mercredi 30 mars 2016

la vie pas à pas 2016 #12

Vendredi 18 mars
Il est bien difficile d’émerger ce matin, heureusement que c'est le dernier jour de la semaine. Au boulot comme tous les vendredi c'est la crise, si l'on ajoute à ça que la responsable Disney qui s'est fait remonter les bretelles hier, ne se pointe pas sans prévenir, que plus tard dans la journée on apprend qu'elle est arrêtée pour 15 jours et que plus tard encore on apprend qu'en fait elle demande une rupture de contrat, la journée ressemble un peu à un feuilleton à rebondissement. De manière plus perso j’apprends qu'on va donner un "petit coup de pouce" à mon salaire, même si je n'avais rien demandé et que ce ne sera sans doute pas une grosse augmentation, c'est une sacrée bonne surprise. Je fais quelques heures supp et je débarque donc pile à l'heure pour le match d'impro de mon mari, qui s'avère être le meilleur de ceux que j'ai vu jusqu'ici, l’équipe est parvenu à un bon équilibre au niveau des personnalités et les progrès sont évident. Ils gagnent d'ailleurs haut la main. L&S qui sont venu de loin pour assister au match passent ensuite diner à la maison d'un porc au caramel prévu de longue date et cuisiné par monMari la veille. C'est un plat que j'aimais beaucoup au début qu'il le faisait et qu'aujourd'hui j'ai du mal à apprécier car je le trouve systématiquement trop sucré et il m’écœure. De la même manière, je suis devenue ces dernières années incapable de manger du chocolat au lait pour les mêmes raisons, étonnant comme les gouts changent encore même arrivé à l'age adulte. La soirée est sympas mais nous amène bien tard, et je m’écroule de sommeil lorsqu'ils s'en vont si bien que tout reste en l'état, il sera toujours temps de ranger demain matin.

Samedi 19 mars
Après un réveil et un petit déjeuner tranquille, j'attaque ma journée en commençant à coudre la doublure du manteau de monMari pour me rendre compte que je n'ai plus que des aiguilles pour tissus épais qui vraiment ne conviennent pas pour le lin (qu'elles abîment). Je rajoute donc un arrêt mercerie dans mon programme du jour, qu'il est temps justement d'attaquer. Problème, il n'y a plus de mercerie à Creteil et dans Paris elles se font également rares, internet m'en indique une vaguement sur le chemin de mes autres activités, je sors donc quelques stations de métro avant mon but. Sauf que comme je me trompe de direction, ce n'est pas 20 minutes de marche comme prévu mais bien 40 que je dois faire pour atteindre la boutique A bout de fil. Heureusement ils ont ce dont j'ai besoin et la boutique est en plus très sympas, proposant des choses assez différentes de ce que je trouve dans ma mercerie habituelle (c'est une adresse que je vais mettre de côté pour les biais notamment). Je repars ensuite direction mon agence bancaire, je n'ai pas reçu de notification comme quoi ma carte bancaire était arrivée mais comme ça fait une semaine, je me dis qu'avec un peu de chance... Et banco effectivement je la récupère, bon sauf que le code à changé et que du coup lui je ne l'ai pas encore reçu donc elle ne me sert à rien, mais déjà je n'aurai pas besoin de refaire une excursion banque dans la semaine. Prochaine étape : la journée des ludivores organisée par deux membres de ma compagnie médiévale et qui se déroule au centre d'animation Dunois, que je fais l'erreur fatale de confondre avec le centre d'animation Daveil. Le point positif, les deux sont dans les 13ème arrondissement, le point négatif, ils sont chacun à un bout du quartier qui, faut-il le préciser, n'est pas petit. Forcement je ne m'en rend pas compte avant de me casser le nez sur le mauvais endroit et quand j'arrive enfin a l’événement c'est en retard, crevée et avec mal aux pieds... grrr. Si je voulais respecter mon emploi du temps il faudrait repartir dans 30 min, donc tant pis, je serai en retard pour la suite. Le temps de faire une petite partie des Aventuriers du rail (qui est à peu près mon jeu de société préféré) à laquelle je fini 2ème, et ça y est je n'ai plus mal aux pieds. Direction le 19e arrondissement car ce soir c'est Carambal. Premier bal depuis la chute de décembre (les orgas avaient été obligé d'annuler au dernier moment pour éviter un désastre financier), nouvelle salle, à l'affiche de bons groupes mais aux styles inhabituels, c'est peu dire que les responsables sont stressés (dont monMari en tête, qui est vice-président de l'asso). Heureusement c'est carton plein, le public est là, la salle est impeccable, haute de plafond et comportant 4 clim, elle permet aux danseurs de n'avoir pas trop chaud, le son est bon, on a même droit à un jeu de lumière en plus et surtout, les groupes offrent une superbe prestation. Stuveu musicalement impeccable, avec des passages très planant et d'autres très rock, Beat Bouet Trio, à 1000 lieues de ce que l'on a l'habitude d'entendre mais ultra efficace et (une fois n'est pas coutume dans le folk) politiquement engagé.



C'est une super progra et je passe une soirée impeccable. La salle ferme tôt mais je suis de rangement pour cette fois car le matériel du Carambal est temporairement stocké dans la maison vide de mon enfance (jusqu’à ce que soit trouvé un lieu de stockage plus définitif). Puisqu'on y est, j'en profite pour piquer des jonquilles du jardin. Le temps de rentrer il est quand même 2h du matin (même si c'est tôt pour un Carambal, le rangement se finissant plutôt vers 9h du matin que vers 1h d'habitude).



Dimanche 20 mars
monMari se lève et part relativement tôt pour une partie de Donjon & Dragon, me voici seule à la maison. Aujourd'hui ce sera donc ménage, rangement de la maison et couture puisque j'ai cette fois la bonne aiguille pour avancer le manteau médiéval. Je regarde un peu de la dernière saison de Dowton Abbey aussi et je passe un peu de temps au téléphone, avec môman et pôpa et avec Clémence qui logeait les musiciens de Beat Bouet Trio et m'appelle pour me raconter qu'en fait, l'un d'entre eux est le petit fils d'une mamie collectée de Bretagne et que c'est lui qui lui a fait enregistré (à sa mamie) le CD que je je lui ai passé (à Clémence) en lui disant que c'était vachement bien (vous suivez toujours ?). monMari rentre tard et crevé. Le temps de manger, j'avance encore un peu dans Dowton Abbey puis dodo.

Lundi 21 mars
C'est le printemps ! Pour une fois c'est un lundi ou j'ai le moral au beau fixe. Je pose mon dernier jour de congé (d'ici fin mai) pour aller voir mes parents à Erquy. Mes prochaines vacances et Bovel se rapprochent à grands pas et surtout en sortant du boulot j'ai un truc chouette de prévu. L'anniversaire de monMari c'est jeudi, mais comme il a des trucs de prévu toute la semaine, ce soir je serai la première à le lui fêter. Direction Aquaboulevard. J'y suis déjà allé mais ça commence à faire longtemps, monMari, lui, n'y a jamais mis les pieds et comme il adore l'eau, j’étais à peu près sure de faire mouche. Nous y arrivons vers 19h et ressortons vers 22, crevés mais heureux après des tas de tours de toboggan, du surf sur les vagues artificielle et de la détente dans les bains chaud. En plus a cet horaire là un lundi de mars, nous avions l’énorme avantage de n’être absolument pas embêté par la foule et clairement ça donne envie de revenir (mais pareil, en semaine et le soir). On complète la soirée en dinant à l'Hippopotamus (oui je sais pas un resto de folie mais dans le complexe de l'Aquaboulevard c'est ça ou Mac Do et à 22h30 on n'a pas le courage de partir à la recherche d'un autre restaurant). Et j'offre à monMari une photo prise de nous dans le bassin. La photo est laide mais on est beaux et je serai contente qu'il ait un souvenir.

Mardi 22 mars
A ma grande surprise, je ne suis pas trop courbaturée d'hier, par contre je me sens un peu dans le flou. Dans le métro je fini le roman prêté par Sœur (je vous en parle dans un article à part). Sur fb je vois passer des demande de nouvelles envers les amis belges. Le temps que je comprennes qu'il y a une vague d'attentat à Bruxelles, j'ai déjà été prévenue de la bonne santé de tout les gens que j'y connais, si cela n’atténue pas l'horreur des événements, cela rend l’inquiétude et la tristesse plus diffuse. La journée se passe studieusement, et on avance pas mal. Le management réagi aux problèmes de personnels en faisant l'autruche, zéro anticipation et on croise les doigts en espérant que ça passe. Comment dire que j'ai parfois l'impression d'être plus compétente en management que mes managers... Un crochet par le centre commercial en sortant pour trouver les cadeaux pour la fête de famille et la carte d'anniversaire de monMari (celle que je trouve est trop bien d'ailleurs). Toujours pas de code de carte bleue à l'horizon je commence a me demander s'il n'y a pas eu un souci de ce côté. J'avance un peu sur le manteau médiéval, A qui nous a proposer de s'occuper du chat pendant notre absence passe à la maison pour rencontrer la bête, avec qui ça colle bien. C'est un soulagement pour tout dire. On discute et on dîne. Je vais me coucher avant son départ pour ne pas rater le train de mon sommeil et monMari, qui ne bosse pas demain, se charge de la ramener.

Mercredi 23 mars
Le réveil qui sonne avant 7h, c'est dur. Entre le boulot urgent et la réunion de CE du jour, je ne sors pas la tête de l'eau de la journée. Au moins les annonces qu'on nous fait concernant l'avenir de l'entreprise sont étonnamment bonnes (ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé). Du coup je suis en retard à la répet des Conteuses. En retard et crevée mais on avance bien quand même. Je découvre par contre que je n'ai plus les clefs de chez V&V dont ils m'avaient passé un double pour faciliter les répet, c'est un peu la panique pour moi du coup, surtout quand je ne les trouve pas chez moi en rentrant. Après la carte bleue il y a deux semaines, j'ai l'impression que je suis un peu maudite....
Il est minuit et deux minutes quand je suis la première à souhaiter un joyeux anniversaire à monMari.

Jeudi 24 mars
Rebelote pour le réveil à 6h45. Grmbl. Aujourd'hui les clientes sont sur place pour vérifier la chromie des documents. Au final des trois bouclages prévu cette fin de semaine, deux sont décalés au 1er avril. Bon. Cette fois-ci je m'enfuie comme une voleuse à 17h pour mon cours de chant une demi-heure plus tard. Pas mal de technique vocale, on travaille la précision et la justesse (ce qui n'est jamais un luxe) sur la gamme Bhairavi (où tout est mineur). Puis on repasse la chanson de village de la semaine dernière qui est vraiment vraiment sympas. Derrière ça, direction le marais pour l'anniversaire de monMari. On retrouve d'abord quelques amis pour filer chez Tata burger, le décors est chouette et les burgers sont bons (bons ingrédients et cuisson impeccable), quoi que j'ai trouvé le mien un peu trop sucré mais sans doute est-ce mon choix qui était en cause (la prochaine fois j'en prendrais un sans sauce barbecue). Puis retour au Quiet Man pour une soirée d'anniversaire bien réussie. Les amis sont venus nombreux et monMari est ravi. On récupère aussi les programmes de la fête du chant de Bovel, qui finalement va arriver très vite, j'ai hâte ! Ça chante, ça mange du gâteau et des bonbons et ça boit des verres jusqu’à la fermeture du bar. Et comme j'avais promis, c'est moi qui rentre la voiture. On se couche à trois heures, heureusement que demain soir c'est le week-end. Mais il y a un conseil que je ne me lasserai pas de répéter, si vous voulez faire un compliment, préférez toujours "tu chantes bien" à "tu as une jolie voix" (qui est oh combien maladroit) ça ne parait rien mais la personne complimentée vous remerciera.

1 commentaire:

Kleo a dit…

Avec l'âge, le goût du sucré s'estompe plus ou moins selon les personnes : ma mère en est au point de ne plus manger de fruits car elle les trouve trop sucrés (elle partait de loin : elle n'a jamais aimé les gâteaux ni les bonbons).
Sacrée semaine ! Monsieur m'a parlé du Tata Burger, j'aurais bien aimé voir ça :)