samedi 3 septembre 2016

La vie pas à pas 2016 #33

Vendredi 12 août
A peu près toute la boite part en week-end ce soir, c'est étrange. Ce midi on fait le pot de départ de ma collègue qui est partie-revenue-partie et qui à priori cette fois-ci nous quitte pour de bon. Je tourne au mojito (et il faudra sans doute relire bien attentivement mon boulot de cette après-midi). En sortant je retrouve Clara du coté d'Odéon. On va discuter avec un smoothie "de pétasse" (comprenez que c'est un mélange avec pleins de trucs bizarre et sans gout défini, dans le mien il y a des épinards) sur les quais. Vers 19h nous partons en quête d'un restaurant, et, après avoir fait trois fois le tour du quartier (entre les restaurants à touristes, les trucs dont je n'ai pas envie et ceux que Clara ne peut pas manger c'est un peu la galère) nous nous décidons pour Cèpe et figue, dont la carte est pas mal mais qui surtout se trouve dans un passage, à l'abri de la circulation du boulevard. Nous prenons les tickets pour le ciné et récupérons J.L. qui fait un détour dévalisage de magasin de sucrerie avant le resto. monMari nous rejoint tout juste pour commander. Pour moi ce sera carpaccio puis poêlée de gambas à l'armagnac arrosé d'un verre de saint-émilions. Si les gambas s’avèrent un mauvais choix, ce n'est pas du à la cuisine mais plus au fait que je n'en avais pas si envie que ça. Objectivement c'est très bon et je note l'adresse dans les resto à refaire. Direction le cinéma pour Florence Foster Jenkins. Outre la fascination horrifié que peut exercer sur des chanteuses le parcours de cette femme, le film est très bien, jouant sur la corde sensible quand il le faut sans tomber dans le mélodrame. On s'attache à cette femme, si bien que l'on comprend pourquoi les gens se laissent massacrer les oreilles. Un grand bravos aux acteurs tous justes et drôles sur des partitions pas forcement évidentes. En sortant on n'a pas encore envie de rentrer et on va s'installer au Paradis du fruit pour un cocktail. Conclusion ils s'en sortent mieux sur les recettes sans alcool. On discute jusqu’à ce qu'il ne soit vraiment plus raisonnable de ne pas rentrer et il est plus de 2h lorsque l'on retrouve notre lit.

Samedi 13 aout
Dring. Le réveil sonne tout comme les autres jours de la semaine (sauf qu'on s'est couchés plus tard). On prend la voiture direction Orly, parking loué pour l'occasion, on la pose et on prends la navette. L'avantage du vol interne sans bagage c'est qu'il n'y a pas besoin d'y être 2h en avance. Comme on a quand même de l'attente on se prend un second petit dej avant l'embarquement. L'avion est plus petit et par conséquence il secoue bien plus que ceux dont j'ai l'habitude, ce qui fait un décollage moins rassurant. Arrivée à Pau pile à l'heure, l'aéroport parait tout petit. Pendant que monMari récupère la voiture de location, je trouve une carte pour mettre notre chèque pour la cagnotte des mariés à la boutique de l’aéroport. Direction Pau même pour récupérer le frère du marié à la gare puis manger un bout avant de repartir (ce sera chinois). Une heure plus tard nous arrivons au gite, au cœur des montagnes, une grande bâtisse fraiche surplombant un ruisseau, c'est très beau. Après avoir pris possession de la chambre je me retrouve à donner un coup de main au pliage de serviette pour le soir même (du coup je saurai mettre en forme les serviettes en forme de coquille St-Jacques maintenant). Puis, pendant que monMari fait une sieste, je vais me plonger dans la piscine naturelle en contrebas du gite. Un petit quart d'heure et il faut s'habiller pour partir.



Nous arrivons avec 5 minutes d'avance à la mairie, et nous sortons de la voiture juste au moment où le groupe de chanteurs du village entonne la première chanson. Presque un bon timing. Presque car il nous fait rater l'arrivée de la mariée en tracteur et remorque décorée (je suis deg). Après la courte cérémonie et le lancer de confettis (par des canons spéciaux, je ne savais même pas que ça existait). Nous nous retrouvons derrière la mairie pour la photo de groupe. Puis redirection le gite pour prendre l’apéritif. L'un des avantages de loger là ou a lieu la fête (à part que l'on n'a pas à tirer au sort qui prendra la voiture) c'est que l'on peut mettre ses affaires dans la chambre et ne pas se trimballer de sac. Le champagne est bon et les petits fours aussi. Miss coco met en place un stand de polaroid très apprécié (ce qui me fait me dire que je devrais racheter des pellicules pour le mien).




On discute et profite du temps, les mariés font un marathon photo et ne peuvent guère se poser pendant l’apéritif. C'est ensuite le temps de passer à table. Les très bon mets se succèdent entre les traditionnelles animations. Le DJ est sympas et compétant et nos voisins de table fort sympathiques. L'envol de lanterne chinoise est malheureusement rendu un peu moins spectaculaire par un peu trop de vent mais pour moi qui n'en ai jamais vu/fait, c'est deja très beau. Les mariés ont préparé une chouette ouverture de bal sur la musique de Grease (You're the one that I want, quoi d'autre). La playlist de la soirée leur ressemble et j'en danse une bonne partie. On fini dans les derniers (avec un peu de rangement) avant de se coucher vers les 4h30.

Dimanche 14 aout
On se décide à sortir du lit vers midi. Malgré l'heure tardive, je pique un bout de pain et un peu de Nutella pour apaiser mon estomac qui me reproche un trop plein de champagne. Ce sera juste des softs et un peu de bière aujourd'hui. Les invités arrivent assez rapidement et on passe à table vers 14h30. Ce midi c'est un des oncles de la marié qui gère et ce sont des frites et de l’entrecôte de bœuf. Les tranches sont si larges qu'elles dépassent des deux cotés de l'assiette mais comme la viande est excellente, j'en reprend même. En dessert c'est gâteau à la broche et j'en goute un bout pour ne pas mourir bête (mais bon c'est du gâteau). L’après-midi se passe en discussion et les invités s'en vont peu à peu. Je pars faire une ballade le long du ruisseau et je n'arrive pas a revenir par une autre voie, j'en récolte une robe trempée et des piqures d'orties mais quelques belles photos.





Avec la 20aine qui restent plus tard on se retrouve dans la piscine ou sur ses bords (comme c'est une piscine naturelle alimentée en permanence par l'eau du torrent elle est assez froide donc personne n'y reste bien longtemps). On joue au trouduc et on prend des polaroids que l'on rate à cause de trop de lumière. Les mariés se retrouvent à diriger un pèlerin de Compostelle qui, perdu dans les bois, s'est présenté à la porte du gite. Après une bonne douche on part pour se commander des pizza dans la ville d'à coté. Honnêtement elles ne sont pas terribles (trop de fromage par rapport à la tomate et à la garniture les rendent bourratives et écœurantes). monMari rencontre un certain succès en contant l'histoire de l'invention des crêpes à une petite fille fascinée. Le marié fait un concours de gobage de Flambi avec sa sœur (qu'il perd). Une dernière partie de carte (le menteur cette fois). Et on se retire dans nos chambres. En voulant regarder un petit truc à la télé avant de me coucher je tombe sur Le journal d'une ado hors normes et je me laisse entrainer jusqu’à 2h du matin.

Lundi 15 aout
Ce coup-ci on a mis le réveil. Après une petite douche et un rangement d'affaire nous retrouvons les invités restant de la noce au petit dej. Puis rapidement il faut partir (les au-revoir c'est nul). 2h de routes de montagne pour changer de vallée en passant par Lourdes (un 15 aout c'est encombré) et Bagnière-de-Bigorre.

 En chemin, le pic du midi

Arrivée à Asque à 12h20, pile pour l'heure du déjeuner chez les grands-parents de monMari. Après un repas froid mais fort copieux chacun sombre de son coté pour une courte sieste puis nous faisons à pied un tour du village. Il fait chaud mais le paysage est joli. Le grand-père de monMari nous raconte comment il s'est retrouvé de la famille dans le coin (et comment ils se sont décidés à y acheter une maison). Plus de 80 ans et pleins de projets en tête, ça fait du bien à voir.





Mais il est deja temps de reprendre la route pour l'aéroport. On prévoit de la marge, d'ailleurs un peu trop, mais heureusement on a des bouquins. L'avion part avec du retard mais arrive à l'heure (comme l'annonce le commandant de bord "c'est aussi notre dernier vol de la journée donc on va faire aussi vite que possible vu que nous aussi on veut rentrer chez nous"). Récupérés par la navette à Orly,  on reprend la voiture, retour maison. Dodo.

Mardi 16 aout
Rien de particulier à signaler au boulot, beaucoup de choses en attente pour le moment alors que l'on sait qu'on va finir par en avoir beaucoup trop. Un saut à la maison pour gouter/rangement/ménage/blog. Retour dans le sens inverse pour la Mazurka Republica. Quelques danses et de la discussion. Je ne rentre pas trop tard. Demain je me lève tôt.

Mercredi 17 aout
Le réveil qui sonne avant 7h du matin ça fait mal. Direction le médecin traitant de ma sœur (oui moi je n'en ai pas) pour qu'elle examine une marque rouge sur ma cuisse. Selon Sœur ça ressemble beaucoup à un érythème migrant (qui est le signal du stade 1 de la maladie de Lyme, qui n'est donc pas une bonne nouvelle) et elle a donc insisté pour que je vois quelqu'un. Pour moi ça ressemble certe mais il y a des différences et puis c'est en train de s'effacer et je n'ai pas souvenir de piqure de tique. Bref j'ai surtout pris rendez-vous pour la rassurer (et un peu moi vu qu'elle m'a fait flipper). Or c'est bien une maladie de Lyme. Je pars avec un traitement de cheval (3gr d'antibio par jour pendant 15 jours) et je dois je crois, une bonne bière à Sœur. Je passe à la pharmacie juste avant le boulot et j'enchaine la journée. On se retrouve à être programmées à la Mazurka Republica la semaine prochaine avec les Conteuses, ils avaient un trou et nous envie de faire une date. Après le boulot direction les quais de Seine, pour pique-nique et folk. V&V sont rentrée hier d’Italie et se joignent donc à nous. On fait quelques chansons des conteuses mais comme il y a cette fois pas mal de musiciens présents, on laisse rapidement place au bœuf instrumental. monMari s'isole à un moment donné à cause d'un coup de fatigue qui le rend presque malade et comme ça ne passe pas, je l'embarque dans la voiture et le ramène à la maison pour qu'on se couche tôt.

Jeudi 18 aout
Suite à l'annonce de ma maladie, je reçoit de nombreux messages de soutien sur fb. C'est là que je me rend compte que non, ce n'est pas une maladie anodine et que beaucoup de gens que je connais l'on eu, ou connaissent quelqu'un qui l'a eu. Je passe chercher le l'ultra-levure à la pharmacie (les antibios c'est un peu comme le round-up, ça détruit toutes les bactéries, y compris celles de la flore intestinales et du coup j'ai le ventre en vrac (oui je sais c'est pas ultra glamour)). Retour maison pour une soirée en amoureux devant Buffy contre les vampires (que monMari a envie de re-regarder et moi je ne dis jamais non a cette série).

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