mercredi 27 avril 2016

La vie pas a pas 2016 #15

Vendredi 8 avril
Ça y est mon grattement dans la gorge n'est plus audible que uniquement par moi. D’expérience je sais que j'en ai pour quelques jours de voix à la Bonnie Tyler mais tant pis, je vais chanter avec ma voix déglinguée. La dernière fois j'ai arrêté tout et, non seulement je n'ai pas retrouvé ma voix plus vite, mais en plus j’étais super frustrée et ça ça ne va pas être possible. Bon il n'y a vraiment pas d'eau chaude ce coup-ci. L'homme-aux-multiples-surnom m’enlève un poids en proposant de s'en occuper car je n'avais sacrement pas envie d'appeler notre "aimable" propriétaire. Aujourd'hui c'est l'inverse d'hier, technique vocale le matin et danse l’après-midi. Sans surprise tout le monde me demande ce qu'il est arrivé à ma voix. Apparemment il n'y a que pour moi que ça sonnait déjà bien cassé hier. Certains dans mon groupe commencent à franchement m'agacer à vouloir apprendre la vie aux enseignants du stage, si les discussions de comptoir pouvaient rester au comptoir justement, ce serait parfait... Ce matin c'est pas mal de boulot sur la respiration abdominale, si pour moi il n'y a rien de neuf dans l'affaire (mais ça fait toujours du bien de réviser ses bases) il y en a pour qui ça chamboule le monde. L’après-midi c'est pilé-menu et ridée 6 temps, un peu plus sportif en danse qu'hier donc mais toujours super intéressant. Le soir je décide de manger avec V&V que je ne fais presque que croiser sur le festival depuis que nous y sommes arrivés. Je me retrouve donc à la table des géorgiens, loin de monMari (qui, je ne le savais pas, avait réservé des places pour nous tous et se retrouve un peu isolé et très déçu). Ces messieurs ont une sacrée descente et, à chaque toast, vident leur verre de rouge d'un coup, puis le remplissent aussi sec jusqu'au bord. Comme à chaque tour ils font les niveaux dans les nôtres, même si on ne boit pas cul-sec on boit en tout cas bien plus que d'habitude, ajoutez à ça qu'il n'y a pas deux verres par personne et donc aucune possibilité d'alterner avec de l'eau, et vous comprendrez que je fini le repas dans un état proche de l'Ohio. Mais il faut déjà débarrasser le plancher pour laisser la salle s'installer pour la joute chantée de ce soir. Après quelques discussions décousues en anglais et encore du vin nous voici de retour. MonMari m'a réservé une place au 3ème rang (riche idée car je n'ai pas mes lunettes) mais il me l'a réservée sans lui... même si je ne suis pas seule (V&V et M. je-change-bien-les-paroles ne sont pas loin) c'est quand même avec lui que je préfère échanger des commentaires sur ce genre d’évènement et je suis assez déçue. La joute est plutôt réussie et les épreuves super tordues, (la palme pour la chanson à créer pour promouvoir le tourisme à Bovel, une des équipe devant militer pour y transporter la tour Eiffel et l'autre pour y organiser les championnat du monde de patin à glace), mais celles-ci ont tendance à durer un peu longtemps ce qui créé quand même des longueurs à force. La difficulté de la joute j'ai l'impression que c'est toujours de doser l'attention des spectateur et l'enthousiasme des jouteurs. Dans la deuxième manche un combat de chanson à danser est organisé entre les deux parties de la salle, j'en croasse une, mais surtout, j'ai le plaisir d'entendre monMari et deux acolytes participer dans le camp opposé avec l'une des chansons des Conteuses de pas et ça, ça fait super plaisir. V&V ne sont pas revenus pour la seconde partie et nous les retrouvons dehors à refaire le monde et des polyphonies avec les géorgiens devant la porte (pour ma part j’étais re-rentrée dans la salle assez rapidement à la pause devant l'insistance de l'un d'eux à m'expliquer qu'il fallait absolument faire des enfants sans attendre). Vu qu'on a aussi les béarnais dans le même coin ça chante en polyphonie de partout et ça boit pas mal. Et on y est encore à 3h30 du matin. Inutile de vous dire que demain ça va piquer pas mal.

Samedi 9 avril
Le réveil sonne une heure plus tard que les autres jours mais il sonne quand même et aïe. Bon cela dit je n'ai pas la gueule de bois et une bonne douche chaude et un thé bien fort me mettent vite sur pied. On est partis pour le forum des association (pas mal d'asso de collectages y présentent leur travail et leurs publications). Je fais le tour avec monMari et on repart sans surprise avec plein de CD en poche. Direction la conférence du matin, sur la polyphonie béarnaise. Quand le mec qui parle a la parfaite panoplie de l'universitaire, tu commence tout de suite à avoir des angoisses sur ta capacité à suivre son discours après une nuit franchement courte. Heureusement ça va. En plus le groupe est là pour chanter quelques trucs et impossible de ne pas rester éveillée avec 8 mecs qui te chantent en polyphonie dans les oreilles. V&V nous rejoignent pour déjeuner à peine débarrassés de leur gueule de bois d'hier soir. Puis c'est déjà l'heure du début des 12 heures de la ronde chanté. Normandie, Vendée, Béarn, Géorgie et bien sur Bretagne pour la majeure partie se succèdent pour nous faire danser et chanter. Pour moi cette après-midi compte toujours parmi les meilleurs moments du festival, les danseurs sont détendus mais dynamiques et enchainer un quart d'heure de Pilé Menu reste la meilleure des méthode pour apprendre à le danser correctement. En fin d’après-midi on s’éclipse quand même de la ronde pour aller boire un verre "chez Nanou" dont les grandes baies vitrées permettent de profiter du temps splendide. Rejoint peu à peu par ceux qui ont eu la même idée que nous, nous finissons par être assez nombreux pour cet apéro (et bien sur ça chante encore). Mais il est déjà temps de rentrer pour le repas de galette bretonne du samedi soir (plutôt bonne mais comme l'année précédente il y a beaucoup d'attente de peu de place à s'assoir (mais on se débrouille)) on se retrouve assis en face du spécialiste du Béarn pour lequel monMari, qui a une partie de sa famille dans le coin, a quelques questions. J'avoue que je décroche un peu quand ils passent en mode géographie (ils essayent de déterminer la région d’où vient le grand-père, ce qui n'est pas très clair dans la tête de monMari). On fini de manger juste à temps pour assister au coup d'envoi du fest-noz (qui constitue la deuxième partie des 12 heures de la ronde chantée) et c'est parti pour de la danse jusqu’à 2 h du matin. Ça pourrait être une plaisanterie ou une exagération mais ce n'est pas le cas, c'est simple, les groupes, les danseurs et l'ambiance étaient d'une telle qualité que je crois que j'ai dansé quasi totalité du temps (à part une pause interview pour une radio d'Orléans (vu que les Conteuses y jouent le 23 Avril)) et oui même les danses que je ne sais pas trop danser d'ailleurs. Avec l’énorme avantage de proposer un programme très varié, chaque groupe présent étant là pour représenter un style, une zone géographique (et dansante) particulière avec une alternance toutes les 20 minutes environ. Impossible donc de se lasser et je n'ai commencer à sentir mes pieds réclamer une pause que vers les 1h30 du matin, quand il ne leur restait en fait, qu'un tout petit effort à fournir. Rentrée au gite, tisane et dodo.

Dimanche 10 avril
Les années précédentes, j'ai toujours fait l'impasse sur la randonnée chanté du dimanche matin, sous prétexte de ne pas lui sacrifier la seule grasse matinée du week-end et pour retrouver les copain à l'al-coloque ou pré-apéro privé vers 11h. Mais cette année j'ai décider de ne rien rater du festival, ce qui implique de se lever et de se motiver pour être à 10h au départ de la randonnée (petite randonnée, elle dure 2h). On arrive pile à l'heure pour le départ (c'est à dire avec 10 minutes de retard) il y a pas mal de monde et le cortège s’étire vite en longueur de façon à ce que l'on ai bientôt deux chansons de marche en simultané, une à l'avant, une à l’arrière. D'ailleurs à un moment je me retrouve en plein milieu si bien que j'entends les deux à la fois et me demande ou répondre. Il n'y a qu'en les pratiquant dans le contexte que l'on comprends vraiment l'utilité des chants à la marche. On marche vraiment plus vite et l'on sent bien moins la fatigue avec que sans. Après une pause jus d'orange-eau-vin blanc à mi-parcours (et quelques chanson à boire) la rando se fini sur le même rythme vif pour nous emmener jusqu'à l’apéro chanté, offert par la mairie, lieu traditionnel des discours ces différents subventionnateur, terminé par une petite chanson. Arrivés dans les derniers au repas chanté du midi, nous voici isolés hors de la grande salle sous un barnum. Pas de quoi se plaindre car ils n'y a que des gens sympas à nos tables et nous échappons au terrible brouhaha d'une salle pleine à craquer de gens qui parlent tous plus forts les uns que les autres pour s'entendre au-dessus des chanteurs. Je discute un peu avec Yannick qui chantait hier au fest-noz et qui m'y a pas mal impressionné (j'en suis ressortie avec du "alors on peut faire ça ? Mais c'est trop cool ! Mais c'est encore du boulot !") (Et comme elle lit ce blog j'en profite pour lui passer un coucou ! ^^). Mais il est déjà l'heure de filer pour le terrible dimanche après-midi ! Terrible car c'est le seul moment du festival où l'on ne peut pas tout voir, des choses se déroulant en simultané en plusieurs lieux à la fois (trois "cabarets", deux lieux de concerts). Je sais d'ors et déjà que je me concentrerai sur les cabarets car ma forme m'interdit de me rendre à un concert assis et passif (c'est bien simple les deux dernières années j'ai essayé et je me suis lamentablement endormie). Dommage car les concerts sont tous plus alléchants les uns que les autres mais autant laisser la place à d'autres qui en profiterons mieux. Mais il reste un gros dilemme, il y a trois cabarets, deux où l'on chante principalement et un où l'on conte. Ou aller ? D'habitude je préfère celui de l’écurie mais il semble que plus d'anciens seront présents au bar, je commence donc par là pour une ou deux heures puis je monte à l'écurie pour l'heure suivante où j'entends un des béarnais conter ce qui me donne envie de finir au conte jusqu'à la clôture de l’après-midi (du coup je tombe au bon moment pour entendre monMari conter, lui est agacé d'avoir attendu toute l’après-midi de passer mais moi je suis contente car sinon je l'aurai raté). De retour à la grande salle, les concerts ne sont pas fini mais les géorgiens qui ont fini le leur nous entrainent à l'apéro au bord de l'étang. On discute, on rit, on boit du vin géorgien (qui est hyper bon bien que très différents de ceux auxquels on est habitué (mais c'est du vin naturel produit par un des membres du groupe donc ce n'est pas non plus le tout venant de la production locale)) et on chante bien sur. Un des organisateur vient nous chercher pour manger "vous êtes les derniers après on ferme". Bon en fait pas du tout mais il devait s'attendre à ce que l'on traine encore plus. V. s'en rentre à Paris avec M. je-change-bien-les-paroles, d'autres désertent également et géorgiens et béarnais partent eux aussi tôt demain matin, les dimanche soir de Bovel sont toujours un peu tristes. On traine au repas, on porte des toasts à la géorgienne puis ça se divise en groupe dedans et dehors. Comme j'ai un peu froid ce sera dedans pour moi. Le président de l'asso qui doit fermer la salle et dont les yeux tiennent ouverts avec des allumettes nous pousse mollement dehors. Un des géorgien rentre pour nous dire que les autres sont tous partis et que lui ne voulait pas partir sans dire au revoir à Florine qui était dans la salle. Les autres c'est à dire les autres géorgien (qui donc partent tôt demain matin et qu'on ne reverra plus) et les amis qui logent avec nous au gîte (et qui ne nous ont pas prévenu qu'ils rentraient). Pour moi qui pensait qu'on prendrait le temps de profiter de cette dernière soirée où presque tout le monde était encore présent pour chanter une dernière fois tous ensemble (c'est que je n'ai entendu qu'une ou deux fois le mélange béarno-géorgien moi) et se faire des vrais aux-revoirs c'est un peu la douche froide. Heureusement il reste encore quelques amis trainard comme nous et on chante quand même un peu avant de se séparer (et puis bon la voix d'Agnès peut quand même me consoler de pas mal de chose et je ne vais quand pas faire la gueule alors qu'elle aussi part ce soir). Dans la cuisine devant ma tisane je craque un peu, de fatigue et d'impression d'avoir été un peu abandonnée. Ça ira mieux demain.

Lundi 11 avril
La grasse mat ce ne sera pas encore pour aujourd'hui, le réveil sonne douloureusement à 7h30. Ma voix commence à aller mieux, comme quoi... Finalement les géorgiens et les béarnais sont encore là à l'heure du café mais c'est un au-revoir rapide, chacun devant filer qui à son stage, qui à son avion. Wirggy intègre mon équipe de stage pour les deux derniers jours mais si sa présence fait bien plaisir, les autres nouveaux que l'on nous à rajouté se comportent si mal qu'ils pourrissent l'ambiance et se mettent rapidement tout le reste du groupe à dos. Certe Catherine Perrier qui nous fait cours aujourd'hui est une bavarde passionnée qui à tendance aux digressions mais si je peux vaguement comprendre qu'on ne soit pas intéressé par ce qu'elle raconte (vaguement car moi je trouve toujours ça passionnant), cela n'autorise pas à traiter son cours comme un self-service d’où l'on part quand on veut pour revenir une heure plus tard jeter un œil (et repartir si ça ne plais toujours pas). Juste non. Je boue intérieurement mais ne dis rien, sachant pour suffisamment la connaitre, que Catherine se fiche bien plus de ceux-la que des deux gentils idiots qui se piquent de lui apprendre des choses comme si elle n’était pas 100 fois plus au courant qu'eux. À la pause déjeuner nous avons une seconde vague de départ, ma-vielliste-chérie, M-A et Florine repartent vers Paris (on fait à nouveau une interview juste avant leur désertion, décidément c'est la gloire). Puis c'est reparti pour les cours avec les malpolis qui se comportent de plus en plus mal. Bref la journée de stage se fini bizarrement et nous, nous finissons sur les nerfs. Clémence et l'homme-aux-multiples-surnom plient bagage juste après le stage et un dernier verre pour regagner la région parisienne également. Bovel se vide tout doucement. Ce soir c'est le traditionnel repas de boudins que les stagiaires servent et animent, alors que sont invités les bénévoles et toutes les personnes ayant aidé au festival. On se retrouve donc en cuisine et on prends la chose pas mal à cœur, en conséquence de quoi tout se déroule très bien (à part l'entrée qui est débarrassé un petit peu tôt, ma faute). On est même félicités par Leone (qui est un peu la maitresse es organisation du festival) pour notre service impeccable. L'animation se résume par des chansons bien sûr. Seul nuage sombre, les malpolis de l'après-midi, en plus de ne pas lever le petit doigt pour aider, passent le repas autour de Catherine, comme si, tout d'un coup vu qu'il n'y a plus d'autres gens pour l'écouter qu'eux, ce qu'elle raconte méritait finalement leur attention. Je me retiens très fort de leur cracher dessus à ces deux-là mais je ne promet pas pour demain... Ça fini que monMari doit m'arracher d'une ronde chantée improvisée et que je passe une heure à discuter avec WikiFrançois dans la cuisine du gite avant dodo, fatiguée moi ? Jamais.

Mardi 12 avril
Levé plus tôt que d'habitude pour ranger le gite et y passer un petit coup de balai et c'est parti pour le dernier jour de stage. Aujourd'hui nous sommes avec Claire Corduan, elle-même accompagné par Vincent Morel. La très sympathique vieille dame, originaire du coin, à appris à chanter avec sa mère tout comme ses deux sœurs avec lesquelles elle avait l'habitude de chanter "en unisson parfait". Maintenant qu'elle est seule comme elle dit, elle chante moins. Cela dit la voix est toujours là et d'une précision sans failles. Le rôle de Vincent Morel ici c'est de vérifier que l'on ne transforme pas les mélodies en les attrapant à la volée et il a bien du travail car c'est fou ce que notre oreille peut gommer facilement les subtilités de ces dernières. Claire, d'une patience sans faille, répète inlassablement les passage difficile sans s’agacer du massacre de ses belles chansons par nos voix un brin bourrines. Nous apprenons des mélodies et des chansons de marche de noce et elle en profite pour nous parler de comment se passaient les noces "dans le temps" et ça c'est juste passionnant. La journée se déroule sans encombres coté discipline, nos deux malpolis d'hier s’étant apparemment calmés aujourd'hui. Fin de stage et fin du festival. Un dernier verre au café est payé par l'association, les stagiaires d'ethnobotanique présentent leurs créations, des instruments fabriqués à partir d'éléments naturels. Les sons qu'ils en tirent sont aussi surprenants que jolis. Nous avons notamment droit à un beau bourdon crée avec une bassine de cuivre emplie d'eau et des joncs frais que l'on frotte. Difficile de s'en aller mais il le faut bien pourtant après une petite photo souvenir et un "à l'année prochaine". Retour au gîte pour vérifier que l'on n'a rien oublié et rendre les clefs. Le propriétaire est soudain plus aimable (constatant que ce n'est pas le foutoir je suppose). On note l’électricité dépensée, on embarque la dernière poubelle et direction Piré-sur-Sèche pour rendre visite à mon cousin, sa chérie et ma tante (qu'ils ont invitée aussi pour que l'on puisse la voir). Malheureusement nous ne verront pas leurs enfants qui sont partis chez les grand-parents. Sur le chemin nous sommes salués par un tres beau double arc-en-ciel, comme pour nous consoler de partir.



Comme toujours c'est un plaisir de passer un moment ensemble, même si c'est court (il nous reste trois heures de route derrière donc impossible de trainer). On repart avec une boite des œufs de leurs poules en cadeau, ils en ont trois, à trois œufs par poule et par jour, ça fait beaucoup pour une famille de 4. Le trajet de retour n'est pas évident avec toute la fatigue accumulée et l'idée que demain il faudra travailler. Mais au moins on est tous les deux logés à la même enseigne, ça aidera à se motiver. Nous voici arrivés vers 1h du matin et peu après on roupille comme des bienheureux.

Mercredi 13 avril
Et bien je pensais que ce serai dur mais en fait je suis sur un petit nuage donc je survole le travail un peu comme si je m'en fichais. Pas la peine de raconter avec enthousiasme ma semaine à mes collegues qui ne feraient que me trouver bizarre de toute maniere. En rentrant je lance une lessive et je me met en cuisine pour faire un gateau pour ma-vieilliste-chérie qui fete son anniversaire demain. Comme je ne cuisine jamais de gâteaux j'utilise un bouquin (et donc je vous ferai un article en theme cookbook challenge/cuisinons nos livres). On regarde un peu de youtube et puis dodo.

Jeudi 14 avril
Bon ca va toujours. Moi qui pensait etre au bout du bout question fatigue, je suis surprise de tenir aussi bien le coup. Pour la premiere fois depuis treeeees longtemps, le client est à l'heure dans son planning et on se retrouve debordées à devoir tout traiter en meme temps (tout c'est 200 images à detourer et 36 pages à monter). J'enchaine avec mon cours de chant, on travaille Megh Malhar, c'est super difficile mais qu'est-ce que c'est beau. Ensuite direction le marais. On emmene ma-vielliste-chérie chez Tata burger puis on retrouve ses invités au Quiet. C'est aussi le dernier jour de Lizette sur Paris (elle demenage à Groix dés demain) et ça c'est triste. Apparemment mon gateau est bon (non je ne l'ai pas goûté, je me fie aux opinions des invités). Bien sûr on n'arrive pas à partir tôt, mais je crois que l'on n'est plus à ça près...

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