vendredi 24 octobre 2014

Cadansa, un festival folk-hippie en Hollande


Le week-end dernier, je l'ai prolongé d'un vendredi et d'un lundi de congé pour prendre la route et me rendre aux Pays-Bas, à Druiven précisément, pour le festival Cadansa. Je dois dire qu'on m'en avait tant et tant parlé de cet événement que la barre de mes attentes touchait presque le ciel. Sa réputation est si bonne que l'année dernière les places s'étaient vendues en 3 minutes chrono (en ce qui me concerne je n'avais pas été assez rapide). Pour la troisième édition les organisateurs ont donc décidés de trouver une salle un peu plus grande afin de permettre à tout ceux qui en avaient l'envie de se rendre au festival, provoquant, il faut le dire, une certaine inquiétude de la part des habitués qui craignaient que "ça ne soit plus pareil".
Comme je n'étais pas aux éditions précédentes, je ne peux pas vous dire si cette inquiétude était justifiée, en ce qui me concerne, j'ai adoré.


Je connaissais la plupart des groupes programmés et pour les inconnus je n'ai pas de vrai coup de coeur à vous conseiller d'aller écouter en urgence. Comme prévu, Ciac boum remporte la palme de mes préférences et j'ai du danser plus des 3/4 des chansons de leur set. En dehors de la bonne programmation, mêlant des styles hétérogènes mais de qualité constante, ce qui m'a marqué dans ce festival, c'est plutôt son ambiance. L'ambiance des bals folk en général, c'est assez bisounours, les gens sont tactiles et câlins, ça mange bio et ça a le sourire vissé au visage, et bon apparemment en Hollande, ce côté hippie est encore plus marqué qu'en France. Je pense que c'est dû au fait qu'en France une partie du public tire vers le hippie-massage-bio et une autre vers la tradition-saucisson-vin, et ce n'est pas que ces deux tendances se contredisent vraiment mais elles créent en tout cas un équilibre assez particulier. En Belgique et en Hollande, les danses folk ne sont plus réellement reliées à leur côté traditionnel, tout simplement parce qu'elles ne sont pas traditionnelles à ces pays, ça leur permet de créer une musique et une danse beaucoup plus libre et les innovations en ces domaines viennent souvent du nord, et ça les entraine aussi à fond dans le côté hippie.
Du coup sur le festival on pouvait trouver de la nourriture bio et végétarienne (très bonne par ailleurs), un salon de massage, un troc de vêtement, un marché artisan (avec notamment des bijoux en paille) et une salle photo avec un fauteuil de roi et un buzzeur géant.


Marché artisanal.

Un tableau à "petits mots" plein de "c'est génial ce festoche" et de "je vous adore tous".


Un festival en partie de jour, ça me fait quand même toujours bizarre.

Forcément on fait les pitres en salle photo !

Côté musique et danse, une petite salle faisait pendant à la salle principale, proposant tantôt une scène ouverte, tantôt un Silent disco à deux DJ, permettant de voir dans la même salle des danseurs entamant un Kost ar c'hoad à côté d'autres sautillant sur de la techno.
Côté autre il y avait... les jeux ! En fil rouge du festival, un bingo à compléter en accomplissant des actions particulières avec des personnes précises (oui je sais c'est vague mais je vous met la carte pour vous aider à comprendre), comme j'en ai complété une j'ai gagné un chocolat et une mini peluche hérisson. Ajoutez à cela une suite de 6 courtes danses spéciales le vendredi soir où les hommes puis les femmes conservaient trois mini-danses durant les yeux fermés, laissant les partenaires venir à eux au hasard et ne sachant donc pas avec qui ils dansaient (je n'ai malheureusement jamais retrouvé mes trois danseurs-mystères dans la suite du festival, où bien je ne les ai pas reconnus). Et pour finir un échange de cartes postales au sein d'un cercle circassien, chacun repartant avec le meilleur souvenir de quelqu'un d'autre ainsi qu'une question à laquelle il lui faudra répondre avant l'édition suivante.

La fameuse carte de bingo 

Les objets souvenirs que j'ai ramené avec moi

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