surimi, un aliment dont je ne comprends déjà pas l'usage froid alors chaud... au sortir du repas je fais (et gagne une partie de Mikado avec mon beau-frère) puis quelques parties de Linq avec bien plus de monde, ensuite dodo.

Dimanche 13 novembre
Je me réveille vers 9h et je descend petit déjeuner pour découvrir qu'un départ en balade se prépare. Comme ils sont d'accord pour m'attendre 5 min je bâcle mon repas pour sauter dans mes vêtements et les accompagner. Direction Conie en voiture pour une balade sur les bords de la rivière Conie. Pour le coup c'est vraiment joli avec une eau d'une clarté rare (on pourrait compter les algues du fond du haut du pont) et de jolie petites maisons dont certaines sont couvertes de chaume. Pas de bol, plus de batteries dans mon appareil photo et je le trimbale pour rien pendant toute la balade. Le temps de rentrer, j'arrive juste pour faire une partie de 7 Wonders, que je gagne (yes !) et c'est bientôt l'heure de manger. Ce midi on fini les restes. Comme je ne me sens pas encore au max de ma forme je me contente d'un reste de la soupe miso dans laquelle j'ajoute du riz et d'un bout de fromage portugais. Après c'est l'heure du grand ménage du gite que l'on fini un peu en avance. Le temps d'une photo de groupe. De se dire qu'on refera ça l'année prochaine et chacun repart dans sa voiture. 1h45 de route et quelques bouchons, le chat qui râle pour avoir sa boite, puis avoir des câlins, puis sortir.... je l'aime mais il est relou. Un peu de paperasserie (il est plus que temps de payer les impôts et les charges). Ce soir ce sera pâtes fromages et je fini la journée en lisant quelques scans.

Lundi 14 novembre
Difficile de partir au boulot et je suis un peu en retard. On a des images à détourer. Après boulot c'est la répétition des Conteuses. Clem nous a préparé un planning de répétition pré-album, aujourd'hui c'est deux faciles donc on fini tôt et comme il reste une heure on rebosse les arrangements du rond d'Argenton. L'homme-aux-multiples-surnom nous prépare un gâteau pour la fin de répet, trop cool. En rentrant je découvre dans ma boite aux lettre trois paquets alors que je n'ai pourtant rien commandé, sur un seul il y a l’expéditeur et c'est quelqu'un que je ne connais pas. A l'ouverture, par deux ou par un, les 5 CD que je cherche depuis des mois en ne me rappelant pas de les avoir prêté a qui que ce soit. Du coup c'est un mystère non ? Comme si quelqu'un me les avait emprunté dans mon dos et n'assumait pas donc me les renvoyait en douce. C'est au point que sur deux des trois enveloppes, un papier dactylographié portant mon adresse est scotché sur (ben oui je l'ai décollé) mon adresse rédigée à la main, comme si on avait eu peur que je reconnaisse l’écriture manuelle (ce qui n'est pas le cas). Alors bien sur l'essentiel c'est de les récupérer, surtout qu'il s'agissait de mes disques préférés mais quand même, le procédé m'intrigue. je n'ai pas envie de me coucher tout de suite, je lis quelques scans et ça m'amène tard. Tant pis.

Mardi 16 novembre
Dur de se lever mais ce n'est pas une surprise, je me prépare une salade avec les reste des edamame. Pas tant de boulot que ça mais surtout je dois zapper d'un truc à l'autre et ça c'est chiant. En sortant direction le café Grevin pour prendre un verre avec ma copine lyriqueuse. L'endroit est sympathique, calme et pas hors de prix. On sent le métro qui fait vibrer le sol en sourdine et le vin chaud est bon. Ensuite je file vers chez Florine, une discussion a propos de Sausage party (ils ont fumé quoi ?), de ce qu'on peut manger de bizarre au japon et des prêts immobiliers. monMari arrive pour charger le matos du Carambal et c'est parti pour le rangement. On découvre ensemble que quand on trimbale un truc lourd et encombrant dans un escalier c'est celui qui est en haut qui trinque. On dine à Italia mia a coté du stock, steak d'espadon, penne et dame blanche pour moi. Et on rentre tout juste pour que je m’écroule de sommeil.

Mercredi 16 novembre
Malgré le couchage pas trop tardif j'ai un peu de mal ce matin, je trouve quand même le temps de faire un peu de rangement dans l'appartement (qui en a sacrement besoin), même si ce n'est pas encore l’idéal. Après le boulot je rentre directement, mission préparer à manger pour quand nous seront de retour du sport tout à l'heure. En l’occurrence boudin noir, pommes et patates. Puis c'est déjà l'heure de partir pour la salle de sport. Inscription faite, coaching. Après avoir écouté ce que j'avais envie de faire la coach me propose un programme d'une bonne heure et demie sur pas mal de machines différentes. Je m'y met de suite. Comme je n'ai jamais fait de sport sur une machine je trouve ça plutôt marrant, sans surprise c'est la machine pour faire les biceps qui me fait le plus galérer (12 fois 2,5kg apparemment c'est déjà trop, c'est pas demain que je ferai des concours de muscles), mais je n'ai pas trop perdu en cardio et mon dos est encore pas mal musclé, bon je sens que ça travaille hein quand même. La séance de monMari à contrario c'est 100% de cardio (on ne vient pas pour la même chose donc on n'a pas le même programme), et il n'arrive pas à la finir. On rentre pour diner et se détendre. Je lis un peu, monMari prend un bain puis dodo.

Jeudi 17 novembre
Debout 1h plus tôt que d'habitude à cause d'un sms annonçant une urgence arrivé hier soir. Sauf qu'a cause d'un problème technique, il me faut 40min pour générer un PDF une fois le travail fait. Autant pour l'urgence. Du coup je sors à 16h et prends le temps d'aller faire mon changement d’opérateur internet, à partir de fin novembre j'aurai la fibre. Manger un peu puis cours de chant. On continue le raag de la mousson. Quiet man avec pas beaucoup de monde mais quand on commence à parler comédie musicale je suis foutue et on est partis pour discuter jusqu'à 2h du matin. Demain ça va piquer.

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