vendredi 27 décembre 2013

La Tour sombre (pour conclure)


J'avais déjà écrit un article à propos du cycle contant la quête de la tour sombre. Si je vous en reparle aujourd'hui c'est parce que je viens d'achever la lecture du septième et dernier tome de la série. Il existe en fait un huitième volume mais celui-ci conte une histoire chronologiquement située entre le tome 4 et le 5 du cycle. J'ai tendance à penser que ce dernier doit donc son existence au manque d'envie de Stephen King d'en finir avec cet univers, ce que je comprends tout à fait. Par contre, au vu de la conclusion du tome 7, je doute d'avoir envie de lire un tome qui me ferais "rembobiner" l'histoire pour le moment, peut-être le lirai-je plus tard quand de l'eau aura coulée sous les ponts, mais pour l'instant ça ne me fait pas envie.
Tout ça pour dire que si vous avez vu peu d'articles sur mes lectures ces 2 derniers mois c'est parce que j'ai lu quasiment la totalité des sept romans sans faire de pauses et que je ne me voyais pas faire un article sur chacun des volumes du cycle. A vrai dire, je ne comptai au départ pas faire d'autres articles sur le sujet du tout. Et donc, pourquoi est-ce que finalement, je vous en reparle me direz-vous ?
Et bien parce qu'il y a plus à dire que je ne l'ai fait au premier abord, tout simplement.
La première chose dont je doit vous parler, c'est le tour de force narratif que l'auteur parvient à mettre en place sur les deux derniers tomes de la série. En effet, si certaines choses peuvent paraître illogiques au cours des premiers tomes, en tout cas suffisamment pour faire tiquer le lecteur, ces incohérences sont finalement expliquées dans les deux derniers tomes et prennent alors un vrai sens. Un écrivain qui fait dans un premier temps du deus ex machina, pour se payer ensuite le luxe de le démolir en lui donnant une logique et du sens, je trouve ça quand même très fort. Je commence donc à comprendre pourquoi Stephen King est un écrivain aussi connu et reconnu, même si je comprends de moins en moins comment il peut être aussi prolifique.
La deuxième chose, c'est en fait une mise en garde que je veux vous adresser. Si vous n'aimez pas finir un ouvrage sans avoir toutes les réponses à vos questions et si vous ne supportez pas les supports culturels (parce qu'il n'y a pas que des livres qui nous font le coup) créateurs de masturbation intellectuelle, ne lisez pas ces livres. Ce cycle possède la fin la plus ouverte qu'il m'ait été donnée de lire. Si Stephen King a résolu dans le dernier tome quasi toutes les questions que l'on se posait sur son univers, il se paye de luxe d'en reposer dix-milles autres, qui elles demeureront dans réponses, dans les deux pages et demi qui cloturent le dernier tome. Dire que c'est frustrant, c'est encore un bel euphémisme et l'impression qu'il se fiche de nous est tenace. J'ai pardonné à l'auteur grâce aux 4000 et quelques pages de récit passionnant qui précédaient ces deux pages là, j'espère que vous ferez de même, j'aurai dans tous les cas, la satisfaction de vous avoir prévenus.

Intrépide, je portai à mes lèvres mon cor béni
Et sonnai. "Le chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire"

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