Nous avons donc pris le bateau-navette qui dessert l'île au départ d'Erquy deux fois par semaine et avons subit pendant 1h15 les assauts d'une mer capricieuse. Moi qui ne suis jamais malade en bateau il s'en est fallu de peu que je ne fasse cette fois mon baptême à force de voir les gens vomir autour de moi. Apparemment il est très rare que la mer soit à ce point agitée à cette période de l'année et l'équipage lui-même était un peu dépassé par les événements et bien désolé pour nous. C'est donc trempée comme une soupe et un peu nauséeuse que j'ai posé mon premier pied sur l'île de Bréhat.
Au débarquement, une première vision de l'île
Au bout du long chemin, nous arrivons au port principal.
La mer étant basse, notre point d'amarrage se trouvait à la pointe de l'île et nous avons emprunté un long sentier zigzagant de béton pour atteindre le point de départ des visites. Nous avons pu constater dés le premier abord que le micro-climat tant vanté de l'île n'est pas une légende, grand soleil et air doux, il y fait facilement 3 à 5 degré de plus que sur le continent.
Un bateau qui s'est visiblement perdu, en plein milieu des terres
Au premier plan, le bassin de rétention du moulin de mer, au dernier plan,
la côte de Paimpol, entre les deux, les circonvolutions de l'île.
L'île est toute petite, elle fait à peine 1,5 km de large pour 3,5 km de long, on peut donc facilement en faire le tour en une journée. Les points principaux à visiter sont disséminés dans toute l'île si bien que l'on peut admirer le paysage et la végétation exceptionnelle de l'île en se rendant de l'un à l'autre. Bréhat n'est pas en effet surnommée l'île aux fleurs pour rien et la luxuriance des végétaux est proprement impressionnante. De plus comme c'est le cas pour beaucoup d'îles, la petite superficie associé à l'insularité crée un paysage qui change avec une rapidité stupéfiante et on passe en moins d'un kilomètre d'un rivage boisé tel une pinède à une lande battue par les vent.
Tout au nord de l'île, les visiteurs ont construits de petits cairns
entre la lande et les falaises.
Sur un bord de plage, une tourelle se dresse, défendant une maison invisible.
En regardant le large, on se croirait presque seul.
Disséminés tout les longs des côtes, des plages minuscules et des voiliers qui attendent la mer.
Jolies maisonnettes, fleurs et touristes, vous êtes à Bréhat.
1 commentaire:
Tu me donnes envie d'y retourner... J'avais adoré Bréhat. Bises
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