mardi 23 février 2016

La vie pas à pas 2016 #7

Vendredi 12 février
Le réveil est difficile et j'accuse le coup de la fatigue, d'autant que ce que je me réservais comme un week-end tranquille pour essayer de me reposer c'est transformé en deux jours en week-end ou je cours partout. monMari fait ce qu'il peut pour me remonter le moral, notamment faire les paquets cadeaux du swap (qui aurait pu être posté lundi si seulement j'avais pris le temps de faire les paquets) pour que je puisse l'envoyer aujourd'hui. Au boulot journée normale. En sortant direction chez V&V pour une soirée musicale, Florine passe une partie de sa soirée à nous dessiner, je constate donc que j'ai une tête bizarre quand je chante.... mais tout le monde parait-il. On ne rentre pas très tard car on se lève tous les deux demain et pour une fois on parvient a être raisonnables sans trop d'effort (et monMari me laisse conduire pour le retour, c'est qu'il doit vraiment être crevé).

Samedi 13 février
Le réveil sonne presque à la même heure que la semaine pour me laisser le temps de faire des crêpes avant de partir. Elles sont encore chaudes quand je prend le départ de mon périple par bus puis par train vers Montigny-sur-Loing, heureusement je n'ai pas besoin de repasser sur paris et j'ai un bon livre. À l'arrivée Flo (ma prof de chant indien) m'attends à la gare. Ce village est vraiment joli. Après un déjeuner préparé par Bruno, pendant lequel je récupère la recette du riz "à la portugaise" qu'il nous a cuisiné, nous passons voir les chevaux à leur nouvelle écurie (Flo et Bruno dressent des chevaux, et, le milieu de la compétition équestre étant très compliqué (et passablement malsain si vous voulez mon avis), ils ont enchaîné les plans bizarres et ont beaucoup de mal à se poser dans un endroit pour longtemps). Ensuite retour à l'appartement pour le cour de chant. On travaille sur la technique (pour repousser le passage en voix de tête) et j'en profite pour tester mon zoom tout neuf. Après quelques crêpes et une tisane il est temps de refaire le trajet en sens inverse vers mon "chez moi". À l'arrivée monMari passe me chercher pour m’éviter le dernier bus. Il est crevé et parle de faire une sieste, et je sens ma fatigue remonter à la surface à cette évocation. Me voila donc couchée à 17h30. Si monMari ne fait que somnoler, moi je m'endors comme si je débutais ma nuit. Mais il faut se relever car nous avons rendez-vous au conservatoire de Créteil. L'atelier d'improvisation de monMari fait une présentation à la fin d'une scène ouverte organisée dans le cadre d'un festival des pratiques amateurs. Bien sûr l’événement commence en retard comme souvent, mais la salle de concert est très belle avec une bonne acoustique et les volontaires qui se succèdent sur scène proposent des prestations de plutôt bonne qualité (c'est bien sur plus ou moins intéressant selon les cas mais en tout cas il n'y a pas de plantade ni de ridicule absolu et personne ne chante faux). Comme l'ambiance est bon enfant, (il y a des moqueries comme toujours mais la salle est quand même majoritairement bienveillante) je me présente en volontaire de dernière minute pour chanter un bout sur scène. Je choisi une chanson traditionnelle de Louisiane, que j'aime beaucoup et qui surtout, de par son style un peu bluesy, est facile d’accès pour les personnes qui n'ont jamais entendu de musique traditionnelle (en dehors du loup, du renard et de la belette). Je remonte plus tard sur scène pour la présentation du théâtre d'impro de monMari, car ils ont piqué des personnes du public pour les faire participer. Ça fonctionne très bien d'ailleurs, les personnes sélectionnées se lancent et le public est enthousiaste. Malheureusement le show doit être un peu écourté car il est déjà 21h45 et il faut encore boire un pot avant que le conservatoire ne puisse fermer ses portes à 22h. Ça faisait longtemps que je n'avais pas assisté à ce genre de soirée et franchement ça m'avait un peu manqué de voir l'enthousiasme que peuvent développer des amateurs envers toutes les formes de pratique artistique, je repart donc avec plus chaud au cœur. De retour à la maison ce sera pâtes au saumon fumé devant le dernier film de la série des Harry Potter, puis dodo.

Dimanche 14 février
Il faut à nouveau se lever (à quand un week-end sans réveil ?) car nous avons rendez-vous à la piscine avec ma belle-famille au complet à 11h. C'est blindé de monde, ce qui est un peu dur à supporter pour être honnête (notamment parce qu'il y a beaucoup d'enfants et donc beaucoup de bruit) mais le lieu est chouette (La Vague à Saclay) avec des bassins à bulle et à courant.

 © Vincent Colin

Seul regret, on n'a pas prit les billets pour la partie sauna, hammam, jacuzzi. À envisager pour la prochaine fois. Quand le petit neveu commence à se frotter les yeux de fatigue c'est qu'il est temps de sortir de là. On enchaine sur un brunch géant (la piscine ça creuse), pour lequel j'ai à nouveau fait des crêpes (oui c'est un week-end spécial crêpes). Avant de se faire une petite partie de Carcassonne, où je fini honnêtement 3ème. Ensuite il est déjà temps de filer puisque l'on enchaine sur l'anniversaire d'une des membres de notre association de reconstitution médiévale. Le bar choisi est très sympas (le 138) et on sirote un cocktail en papotant sauf que, ici aussi il y a pas mal de brouhaha et ce deuxième environnement très sonore a raison de monMari qui est attaqué par une forte migraine. Il finira donc la soirée au lit dans le noir pendant que je fait un peu de rangement, un peu de couture et que je visionne Le monde de Charlie, un film que je voulais voir depuis sa sortie en 2013 (je vous en parle dans un article à part).

Lundi 15 février
Ce matin je met du jazz sur la platine pour offrir à monMari un réveil en douceur. Au boulot j'apprends que ma collègue croate qui est arrêtée depuis une semaine est prolongée et qu'a priori c'est plutôt grave (mais que les médecins ne savent pas encore ce qu'elle a). Nous lui envoyons un message de soutien groupé et croisons les doigts pour qu'elle aille vite mieux. En rentrant je trouve mon colis du swap lumière dans la boite à lettre (et je l'ouvre dans la foulée mais je vous raconterai ça dans un article à part) pile ce qu'il faut pour me remonter le moral donc. Je boucle l'article du pas à pas de la semaine dernière (avec à nouveau trois jours de retard). Ce soir ce sera truite et pois cassés, je fais les truites à la poêle en ajoutant du sel aux truffes, du jus de citron vert et de l'origan au petit bonheur la chance et comme de la chance j'en ai, le résultat est bon. On regarde une partie des bonus du DVD Harry Potter et on se couche avant minuit (vous avez dit miracle ?)

Mardi 16 février
Au réveil c'est monMari qui met la musique, ce sera le début d'Émilie Jolie (la version originale de 79), qu'est ce que j'ai pu écouter ça quand j'étais gosse. Au boulot comme d'habitude c'est au dernier moment que l'on fait des modifications de style sur la totalité de la brochure.... les clients. Ce soir c'est l'ultime répétition des Conteuses de pas avant le concert de vendredi. On ne jouera finalement pas la scottish qui n'est clairement pas prête pour le moment, ça fait une épine de moins dans le pied. C'est quand on se rends compte qu'on doit à nouveau retravailler la structure des morceaux que l'on a arrangé il y a plus d'un an que mon moral tombe en flèche, parfois avec ce groupe j'ai l'impression de remplir le tonneau des danaïde. Rien n'est jamais fini, jamais fixé honnêtement parfois ça me déprime. Pourtant c'est étrange car j'ai toujours trouvé stimulant d'avoir toujours des choses à explorer, à travailler en musique, c'est juste que d'habitude ça change de support, pour travailler quelque chose en particulier on bosse sur une chanson spécifique (où le truc à travailler est très marqué) et une fois qu'on l'a bien on applique sur les autres. Sauf qu'en groupe on n'a pas ce luxe de mettre une chanson de coté pour revenir dessus plus tard. Puisqu'on les présente en concert, on est obligé de s'acharner sur chacune d'entre elle jusqu'à ce qu'elle fonctionne et quand une des membres du groupe estime qu'elle est bien, ce n'est pas forcément le cas des autres donc même si moi je suis contente du rendu, ça ne m'apporte pas la certitude qu'on ne reviendra pas encore milles fois dessus. Bref je fini la repet d'humeur bien sombre, au grand embêtement des mes collègues de groupe qui ne savent pas quoi faire pour me remonter le moral. Je décide de ne pas sortir les prochains jours et de me reposer en espérant arriver en forme au concert de vendredi qui me stresse quand même pas mal.

Mercredi 17 février
J'arrive au boulot avec l'impression d'un début de rhume, gorge qui serre et nez qui coule, c'est pas vraiment le moment. Heureusement une de mes collègues a un sachet de tisane au thym dans son tiroir et moi j'ai des bonbons au miel. A partir de début mars je vais devoir changer mes horaires pour compenser l'absence de ma collègue qui est licenciée et de celle qui est malade, ce sera donc 10h-17h. On ne peut pas dire que ça m'arrange de larguer une heure de sommeil au profit d'une heure dont je ne saurai sans doute pas quoi faire (étant donné que j'ai des activités de soirée calées sur mon heure de fin de boulot actuelle). Même si, à la réflexion je me dis que je pourrai en profiter pour me remettre un peu à la photographie et aller voir quelques expositions. À voir. Je rentre directement après le boulot, fait quelques courses et un peu de rangement d'appartement. Le menu de ce soir sera poulet au curry, riz et haricots verts. Je reviens sur mes basiques, il est temps de me remettre au cookbook challenge. J'ai ajouté des champignons dans le riz mais on ne les sens pas, je suis déçu. On écoute la première chanson de Jésus Christ Superstar par curiosité mais c'est vraiment pas terrible, cela dit on reste dans la comédie musicale mais on zappe sur Un Enfant dans la ville. On fini les bonus du Harry Potter et on ajoute un peu de youtube avant de dormir (il est 23h ! Youhou miracle !)

Jeudi 18 février
Au réveil j’écoute Un Enfant dans la ville (2ème face), j'emporte de la couture dans le métro. Au boulot personne ne hurle contre la reforme proposée du code du travail, mais quelque part c'est normal car contrairement à celle de l'orthographe de la semaine dernière cela ne fait pas la une des médias et il faut chercher les infos pour être mis au courant. Et pourtant c'est autrement plus grave. (Sans rentrer dans les détails quand la droite salue une proposition de loi d'un gouvernement prétendument de gauche c'est qu'il faut s’inquiéter (si vous êtes de gauche en tout cas)). En sortant je traine un peu dans paris, un rendez-vous pris à 19h30 ça ne me laisse pas vraiment le temps de rentrer chez moi. Je rejoint quelques amis à l'Iris (aussi nommé le chinois brochette) puis on file au Quiet. C'est petit comité ce soir mais c'est sympas quand même et comme ça j'ai moins de mal à rentrer tôt pour me reposer un peu pour être en forme pour le concert de demain.

1 commentaire:

Kleo a dit…

Pendant toute la première moitié de ton résumé, j'avais envie de chercher le bouton "pause" :)
Quelle semaine, encore une fois ! J'ai hâte de découvrir le contenu de ton paquet de swap.