Trois quart d'heure de marche plus tard, nous sommes donc arrivés pile à l'heure à L'Aumônière de Bacchus où j'avais réservé une table sur le conseil d'une collègue qui me le certifiait testé et appprouvé. Quasi vide à notre arrivée, le restaurant s'est rapidement rempli, perdant ainsi un peu de l'ambiance lounge induite autant par la déco et les meubles gris neutres que par la musique jazzy en fond sonore, au profit d'une atmosphère un peu plus animée mais pas désagréable. Je ne me rappelle plus de l'intitulé de mon entrée mais il s'agissait d'une histoire d'avocat, de crabe et de citron dont le résultat s'est avéré très bon. Amaël a, de son coté, opté pour le foie gras mi-cuit, un classique apparemment bien réussi. Côté plat, du canard aux 5 épices pour moi et un cheesburger pour lui. C'est là qu'il faut que je vous parle de ce qui a fait de mon plat un délice et qui n'est étrangement pas son goût même s'il accusait un sans faute sur ce point. La réelle réussite de mon plat, c'était le mariage de ses matières : la viande de canard, par nature plutôt dense, servie avec un écrasé de pomme de terre à la texture proprement aérienne et un quartier de pomme mariné au vin fondant à souhait. Un mariage idéal pour peu qu'on soit un peu sensible aux textures de la nourriture (et c'est mon cas, je vous parlerai un jour de mon aversion pour le "mou"). Notre repas s'est arrêté là puisque le roi de la journée n'avait plus assez faim pour partager un dessert et moi plus non plus pour en prendre un seule.
Au niveau de l’addition j'avoue l'avoir trouvée un peu salée pour ce que c’était, car quand bien même la cuisine était bonne, elle ne l'était pas tout à fait à ce point. Heureusement, après que la réduction due à la réservation effectuée via La Fourchette ai été appliquée, le résultat a fini par s'avérer carrément bon marché.
L'aumônière de Bacchus
40 rue de Montreuil
75011 Paris
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