lundi 6 juin 2016

La vie pas à pas 2016 #22

Vendredi 27 mai
J'ai reçu un cadeau de mon parrain par la poste, un bracelet de cuir et de métal trouvé sur une fête médiévale (même si en l’occurrence c'est complétement du med-fan) qu'il m'a envoyé par la poste. Comme il est très joli c'est aussitôt reçu, aussitôt porté.



En sortant du boulot je fais un tour aux portes ouvertes de Jurassic press (l'atelier de gravure de Coline dont je vous avais déjà parlé), je parle cailloux et banjo avec un cowboy minéralogiste du musée de l'homme. De retour à la maison c'est soirée tranquille à deux, comme il fait chaud on dîne sur le balcon pour la première fois de l'année. monMari qui bosse demain se couche tôt et moi je regarde la suite de "once upon a time".

Samedi 28 mai
Je fais une tranquille grasse matinée jusqu’à 11h, suivie d'une séance de câlinage intensif de chat et d'un peu de ménage. J'ai reçu deux colis mais j'ai pour le moment la flemme d'aller les chercher, je trouverai un moment dans la semaine. Quand monMari arrive il est déjà temps de repartir pour notre rendez-vous à la banque. Oui sauf qu'on a changé de conseillère, que notre rendez-vous à donc été effacé et que la nouvelle conseillère n'a pas du tout étudié notre dossier. Tout va bien, on n'a pas du tout l'impression de s’être déplacés pour rien. Bon vu qu"on est dans le 13e arrondissement on en profite quand même pour aller déguster un phô dans un resto du coin. De retour à la maison pour l’après-midi monMari n'a pas trop la pêche, moralement parlant et j'essaye de l'aider. Mais il est déjà temps de repartir, petit diner chez V. avec Clémence et Sam. Chant et un peu de jeu de société. C’était une petite soirée n’empêche qu'il est quand même 3h quand on rentre.

Dimanche 29 mai
Réveil naturel vers 10h. monMari prépare un peu sa partie de donjon & dragon puis file pour aller la jouer. De mon coté j'avance sur son manteau médiéval, la fête de Provin arrivant à grands pas il faut que je me dépêche si je veux avoir une chance de le finir à temps. J'avance bien de manière à ce qu'il ne me reste plus que la capuche à coudre (puis la doublure à entièrement fixer, ce sera ça la grosse difficulté à mon avis). Mais il est déjà l'heure que je file à ma répet avec les garçons. Pas évident de remettre en rythme dansant quelque chose qui à la base est très libre et on y passe pas mal de temps. Quand je fini monMari me dit que pour lui c'est loin d’être terminé. Tant pis, je rentre seule et me plante devant la suite de ma série en l'attendant. Manger. Dodo.

Lundi 30 mai
Aujourd'hui c'est chaud-froid-chaud-froid au boulot (c'est à dire "on sera débordés début juin" "ah en fait non on n'aura rien avant le 20" "ah en fait si ce sera début juin"). En dehors de ça, ça va. J'ai un créneau d'une heure avant la répet et je le passe à lire. Répet avec les garçons comme hier, ça avance pas mal cette fois-ci sauf que je vais avoir beaucoup de choses à mémoriser, il va falloir que je bosse dans mon coin mais c'est motivant. Wirggy rentre de Slovenie toute enthousiaste sur le pays et me donne envie de le visiter. Au diner ce sera pizza. Rentrée en métro comme toujours. Pas trop tard mais je me couche encore à 1h du mat'.

Mardi 31 mai
Le matin, je fini la lecture de "Bleu" de Michel Pastoureau, honnêtement je m'attendais à peiner sur la lecture de l'histoire de cette couleur, quand bien même le sujet m’intéresse et j'ai été surprise que ce ne soit pas le cas mais l'auteur n'utilise pas du tout un langage universitaire ce qui le rend bien plus facile à lire et bien plus passionnant. Au boulot je dois faire du rangement d'image d'un serveur à l'autre et ça bouffe tellement la mémoire des ordinateurs que je dois en utiliser deux en parallèle si je ne veut pas que ça me prenne toute la journée. Je passe donc ma matinée à faire les 100 pas d'un ordinateur à l'autre, au point qu'on pourrait presque parler de sport de bureau. Je reste un peu après mon heure de fin pour recopier des paroles de chansons dont j'ai besoin puis direction la répet des conteuses, je suis en avance et le petit bar de la rue est fermé, je me retrouve donc à lire dans le hall de l'immeuble de V&V. La répet commence tard et fini tard également mais on avance bien, et je me sens de plus en plus à l'aise. A l'atelier de chant de la semaine dernière je crois que quelque chose s'est débloqué pour moi, de sorte que les "folies" que j'utilisais pour de rire ont commencé à devenir des outils que je pouvais utiliser "pour de vrai". Wirggy a ramené de l'alcool local de son déplacement en Slovenie, si nous n'avons pas déterminé quel fruit était à la base du liquide transparent, on peut par contre vous dire qu'il est excellent. Je rentre un peu pompette du coup.

Mercredi 1er juin
Je pose un jour en aout pour une fête de famille et j'ai la remarque que le planning est quand même plein de rose (rose étant ma couleur de vacances). Je déteste ce genre de remarques, certe j'ai claqué un mois de congé entre juin et octobre et alors, j'ai le droit il me semble... en fait je déteste surtout ce genre de remarques parce que je suis incapable de les ignorer, même si je sais que c'est fait pour me culpabiliser et qu'il n'y a aucun fondement raisonnable dessous, juste de la jalousie, ça marche quand même sur moi et je me sens coupable, et donc un peu déprimée pour le reste de la journée. Non sans difficulté je coud la capuche du manteau médiéval de monMari (ce n'est que la 2ème fois que je fais une capuche, on ne peut pas dire que je sois rodée à l'exercice et ça se sent). Nous mangeons dans le salon fraichement rangé de son bordel par nos efforts conjugués. Après diner je prends un bain pour essayer de me détendre un peu. Dans l'eau chaude et à la lueur des bougies, monMari me distrait en me lisant un conte (oui je suis parfois très chanceuse). Je fini par un petit épisode de série puis dodo.

Jeudi 2 juin
Au boulot c'est le rush, les clients dont je devais m'occuper et qui dormaient se réveillent tous en même temps pour mon malheur et à cause d'une sauvegarde qui n'a pas fonctionné il faut en parallèle re-remplir une base de donnée à la main. Joie. Mon cours de chant est annulé à cause des inondations (impossible pour ma prof de monter sur Paris). J'en profite du coup pour faire des heures supp. pour éponger un peu le retard qui s'est tranquillement installé dans la journée. En sortant je retrouve une petite équipe à l'Iris pour diner avant le Quiet (ce sera vermicelles sautés au jambon fumé pour moi). Au bar malheureusement une petite équipe d'inconnus passablement bourrés parlent si fort qu'assis à coté d'eux on ne s’entend pas parler, alors chanter... comme je crois que l'on était aussi tous plus en mode chansons à écouter que chansons à répondre bourrines on se décourage un peu et on parle plus que l'on ne chante. Je renverse mon verre de vin et le patron me refait gentiment les niveaux parce que c'est mon premier renversement en 5 ans de présence (déjà 5 ans ?) quasi tous les jeudis au bar. Du coup ça se fini tôt et comme je traine puisque je n'ai pas fini mon verre je pars dans une discussion avec les étudiants en ethnomusicologie qui étaient passés la dernière fois. J'apprends qu'avec les films qu'ils avaient fait ici-même l'un d'entre eux à récolté une bonne note, qu'il est mal vu de faire son mémoire sur la transmission (parce que ça amène forcement à critiquer la fac et les conservatoires) et qu'ils n'ont aucun intervenants en musique traditionnelle francophone. Mais c'est déjà l'heure de filer jusqu'au métro et je rentre à 1h bien tassée. Fatigue.

1 commentaire:

ElanorLaBelle a dit…

A chaque coup que je te lis, je me demande où tu trouves l'énergie de faire tout ça et je suis toujours scotchée par tes passe-temps et ta vie culturelle :)