mardi 14 janvier 2014

Ciné Léon #2

Vendredi dernier je me suis rendue pour la seconde fois à la projection du Ciné Léon (la première ici), cette fois-ci consacrée à une sélection de courts métrages. Si tout ceux que j'y ai vu ne m'ont pas frappée de la même manière, je ne peux nier qu'une qualité constante et une grande cohérence se dégageaient de la sélection. Pas mal de films d'animations, pour mon plus grand plaisir, des explorations formelles (Vertige, la lumière n'est ni juste ni injuste, How to make love to a woman), des sujets engagés (Espanistan, Copier-Cloner, L'île aux fleurs), il y en avait pour tout les goûts. Même si les sujets traités étaient très disparates, la juxtaposition de tous ces films m'a tout de même permis de bien ressentir la différence entre les façons de penser un film court et un film long. Le court métrage dispose en effet de peu de temps pour exposer son propos, il n'a pas forcément le loisir, l'espace d'être subtil et c'est sans doute la raison pour laquelle les courts métrages développent souvent un langage visuel plus novateur, plus osé et des procédés narratifs qui, s'ils finiraient par lasser sur une longue durée, permettent de donner au propos le plus d'impact possible en peu de temps.
Après la séance, était présent pour le débat, en plus de la personne qui avait sélectionné les courts projetés, un des membre de ED distribution, société qui distribue, entre autres, les film de Bill Plympton en France. Les deux courts de ce réalisateurs que j'ai pu voir ce vendredi m'ont fait me tordre de rire sur ma chaise, et je vous conseille vraiment de les voir, même si j'espère que vous n'avez pas froid aux yeux car ils partent un peu dans tout les sens.
Pour conclure, un petit extrait de trois des courts qui m'ont le plus marqué de la soirée :
Copier-Cloner de Aleix Salo, ou comment comprendre en quelque clic l'élevage intensif et les raisons pour lesquelles ce n'est pas un modèle viable....


L'île aux fleurs de Jorge Furtado, ou comment amener, l'air de rien, les yeux sur une de ces horreurs banales, "normales", engendrée par notre société.


Guard Dog de Bill Plympton, pendant lequel j'ai failli m'étrangler de rire et qui vous apprendra à vous méfier de ce qui se passe dans la tête de votre animal de compagnie (désolée je ne l'ai pas trouvé en entier).


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