samedi 26 juillet 2014

Mon mariage : les dragés (enfin non mais bon....)

Il est de tradition d'offrir des dragées à ses invités lors d'un mariage. Cela dit, ni moi, ni Amaël n'aimons vraiment les dragées. Pour moi ça passe lorsqu'elles sont exclusivement au chocolat, mais ça reste loin d’être ma confiserie préférée. C'est donc une tradition que nous avons décidé de préserver... à notre sauce (comme beaucoup d'autres lors de ce mariage mais j'y reviendrai).
Nous avons donc choisi chacun notre bonbon favori : nounours à la guimauve pour Amaël, soucoupes emplies de poudre acide pour moi, comme base de départ pour le contenu. À cela nous avons eu envie d'ajouter un roudoudou fait maison. Mais si vous savez, ces bonbons coulés dans des coquillage (en plastique dans le commerce), on se coupe la langue avec et on met un temps fou à les finir. Nous avons donc ramassé des coquillages sur les plages d'Erquy l'été précédant les noces, les avons soigneusement nettoyés et, grâce à une recette des fiches Atlas, les avons transformés en bonbons. Môman à bien voulu se charger de la partie cuisine et c'est elle qui a confectionné nos 350 roudoudous aux parfums pommes, framboise et pomme d'amour. C’était long mais je crois qu'elle s'y est bien amusée. Voila pour le contenu.

 La fameuse fiche-recette, comme quoi ça m'aura servi de travailler pour Atlas

Côté contenant j'ai mis longtemps à trouver une idée. Pour des question à la fois de budget et d'envie, je préférais qu'on les fasse nous-même plutôt que d'acheter boites ou sachets tout prêts dans un commerce spécialisé. Mais, aguerrie par notre expérience douloureuse avec les invitations (20 minutes de réalisation pour chacune des 235 invitations, c'était trop, beaucoup trop de temps passé), j'avais conscience qu'il fallait choisir quelque chose de plus rapide à réaliser cette fois-ci. M'est venue l'idée d'utiliser du non-tissé blanc. À ce stade de la préparation nous savions en effet déjà que les tables seraient nommée par des couleurs, faisant ainsi résonances aux papiers utilisés pour les invitations, mais que ces couleurs ne seraient présentes que par touches dans leur décoration. Utiliser un tissu blanc, en fermant le sachet avec des coutures colorées collaient donc tout à fait à l’esprit général, ajoutez à cela que la transparence du non-tissé permet de deviner le contenu du sachet et que sa rigidité en fait un tissu très facile à travailler et vous comprendrez pourquoi j'ai eu l'impression de trouver là le matériau idéal.
Fermés par des raphias de couleurs correspondant également aux tables et dument étiquetés au nom de leur propriétaire (il ne s’agirait pas que les enfants s'en approprient le totalité sous prétextes qu'il s'agit de bonbons), nos "dragées" ont trouvé leurs places sur les tables avant de rejoindre, sans doute sans tarder trop, le fond des estomacs de nos invités.

Il va se passer un moment avant que j'ai besoin d'acheter de nouvelles couleurs de fils 
(je suis allée à la mercerie de Charonne avec les papiers colorés des invitation pour trouver les couleurs correspondante et ramener tout ça)

Avant remplisage

Après remplissage

2 commentaires:

Kleo a dit…

J'ai pas fini le mien ! J'ai descendu les nounours mais je n'avais pas envie de manger le reste le soir même, et je les ai oubliés en repartant :/

ioionette a dit…

J'ai du rab si tu veux :-)