mardi 18 novembre 2014

Les annales du disque-monde : La huitième couleur

Dire que le cycle des Annales du disque-monde m'a été chaleureusement recommandée serait un doux euphémisme. On m'en a parlé, parlé, on m'a offert plusieurs des livres (dont deux fois le premier tome) et même passé la mini-série télévisée. Donc après avoir une nouvelle fois reçu La huitième couleur dans le swap couleur, je me suis dit qu'il était quand même peut-être temps de m'y mettre.
Le disque-monde est une planète plate portée par quatre éléphants qui eux-même reposent sur une immense tortue parcourant les espaces interstellaires. Au sein de cette géographie un peu particulière, nous suivons dans ce premier tome : Rincevent, un mage franchement raté, Deuxfleurs, un touriste naïf et le Bagage, un coffre de bois magique attaché à ce précédent. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ce qui leur arrive mais disons qu'il ne s'agit pas des personnages les plus chanceux dont j'ai eu l'occasion de lire les aventures...
Pour être franche je ne sais pas trop ce que j'ai pensé du livre, ce qui est sûr c'est que j'ai mis du temps à rentrer dedans car il m'a été très difficile de développer de l'intérêt pour les personnages principaux, à vrai dire je ne suis même pas sûre d'y avoir réussi au final. Après j'imagine qu'ils sont pensés comme des anti-héros et c'est une réussite, tout comme j'imagine que l'absurdité des conséquences de leurs actions est voulue. Néanmoins même fait exprès, et même si j'aime l'humour absurde, j'ai eu du mal à trouver un intérêt à suivre un personnage qui visiblement se sentirai bien mieux dans un trou de souris, sur une longueur de 300 pages. Et pourtant, étonnamment je n'ai pas eu de mal à finir le livre et j'étais même un peu déçue de le refermer. Pourquoi ? sans doute parce qu'à force d'en lire, je commence à avoir l'impression que tout les romans de fantasy se ressemblent. Or, s'il y a une chose que l'on ne peut pas reprocher aux Annales du disque-monde, c'est leur manque d'originalité, et être surprise presque à chaque page s'est avéré vraiment rafraichissant. Ajoutez à cela un monde très cohérent malgré sa bizarrerie et des personnages secondaire attachants (eux) tels que le Bagage ou La Mort et vous comprendrez que malgré mes réticences j'ai en quelque sorte aimé La huitième couleur. Du coup si je ne me fais pas une priorité de continuer à lire le cycle des Annales du disque monde, ce n'est pas non plus quelque chose que j'exclu de faire, une fois que ma PAL (Pile A Lire) aura un peu baissé.

Huit, Fuite, cuite répétèrent les échos. 
On entendit de tous petits grincements loin sous terre.

1 commentaire:

Kleo a dit…

Non mais en fait, dans le Disque-Monde, le vrai héros, c'est la Mort. Les autres, ils sont là pour la figuration.
Et si ça peut te rassurer, je n'ai pas énormément accroché au premier tome non plus.