mardi 8 novembre 2016

La vie pas à pas 2016 #39

Vendredi 23 septembre
Je suis réveillée en panique par monMari à 9h15. Aucun réveil n'a sonné et nous dormions comme des loirs alors que nous aurions du être partis depuis 15 min. Un quart d'heure plus tard je suis à la gare (oui je suis efficace quand je veux). Pour ajouter à ça un problème sur la ligne fait que le métro met 40 minutes pour atteindre les portes de Paris et que là, il nous faut sortir pour atteindre la station suivante à pied. C'est peu dire que ça m'agace et j'arrive finalement au boulot avec 1h de retard, alors que dans le même intervalle j'ai su par un collègue déjà sur place que je devrais gérer une urgence en arrivant. La journée commence bien. Cela dit à part ça je m'en sors. Boulot fini, direction chez Sœur et son love pour diner, mais avant il faut donner un coup de mains en cuisine (et j'ai même le temps de prendre une douche). Dame Léo et l'Anglais viennent nous aider à organiser notre voyage au Japon et dans le même temps nous apprenons que finalement l'amie qui devait nous loger sur place ne peut plus (une sombre histoire de lapin malade). Nous voici donc à 3 semaines du départ, en devoir de trouver un logement sur Tokyo pas trop cher et pas trop mal.... facile, du coup on passera plus de temps à Kyoto, tant pis. L'anglais et moi nous vengeons sur la bouteille de whisky japonais qui était de sortie en parlant politique et quand je me couche dans le salon, bien alcoolisée vers 2h du matin je me dis que demain ça ne va pas être triste.

Samedi 24 septembre
Effectivement quand le réveil sonne à 6h pour nous informer que c'est l'heure de partir en Bretagne, je suis loin d'être au summum de la joie. Je comptais dormir dans la voiture mais monMari me demande de restée réveillée au cas ou lui s'endormirait. Heureusement je n'ai pas à conduire sur ce trajet, par contre j'ai une chanson à réécrire sur l'air du Sud de Nino Ferrer. Je commence à avoir la main sur ce genre de trucs donc ce n'est pas trop long. On arrive vers 11h30, un peu avant les invités. Le temps d'une douche et d'un thé et c'est l'heure d'accueillir les gens. Le moins qu'on puisse dire c'est que je n'ai pas envie d'alcool mais heureusement Môman à aussi fait du bissap et c'est exactement ce qu'il me faut. Une fois que tout le monde est arrivé, direction Le Vivier pour déjeuner. Nous profitons de l’apéro pour offrir aux parents leur cadeau pour lequel nous avons fait une cagnotte. Le voyage à Pétra dont Pôpa rêve depuis très très longtemps, bon on aura sans doute pas assez récolté avec la cagnotte et ils devront mettre au bout mais on aura lancé le projet. Ensuite on chante notre petite chanson et c'est bon, on a fini notre partie du boulot. Les restaurant et très bon et je passe un bon moment malgré le niveau sonore élevé (la salle résonne). De retour à la maison nous sommes mis par équipe par Môman pour le jeu qu'elle à préparé, il s'agit de trouver des chansons correspondant à des éléments du jardin, numérotés pour l'occasion. Si pour certains je pense que toutes les équipes vont avoir les mêmes (genre le banc ou le cerisier), je prends au moins le temps de trouver une chanson de Léo Ferré qui ne soit ni "avec le temps" ni "c'est extra" (ce sera "les anarchistes" pour faire plaisir à Pôpa et à monMari). Une fois toutes les réponses rendues on se sépare en plusieurs groupes, il y a ceux qui jouerons à des jeux d'extérieur, ceux qui resterons au billard et baby-foot et ceux qui irons à la plage. Pour moi ce sera plage avec Soeur pendant que nos conjoints se concentrent sur le billard. Il fait beau et pas loin de chaud et Soeur et moi partons en quête de pierres de couleur pour son terrarium pendant une petite heure de plage. Quand le vent se fait plus froid je regrette de n’être descendue qu'en robe d’été, heureusement la maison n'est pas loin. En remontant je fais un petit tour au baby-foot, l'occasion de voir que je n'ai pas complétement perdu la main. Puis je me pause un peu avant diner. Les amis des parents chantent une chanson et on a aussi des petits contes en gallo, dont le miroué qu'en l’occurrence j'avais déjà eu l'occasion d'entendre. Le diner est très bon, le jambon du traiteur notamment est une tuerie. En milieu de soirée je sens que mon nez commence à se boucher. Je me connais assez pour reconnaitre les signes précurseurs d'un rhume carabiné, c'est bien ma veine. Je me jette tout de suite sur les huiles essentielles qu'il faut mais je ne pense pas réussir à éviter la crève. Quand les derniers invités partent, je n'ai pas le courage d'aider Pôpa pour la vaisselle, il est 1h30 du matin et je vais me coucher comme une loque.

Dimanche 25 septembre
Réveil naturel vers 9h30. Il y a encore des invités plein la maison mais la plupart partent après le petit dej. Après un tour en ville je me met en équipe avec Soeur pour rincer nos amoureux au baby-foot. On ne gagne finalement que d'une courte tête, signe s'il en est que nous sommes rouillées. Il fait si beau que l'on déjeune dehors. Je n'ai de toute manière pas réussi à éviter le rhume. On repart avec une caisse de fruits et légumes, un pot à bonbons en verre, un range bobine qui appartenait à mon grand-père et une fleur en terre (Môman en a confectionné pour chacun des invités). Bref comme d'habitude, plus chargés au retour qu'a l'aller. Je prend la première partie de la route et Sœur fini. Nous prenons du retard pour cause de bouchons et comme de notre coté on doit changer de voiture pour rentrer définitivement, nous ne sommes pas chez nous avant 21h. Croque-monsieur, soupe et comme c'est dimanche, je n'arrive pas à me coucher tôt (pourtant il faudrait pour soigner mon rhume).

Lundi 26 septembre
Pas envie d'aller au boulot (rien de bien surprenant car c'est lundi). Entre deux pages je prend le temps de chercher des hébergements pour le Japon. Il s’avère que l'on s'y prends trop tard et que tout est déjà pris d'assaut, nous voila obligé de nous réorganiser à l'envers pour trouver un logement sur l'ile de Myajima, heureusement Tokyo pose moins de problèmes. En sortant direction chez Vincent pour chanter la moitié de la soirée et discuter de chant l'autre moitié. A la troisième bouteille de vin ouverte pour deux je commence à avoir sérieusement la tête qui tourne, et je fais le retour en métro avec le cerveau dans de la ouate (je n'arrive même pas à lire mon livre). Reste à espérer que l'alcool désinfecte suffisamment pour guérir mon rhume qui ne s'arrange pas. Je chope de justesse le dernier métro et suis obligée de faire rouvrir les grilles de la station finale pour en sortir. Je m’écroule dans mon lit à l'arrivée.

Mardi 27 septembre
Cet après-midi, réunion dans l'entreprise pour nous parler de l'avenir. Malgré la volonté de la direction de nous présenter les choses sous leur meilleur jour, ce n'est pas un tableau très gai, alors que nous avons autant sinon plus de travail, le chiffre d'affaire de l'entreprise baisse. Pas question donc d'embaucher de nouvelles personnes apparemment, malgré les pâtisseries sensées nous consoler, le moral n'est pas au beau fixe. Sortie de boulot je retrouve ma-vielliste-chérie direction chez Clémence pour diner avec Wirggy et chanter un peu. J'ai pris des pâtes fraiche et Wirggy de la pizza, ce sera donc l'Italie dans nos assiettes (Clémence étant en Italie en ce moment, je pense que c'est notre inconscient qui travaille). J'appelle l'organisateur de Gennetines qui me bombarde de questions pendant une 20aine de minutes, je crois que je m'en sors pas trop mal. De retour dans le RER, je fais une maladresse qui donne des idées noires à ma-vielliste-chérie. Je fais un détour de transport vers chez elle pour la peine et ce n'est pas encore ce soir que je me coucherai tôt.

Mercredi 28 septembre
Ambiance morose au boulot, sauf quand la fille de ma collègue viens passer une heure avec nous. Après moultes discussion avec Sœur nous optons pour un air bnb sur Kyoto. Au sortir du boulot je retrouve Clara pour un verre (une bière blanche à l'hibiscus québecoise qui déchire) et un diner (aux raviolis de grand-mère et c'est bon) avant d'aller voir New ! La comédie musicale improvisée que son chéri sonorise. Au sortir nous retrouvons mon chéri à moi pour un verre, rejoints par le sien quand il a fini de ranger, pour une fois on ne fini pas trop tard.

Jeudi 29 septembre
Une journée de course continue aujourd'hui. Après le boulot direction le cours de chant indien pour la première de l'année. Travail sur Yaman avec plus "d'indianité" c'est à dire en respectant plus précisément les attaques de notes spécifiques au ragga. En sortant on dine avec Léo dans un resto tunisien en parlant de choses et d'autres, je commence à avoir la migraine et à vraiment me sentir crevée mais on n'a promis qu'on passerai au Quiet man ou la soirée est à thématique Paris (chansons avec la ville citée dedans) donc on y va et pouf, les vibrations de la musique me guérissent de ma migraine, c'est magique. On ne rentre pas trop trop tard cette fois.

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