mercredi 29 janvier 2014

Projet 12x2 / 3-Janvier

En Janvier j'ai pris très peu de photos car ce premier mois de 2014 n'a en aucun cas été pour moi un mois de janvier type et aucune photo que j'aurai pu prendre n'aurai donc pu donner mes "impressions de janvier". Il a tout simplement fait trop chaud.
Pas de projet 12x2 pour ce mois-ci donc. En tout cas, voila qui donne raison à mon idée de faire courir ce projet sur deux ans, ainsi cela laisse à janvier une seconde chance de se ressembler.
Pour m'excuser de ce faux bond, j'ai tout de même prévu un article photo mais sur un thème plus spécifique. Il arrive sous peu, surveillez vos navigateurs...

dimanche 26 janvier 2014

Les Outrepasseurs

C'est par l'entremise du site Babelio que j'ai eu l'opportunité le lire en avant première les Outrepasseurs. 
Je ne suis pas normalement une grande lectrice du genre "Jeunes adultes" et j'avoue que lorsque je me suis rendue compte que la dose de fantastique du roman serait assurée par des fé(e)s j'ai eu un peu peur. En effet je suis une grande fan des livres de Léa Silhol (je pense vous en parler bientôt) qui en a fait son principal sujet et j'avais peur que la comparaison soit au désavantage du nouveau venu.
Dans ce roman nous suivons Peter, un adolescent anglais qui rêve de devenir footballeur professionnel et qui va se découvrir un secret de famille bien encombrant lorsqu'un soir sa mère, après s'être transformé en renard sous ses yeux, assassine froidement un de ses proches puis entraîne notre héros jusqu'à une réunion secrète présidée par un homme au visage ravagé. Une étrange cérémonie va alors commencer, qui plongera littéralement Peter dans le passé de ses ancêtres maudits.
La majeure partie du livre est donc en fait un flash-back qui suit les démêlés des ancêtres de notre héros, lorsque, au début du 13ème siècle, il se retrouvent confrontés à des ennemis de nature surnaturelle, les fés. C'est la partie du livre que j'ai le plus apprécié. L'auteur tire bien son épingle du jeu du point de vue de l'histoire en ne s'encombrant pas de longues descriptions qui risquerai de sonner faux. Si structures et les relations familiales ne sont pas vraiment plausible pour l'époque (je ne vois pas un père du Moyen Âge culpabiliser parce qu'il aime moins un de ses enfant que l'autre, c'est très post Françoise Dolto comme façon de penser), le point de vue sur les liens familiaux et claniques que cherche à développer l'auteur est suffisamment intéressant pour qu'on lui pardonne les libertés qu'elle prends. Nous voici donc immergé au coeur d'un village nommé Villeneuve de Maupertuis, dont le nom est une des très nombreuses références au Roman de Renart qui jalonnent cette partie du livre. Je suis sûre de ne pas les avoir toutes saisies, n'ayant pas lu l'ouvrage en question, mais j'en ai déjà repéré un certain nombre, et c'est une référenciation qui fait sens, à la fois par rapport à l'histoire et à l'époque traitée, donc je l'ai vue comme plutôt bienvenue. La grande qualité de cette partie du roman c'est de s'intéresser à de nombreux personnages et de faire naviguer la narration de l'un à l'autre, ainsi, même si un des personnage principaux vous est antipathique, cela n'a pas grande importance car vous pourrez toujours vous attacher aux autres. Ce n'est malheureusement pas le cas de la trame principale et si le côté "adolescent typique" de Peter vous tape sur le système, vous n'aurez pas d'autre choix de héros à l'époque contemporaine, les autres personnages de cette partie du livre étant tout juste esquissés. A vrai dire, j'espère que c'est parce que l'auteur à manqué de place et qu'elle nous les garde sous le coude jusqu'au prochain tome car, si j'ai apprécié ce premier tome, c'est loin d'être grâce à son héros. En effet si Peter semble assez rebelle et courageux pour vouloir mettre un coup de pied dans la fourmilière où l'on cherche à le plonger et y créer un courant d'air bienvenue, la narration qui nous fait connaitre ses pensées, nous informe des raisons de sa rébellion et j'avoue avoir trouvées celles-ci, au mieux égoïstes, au pire terriblement puériles. Charge à l'auteur de le faire mûrir bien vite si le tome 2 doit reposer sur ses seules épaules.

Le gel et la glace ont conquis ces terres. Les flocons glissent sur le vent. La Mère nous réclame. Bientôt elle sera ensevelie. Il est temps de nous en aller.

mercredi 22 janvier 2014

Mon logo de mariage

L'été prochain je me marie. Et oui.
Il me l'a demandé, je lui ai dit oui. Ou est-ce moi qui lui ai demandé, lui qui a dit oui ?
Tout ce que je sais c'est qu'on en avait envie tout les deux.

Soyons clair, je ne vais pas passer mon temps à vous saouler avec ça et à la base je ne comptais même pas vraiment en parler sur le blog. Sauf qu'il se trouve que nous avons décidé de travailler avec pas mal d'artisans talentueux pour l'occasion, dont beaucoup sont des amis, et que je trouve finalement dommage de ne pas utiliser le blog pour vous exposer leurs travaux et leur faire un peu de pub.

Nous avons préféré ne pas choisir de thème global car nous ne voulions pas nous fermer de portes. Notre mariage doit nous ressembler et pour cela, il doit être aussi multiple que le sont nos intérêts et nos activités. Autant dire qu'il risque donc de partir dans tout les sens. Difficile dans ce contexte de penser une identité visuelle globale pour le mariage, qui permettrait d'en rendre l'apparence cohérente malgré ses diversités. Tout ce que nous savions c'est que nous voulions une ambiance classe mais pas guindée, drôle mais pas vulgaire, touchante mais pas dégoulinante, quelque chose de léger, de subtil et de rafraichissant en somme.
À part nous amener à demander à nos prestataire des trucs "qui ne font pas trop mariage", ces envies nous ont conduit à l'idée d'un logo du mariage rassemblant nos noms et la date et qui nous permettrait d'unifier un peu tout en apparaissant sur divers supports (invitations, déco, menu, etc).
Au début j'avais l'intention de réaliser ce logo moi-même et de demander à Miss Coco de m'aider grâce à ses conseils avisés. Or la demoiselle m'a surprise pas son enthousiasme et m'a proposé très vite des pistes de logo bien meilleures que celles que j'avais moi-même lancé. J'ai donc finalement joué la cliente, une place bien plus confortable et dans laquelle j'espère n'avoir pas été trop insupportable.
Voici donc le résultat de son travail, un logo qui parvient à se référer au passé avec son entrelacs d'initiales tout en conservant un rendu résolument contemporain, à évoquer tout ensemble mer et montagne, à faire penser à la fois à un scellé et à une signature, à être classe sans paraître rigide.
Bref, je l'adore.


Si vous êtes curieux de jeter un oeil aux autres travaux de Miss Coco et/ou si vous avez besoin d'engager une graphiste compétente, je vous engage à vous rendre sans plus tarder sur son site.

vendredi 17 janvier 2014

Un an de blog !

Un an déjà que le blog existe !
Le temps passe vite !
Pour fêter l'année écoulée, un petit bilan en chiffres, vive les statistiques !

Nombre total d'article :
118 (en comptant celui-ci)

Nombre d'articles par mois :
entre 9 et 11 les mois normaux
5 les mois de vacances (juillet et septembre)

Les 5 articles les plus lus :
Reconstitution / Évocation / Médiéval-fantastique - Les costumes féminins - 308 vues pour notre défilé de mode improvisé
Le dernier bar avant la fin du monde (suite et fin) - 191 vues pour le bar des geeks, un article pas forcément ultra enthousiaste sur le sujet mais qui semble m'amener des visiteurs inattendus via google image.
Bal Folk à la harpe - 90 vues pour un article très enthousiaste de ma part. Malheureusement le groupe Wagon de nuit que j'avais tant apprécié n'existe plus aujourd'hui.
Reconstitution / Évocation / Médiéval-fantastique - Les costumes masculins - 90 vues, les messieurs semblent faire moins recette que les dames, pourtant leurs costumes sont tout aussi beaux.
Les artistes qui m'ont marquée - 89 vues pour cette classification de mes artistes favoris.

Les 5 articles les moins lus :
La dernière conquête du major Pettigrew - 7 vues seulement pour un livre que j'ai pourtant beaucoup aimé.
Ciné Léon 2 - 8 vue mais étant le dernier article en date, j'admet qu'il part avec un certain handicap.
Dark City - 13 vues seulement, un trop vieux film peut-être, ceux qu'il intéressait l'ont déjà vu et les autres s'en fichent.
2 films du festival de cinéma en plein air de la Villette - 13 vues aussi, la faute à un trop long titre ?
Pour finir la cinquième place se dispute entre La Tour Sombre (pour conclure), Akira (le Film) et Swap bonne humeur (le colis que j'ai reçu) qui ont tout les trois été vu 15 fois.

La catégorie la plus fournie en articles :
C'est la lecture qui remporte la palme avec 24 articles publiés.

La catégorie la moins fournie en articles :
Ce sont les séries qui doivent se sentir délaissées, avec 2 articles seulement.

mardi 14 janvier 2014

Ciné Léon #2

Vendredi dernier je me suis rendue pour la seconde fois à la projection du Ciné Léon (la première ici), cette fois-ci consacrée à une sélection de courts métrages. Si tout ceux que j'y ai vu ne m'ont pas frappée de la même manière, je ne peux nier qu'une qualité constante et une grande cohérence se dégageaient de la sélection. Pas mal de films d'animations, pour mon plus grand plaisir, des explorations formelles (Vertige, la lumière n'est ni juste ni injuste, How to make love to a woman), des sujets engagés (Espanistan, Copier-Cloner, L'île aux fleurs), il y en avait pour tout les goûts. Même si les sujets traités étaient très disparates, la juxtaposition de tous ces films m'a tout de même permis de bien ressentir la différence entre les façons de penser un film court et un film long. Le court métrage dispose en effet de peu de temps pour exposer son propos, il n'a pas forcément le loisir, l'espace d'être subtil et c'est sans doute la raison pour laquelle les courts métrages développent souvent un langage visuel plus novateur, plus osé et des procédés narratifs qui, s'ils finiraient par lasser sur une longue durée, permettent de donner au propos le plus d'impact possible en peu de temps.
Après la séance, était présent pour le débat, en plus de la personne qui avait sélectionné les courts projetés, un des membre de ED distribution, société qui distribue, entre autres, les film de Bill Plympton en France. Les deux courts de ce réalisateurs que j'ai pu voir ce vendredi m'ont fait me tordre de rire sur ma chaise, et je vous conseille vraiment de les voir, même si j'espère que vous n'avez pas froid aux yeux car ils partent un peu dans tout les sens.
Pour conclure, un petit extrait de trois des courts qui m'ont le plus marqué de la soirée :
Copier-Cloner de Aleix Salo, ou comment comprendre en quelque clic l'élevage intensif et les raisons pour lesquelles ce n'est pas un modèle viable....


L'île aux fleurs de Jorge Furtado, ou comment amener, l'air de rien, les yeux sur une de ces horreurs banales, "normales", engendrée par notre société.


Guard Dog de Bill Plympton, pendant lequel j'ai failli m'étrangler de rire et qui vous apprendra à vous méfier de ce qui se passe dans la tête de votre animal de compagnie (désolée je ne l'ai pas trouvé en entier).


samedi 11 janvier 2014

La dernière conquête du Major Pettigrew

C'est un article du blog Le rose et le noir, qui m'a donné l'envie de lire La dernière conquête du major Pettigrew. Grand bien m'en a prit car j'ai beaucoup aimé ce livre.
Le major Esnest Pettigrew est un veuf de 68 ans, vivant dans le Sussex. Le livre commence alors qu'il vient de perdre son frère cadet. Cette perte lui fait prendre cruellement conscience, non pas vraiment de son âge, mais surtout de la disparition imminente du monde tel qu'il le connait et l'apprécie. Les temps changent et sont en train de le dépasser. Pettigrew est en effet l'incarnation parfaite de l'anglais policé, plein d'un humour grinçant et amoureux de son pays de façon extrêmement romantique. Alors lorsqu'il se rapproche de Mme Ali, la veuve d'origine parkistanaise qui tient l'épicerie du village et lui découvre des goût bien plus proche des siens qu'il ne l'aurai imaginé, c'est une belle histoire qui semble commencer, au grand dam d'un encourage plus que réticent à laisser le major faire ce qu'il entend de sa vie.
Une des raison pour lesquelles ce livre m'a plut, c'est son héros. Si le major Pettigrew n'est pas parfait et que ses défauts affleurent parfois, il est par contre un personnage parfait pour une narration interne car ses atermoiement et toutes les choses qu'il pense mais n'ose pas dire donnent une grande richesse au récit. De plus il est la démonstration parfaite qu'aimer son pays et sa culture n'empêche en rien d'apprécier et de respecter celle des autres, ce qui je vous avoue, en ce moment, m'a fait franchement du bien à lire.
Une autre de mes raisons d'apprécier particulièrement ce livre, c'est la richesse des thèmes qu'il aborde et la subtilité avec laquelle il le fait. La vieillesse, la jalousie, les relations parent-enfant, la vanité de l'ambition et des possessions matérielles, la valeurs de celles-ci lorsqu'elles deviennent les focalisatrices de nos sentiments et de nos souvenirs, mais aussi les préjugés, l'Amour avec un grand A, et bien d'autres encore. Tous ces thèmes sont abordés avec subtilité, par petites touches qui s'entremêlent pour dresser finalement un tableaux plein de couleurs et font de La dernière conquête du major Pettigrew un livre à ne pas rater.

Mais ce jour-là, la chambre était bien rangée, le fatras habituel de livres et de toiles proprement débarrassé, et Nancy, le cheveu lisse et tiré en queue-de-cheval, leur avait préparé ce breuvage dans ces tasses magnifiques et translucides, qui conservaient une chaleur brûlante dans leur porcelaine ancienne et faisaient luire leur thé ordinaire en vrac comme de l'ambre.

mercredi 8 janvier 2014

Film Live / Animation 2D / Animation 3D / Stop-motion

J'ai été confrontée plusieurs fois récemment, en posant la question "Et c'est un dessin-animé 2D ou 3D ?" à des personnes qui m'ont répondu qu'elles ne savaient pas. Précision, ce sont des personnes qui avaient vu la bande annonces ou au moins des images du film en question et qui, en toute logique, auraient donc dû pouvoir me répondre. Ce ne sont pas non plus des personnes sans culture visuelle mais bien des gens qui avaient déjà eu l'occasion de voir des films appartenant aux deux catégories. Brouillage des notions dû aux films sortant "en 3D dans les salles équipées" ou méconnaissance de la différence entre animation 2D et animation 3D ? Dans le doute je me suis dit qu'un article sur le sujet ne serai de toute façon pas du luxe.
Lorsque vous allez au cinéma, vous pouvez voir quatre types de films différents :

Willow ; Le bon, la brute et le truand et Blade Runner

1) Des film "Live", c'est à dire avec des acteurs de chair et de sang dont une caméra enregistre les mouvements. La majorité des films produits pour le cinéma rentrent dans cette catégorie.

Princesse Mononoké ; La princesse et la grenouille et Brendan et le secret de Kells

2) Des films d'animation 2D, c'est à dire des dessins animés. Ceux-ci sont le résultat de milliers de dessins (24/seconde pour les animations de qualité, je vous laisse faire le calcul pour un film d'une heure et demi) décomposant les gestes des personnages, que l'ont fait ensuite défiler bout à bout pour créer l'illusion de mouvement.

Albator, corsaire de l'espace ; La reine des neiges et Les indestructibles

3) Des films d'animation 3D, c'est à dire des films créés à l'aide de logiciels de conception 3D. On génère par ordinateur grâce à ceux-ci des "marionnettes virtuelles" auxquelles ont peut ensuite faire faire les différents mouvements nécessaires au film.

Wallace et Gromit ; L'étrange noël de Mr Jack et Fantastic Mr Fox

4) Les films en "stop-motion" ou animation en volume, c'est à dire les films réalisés à partir d'objets inanimés. Le réalisateur crée différents éléments (marionnettes, décors) en fonction de ses besoins et il les fait bouger millimètre par millimètre en prenant en photo chacune des positions successives puis il met ces images bout à bout comme dans le cas d'une animation 2D.

Bien sûr, ces quatre catégories techniques ne sont pas imperméables les unes par rapport aux autres et les films live notamment, ont souvent recours à des techniques d'animation pour mettre en scène leurs "monstres". Ces derniers ont longtemps dû leur existence à la stop motion, et ils la doivent aujourd'hui sans conteste à l'animation 3D. Les techniques d'animations 3D ne cessent en effet de progresser et leur fréquence d'utilisation en dehors de films 100% animés suit une courbe ascendante parallèle. Parfois c'est bien fait et on ne s'en rends pas compte, parfois moins et ça se voit.

Je pense ne pas être la seule à me rappeler cette scène de combat dans Matrix Reloaded, qui me parait le meilleur exemple d'intégration ratée d'une animation 3D au sein d'un film live (à moins que le côté très "jeux vidéo" du rendu ai été voulu bien sûr mais n'étant pas dans la tête des réalisateurs, je ne peux pas l'affirmer).

De la même façon, l'animation 3D peut être utilisée au sein d'un film d'animation 2D, notamment en tant que structure des scènes d'action. Il existe même un effet nommé "Ombrage de celluloïd", disponible sur les logiciels d'animation 3D et qui permet de donner l'illusion qu'il s'agit en fait d'un dessin animé.
Avec tout ça, rien d'étonnant à ce que l'on s'y perde et que l'on ne sache plus trop reconnaître une technique d'une autre au premier coup d'oeil n'est-ce pas ?
Prenons comme exemple précis Astérix et Obélix, personnages qui sont parmi les seuls existant sur quasiment tout les supports qui nous intéressent. La franchise à en effet déjà été adaptée en animation 2D (les 12 travaux d'Astérix, Astérix et Obélix chez Cléopatre...) ainsi qu'en film "Live" (Astérix et Obélix contre Césars, Astérix et Obélix : mission Cléopartre...) et le sera prochainement en animation 3D (Astérix et le Domaine des Dieux). Voici donc des images d'Obélix dans toutes ses incarnations.

Obélix dans "les 12 travaux d'Astérix", "Astérix et le domaine des Dieux" (en préparation) 
et Astérix au service de sa majesté.

L'image de gauche pourrait être une case tirée de la BD originale, il s'agit de l'animation 2D qui correspond à la BD mise en mouvement dans son État le plus brut. Pour l'image centrale, c'est différent, on n'aperçoit plus les contours noir de l'encrage et les couleurs forment des ombrés doux, donnant l'illusion du volume, on se trouve dans une animation 3D. À noter que, au vu des premières images, l'animation 3D fonctionne bien, ce qui n'était pas évident pour l'adaptation d'une BD aux traits aussi caricaturaux et simplifiés qu'Astérix et Obélix
Prenons un autre exemple facile chez nos amis félins.

Le Chat potté et Les Aristochats

Les fourrures et cheveux, bien plus que les peaux lisses, ne laissent en effet aucune place au doute. Là ou l'animation 2D (en bas) se doit de simplifier les matières à la manière d'un Pompon de façon à les signifier plus qu'a les représenter, l'animation 3D au contraire, se doit de faire apparaitre chacun des poils composant une fourrure, chacun des cheveux d'une chevelure, afin de rendre celles-ci crédible. Il y a d'ailleurs un assez risible concours de cheveux qui fait rage à chaque sortie de film d'animation 3D, qui de Raiponce ou de Mérida possède le plus de cheveux sur le caillou semblant tout à coup devenir une question existentielle. 
J'espère que ces quelques images et explications techniques vous auront aidé à faire la part des choses entre ces deux types d'animation et à déterminer plus facilement ce que vous avez sous les yeux. Pour ma part, si je reconnais la prouesse technique que représente l'animation 3D (sachant qu'il reste sans doute une énorme marge de progression possible dans ce domaine), je garde quand même une préférence pour l'animation traditionnelle. Je suis donc plutôt chagrinée de la diminution constante et assez alarmante de la seconde par rapport à la première. Sommes-nous condamnés à voir, à terme, l'animation 2D disparaitre ? Même si cela parait en prendre le chemin (les grands studios, Disney notamment, donnent l'impression d'avoir abandonné cette technique, bien moins rentable que sa cadette), il semblerai que ce ne soit pas non plus une fatalité. Des films plus indépendants, tels que Le magasin des suicidés continuent de se faire et des réalisateurs connus, tels que Hayao Miyazaki, ne paraissent pas prêt à abandonner cette technique. Ajoutez à cela le fait que l'esthétique de la 2D réfait doucement son apparition dans le monde des jeux vidéo (là aussi par le truchement de jeux indépendants tels que Don't Starve) et tout laisse à penser que l'animation 2D a, finalement, encore de beaux jours devant elle, et cela pour le plus grand bien de la diversité cinématographique.

lundi 6 janvier 2014

Une carte de bonne année


Pour notre carte de bonne année de 2014, nous avons décidé qu'un jeux de mot nul et un déguisement virtuel étaient de mise. 2014 s'annonce donc comme une année qui ne se prend pas trop au sérieux, peut être un bon moyen pour nous de contrecarrer la pression du mariage que nous préparons pour cet été. Je tiens à préciser que nul animal n'a été maltraité durant la prise de vue, malgré son air blasé, Pristy était plutôt contente de se prêter au jeu des câlins immortalisés. Bonne année 2014 à tous !

samedi 4 janvier 2014

Réveillon du nouvel an 2013 / 2014


Alors normalement je ne vous parle pas de ce genre de choses mais il y a eu tellement de morceaux de bravoure dans mon réveillon que je suis obligée de vous en donner quelques brides...
18h30 : Ouverture et test des bouteilles de vin prévues pour le dîner, 5 bouteilles qui finissent dans l'évier pour cause de vin trop vieux et un aller-retour chez Nicolas plus tard, les munitions sont prêtes.
19h30 : Premier apéro, vin blanc et tarte au Maroilles
19h45 : Entrée foie gras / pain d'épice maison / chutney de figues accompagné d'un vin très très liquoreux. Pour moi tout ça c'est un peu sucré et pour notre hôte c'est surtout pas possible d'être à table aussi tôt.
20h15 : Deuxième apéro, re-tarte au Maroilles. Mr Gratouvieille refusant de nous servir le sanglier à cette heure indue, nous voici de retour à la case départ.
21h16 : "Le persan est une table à repasser en fait, c'est concept" -> Je tiens à préciser que pour moi un persan c'est mieux en oreiller, c'est phrase n'est donc pas de moi.
21h20 : Après une lourde insistance et un vote majoritaire, notre hôte cède à la pression du public et le sanglier, le Gruik pour les intimes est servi accompagné de ses trois purées (châtaignes / carottes / celeri-patate) et de tourtous corréziens (dés-amalgamés par mes soins).
22h30 : On apprend qu'il faut beaucoup manger car "le ventre ça sert à poser les mains quand on danse breton"
23h : Troisième apéro, re-re-tarte au Maroilles, et une partie des Aventuriers du rail.
23h48 : Tentative de corruption à la tarte au Maroilles pour obtenir des cartes supplémentaires.
00h : Bonne année quand même
00h25 : Fin de la partie pour les aventuriers, score du vainqueur :125 points, score du perdant : 5 points... en espérant que ça ne soit pas un présage des amplitudes thermiques de l'année à venir.
00h30 : Fromage et salade
1h10 : Desserts, deux buches glacées parce qu'il faut mieux finir léger pour bien dormir.
1h45 : Une discussion cinématographique nous amène à regarder Le jour de la bête ce qui fini la soirée d'une bien étrange façon, entre endormissements et incrédulité vers 3h30/4h du matin.
Voila pour le mien, et vous, vous avez passé un bon réveillon ?

jeudi 2 janvier 2014

Les 7 mercenaires

Pour noël, Amaël a reçu, entre autres, un coffret de DVD "western". Nous avons profité d'une tranquille soirée d'entre-deux-fêtes pour regarder le premier des trois, il s'agit des Sept mercenaires, réalisé en 1960 par John Sturgis.
Le film raconte l'histoire d'un petit village mexicain régulièrement racketté par une bande de hors-la-loi. Pour mettre fin à ce règne de terreurs et d'incertitudes, les habitants décident de se procurer des armes et de chasser les bandits lors de leur prochaine tentative de razzia. Comme il s'avère plus simple de payer directement des hommes portant des armes, plutôt que de dénicher les armes elles-même, sept mercenaires sont finalement engagés pour défendre le village.
Les sept mercenaires est en réalité le remake, déplacé dans une autre époque et un dans autre lieu, d'un film réalisé par Kurosawa Akira en 1954 : Les Sept samouraïs. Je n'ai pas vu l'original et ne peux donc pas vous proposer de comparaison mais son visionnage fait parti de mes projets à court terme.
Pour ce qui est du western, outre son casting cinq étoiles (Yul Brynner, Steeve McQueen, Charles Branson, Eli Wallach, Robert Vaughn, James Coburn...) dont il s'agit pour la pluparts du premier grand film, et sa construction efficace, il aborde avec brio des thèmes qui sont en général peu traités dans les westerns. La vacuité de la vie du cowboy solitaire, qui ne construira rien de sa vie et ne laissera rien derrière lui car sa liberté est à ce prix, les retournements de vestes de ceux qui, mis au pied du mur, se rendent compte que le prix de leurs désirs leur parait soudain trop élevé à payer, le désabusement qui se dispute à l'honneur du devoir. Tout ces thèmes peuvent sembler classiques au spectateur de 2014 et pourtant il ne sont apparus qu'à la fin de l'âge d'or du genre. En 1960, lorsque sort Les Sept mercenaires, le western américain a fait son temps, il s'apprête à céder sa place au western spaghetti, qui le magnifiera et l'achèvera tout en même temps au cours de la décennie suivante. Avec ce film s'amorce donc un changement de style et de ton qui affectera la totalité du genre. Une fonction de pierre blanche qui, en sus de sa qualité, achève de faire des Sept mercenaires un film culte.