vendredi 30 octobre 2015

Alphabet costumé : V comme ... Vampire Slayer

Comme je vous l'ai déjà dis, je suis une fan de Buffy contre les vampires (comme pas mal de monde dans ma génération). Si au B de l'alphabet costumé, j'avais une autre idée en tête, je ne pouvais pas passer à coté de ma seconde chance pour le V de vampire slayer (ou tueuse de vampire), d'autant que j'ai trouvé entretemps sur qwertee le t-shirt parfait. Associé aux vestiges années 90 de ma garde robe et a une perruque blonde, je reste quand même un assez mauvais sosie même si le cœur y est.



jeudi 29 octobre 2015

Alphabet costumé : U comme ... Usul

Le U de l'alphabet costumé, c'est peut-être la lettre qui m'a donné le plus de fil à retordre jusque là...
Et puis les internets sont venus à mon aide. En effet, depuis quelques années je suis pas mal de Youtubeur sur différents sujets : humour, vulgarisation scientifique, culture, politique. Youtube est un forum à ciel ouvert ou de nombreuses voix individuelles et passionnantes s'expriment. Et ça tombe bien, une de ces voix se nomme justement Usul (et ça commence par un U).
J'ai choisi d'illustrer la période "jeux vidéo" du monsieur avec le 3615, sa pipe et sa chemise (sans doute la seule émission de jeux vidéo qu'en tant que non joueuse absolue, j'ai trouvé passionnante (avec Crossed mais c'est plutôt classé en cinéma pour moi), puisqu'aujourd'hui l'auteur, s'il fait toujours des vidéos, n'apparait plus face caméra.




mardi 20 octobre 2015

Marguerite

Comme vous avez sans doute pu le constater, je vais très peu au cinéma. Non pas forcément par manque d'envie, mais plutôt par manque de temps, d'organisation et de finances. C'est vrai qu'à 10 euros la place, il ne faut pas se planter de film.
Mais Marguerite est un de ces rares films pour lesquels je me suis dit en voyant la bande annonce que je voulais absolument le voir sur grand écran. Le film conte l'histoire d'une femme donc la passion de l'opéra n'a d'égale que la nullité d'interprète, mais, comme elle est très riche, et qu'elle ne se rend pas compte par elle-même de son manque de talent, personne n'ose lui dire qu'elle chante atrocement faux.
Avant toute chose, il faut savoir que ce film est inspiré, bien que très librement, d'un personnage qui à réellement existé : Florence Foster Jenkins. je me rappelle que ma prof de musique du collège nous avait raconté son histoire et lorsque j'ai vu la bande annonce de Marguerite, ce souvenir m'a sauté au visage (et c'est sans doute une des raison pour lesquelles je tenais à le voir). Mais de la vrai Miss Jenkins, les scénaristes n'ont gardé de l'essence, le concept. Leur Marguerite est un personnage original, fantasque mais d'une sincérité et d'une fragilité hors normes qui attire et attendrit ceux qui la rencontrent et on se rend compte assez vite que c'est finalement par sympathie que personne n'ose lui dévoiler son triste secret. À l'écran, Catherine Frot fait un travail extraordinaire, et tisse avec les autres acteurs la toile de relations amicales et amoureuses douces amères, d'une subtilité qu'on a peut l'occasion de voir au cinéma. Le tout souligné par une photographie et des costumes magnifiques, d'une perfection visuelle qui accentue encore toute la tension d'un film dont on sait dés les premières images qu'il ne peut pas nous amener vers un happy end.

Cependant, personnellement et en tant que chanteuse, j'ai un petit bémol à apporter. Mais comme il concerne le dénouement de l'histoire, me voici au regret de vous prévenir que je vais devoir vous "spoiler" la fin comme on dit sur les internet. Donc vous avez le droit d'arrêter ici votre lecture, je ne vous en voudrait pas.
Il m'est extrêmement difficile de croire à la fin du film. Pour la simple raison que si un chanteur ne s’entend pas correctement, c'est aussi qu'il n'entend pas correctement les autres. Il est donc impossible que marguerite se rende compte qu'elle chante mal parce qu'on lui fait entendre un enregistrement de sa voix. Il est vrai que lorsque l'on chante, on ne s'entend pas comme les autres nous entendent "de l'extérieur" mais c'est une question de résonances et d'harmoniques, pas de précision des notes, sinon nous serions incapable de reproduire ce que nous entendons, et tout le monde sans exception chanterai faux. Si Marguerite chante donc si faux, ce n'est pas sans doute pas qu'elle ne s'entend pas, mais plutôt qu'elle n'entend pas correctement les airs qu'elle écoute tout au long du jour, la différence entre ceux-ci et son interprétation n'est donc pas évidente à ses oreilles, que cette dernière soit enregistrée ou perçue de l'intérieur, n'y changeant sans doute pas grand chose. Ce mythe du chanteur qui ne s'entend pas, utilisé comme ressort dramatique final a donc eu le malheureux effet de faire voler ma suspension d'incrédulité en éclat et a donné à la fin du film un goût un peu amer.

lundi 12 octobre 2015

Big eyes

Big Eyes est le premier film de Tim Burton que j'ai envie de voir depuis un long moment. Depuis en fait, la petit déception de son  Sweeney Todd et celle beaucoup plus amère de son Alice au pays des merveilles (qui selon moi piétine gaiement l'essence même du matériaux d'origine).
Sauf que là, en plus de traiter une histoire qui m’intéressait au plus haut point (celle de Margaret Keane et de son œuvre), il s'est attaqué à un environnement dans lequel il lui était impossible de déployer l'esthétique fantastiquo-baroco-horrifique qui noie et embourbe ses réalisations de ces dernières années, assez d'éléments donc, pour piquer ma curiosité.
Et je ne l'ai absolument pas regretté de m’être lancée dans l'aventure. Cette fois, on a vraiment l'impression que Tim Burton s'est mis au service de l'histoire, mais pour autant, il n'a pas laissé tombé sa personnalité et qui connait bien l’œuvre du réalisateur y retrouvera des thèmes et des points de mises en scène qui lui sont familiers, que ce soit dans le côté biscornu des maisons ou dans les faux semblants de l'histoire. Les acteurs sont impressionnants de justesse et Amy Adams semble s'être investie comme jamais, chaque tension de son visage nous emmenant jusqu'au cœur d'un personnage principal qui n'a rien d'une héroïne idéale.
Mais ce qui m'a vraiment plu, c'est que si le film se concentre sur les relations du couple Keane, de leur rencontre à leur séparation, il en profite surtout pour aborder tout un tas d'autres thèmes en chemin, de la place des femmes dans l'art, jusqu'à la transformation de l'art des élites en art populaire, en passant par les relations entre les médias et l'art. Et si tous les thèmes quasiment tournent autour de l'art, ce n'est sans doute pas anodin à ce stade de la carrière de Tim Burton. Un peu comme s'il utilisait la figure de Margaret Keane pour se questionner, et nous interpeler sur son propre parcours.
On ne saura finalement pas dans le film pourquoi Margaret Keane peint tous ces enfants aux grands yeux tristes, et cela tout simplement parce qu'elle ne le sait sans doute pas elle-même, mais ce que l'on y apprend, c'est que le succès et la médiatisation excessive de ses œuvres, lui ont à un moment donné, enlevé toute possibilité de sortir du style qui avait fait son succès. Et finalement, n'est-ce pas aussi un peu le cas de Tim Burton ? Ne continue-t-on pas d'attendre de lui des films montrant un Johnny Depp et une Elena Bonham Carter aux teints pales et aux yeux cernés de noir qui ont fait son succès ?

jeudi 8 octobre 2015

Tortilla flat

Après les Naufragés de l'autocar, c'est à nouveau un roman de John Steinbeck que j'ai extrait de ma haute pile à lire. Un brin plus connu, Tortilla Flat narre un bout de la vie de Danny et des amis de Danny. Il s'agit en fait d'un groupe de vagabonds, roublards et ivrognes qui vont se retrouver, par la grâce d'un héritage imprévu du dit Danny, regroupés sous le toit d'une maison commune. Cette soudaine opulence ne changera pas grand chose à leur habitude, la plupart de leurs aventures tournant autour de la quête d'un galon de vin ou de l'argent qui permette de se le procurer.
Difficile d'affirmer que les personnages du livre sont sympathiques sans mentir carrément. Pourtant encore une fois, grâce au regard qu'il porte sur eux, Steinbeck nous amène à les comprendre, à apprécier ce qu'ils peuvent offrir de bon, et à les pardonner pour leurs fréquentes erreurs. Je sais que je me répète dans ma critique, mais, bien que le roman soit très différents des naufragés, j'ai l'impression qu'il m'apporte la même chose au fond, c'est à dire l'approche de personnages hauts en couleurs, qui peuvent paraitre exagérés lorsqu'il apparaissent dans les pages mais qui, au fur et a mesure du livre, deviennent profondément humains et réels.

"Monterey commençait peu a peu à se prémunir contre la nuit. Mme Guttierez coupait des piments a mettre dans sa sauce. Rupert Morgan, le débitant de spiritueux, ajoutait de l'eau au gin qu'il servirait après minuit. Puis il secoua un peu de poivre dans le whisky qu'il servirait au début de la soirée."

dimanche 4 octobre 2015

Alphabet costumé : T comme... Tempérance

Avec la lettre T de l'alphabet costumé, on commence à attaquer les lettres pour lesquelles trouver un costume devient ardu. Me voici donc avec l'idée d'incarner une allégorie tout droit sortie d'une carte de tarot. Si j'ai laissé tomber les ailes de la figure, je me suis concentrée sur le drapé de son habit et surtout l'action qui la fait transférer l'eau d'un récipient dans l'autre afin de les rééquilibrer et donc de la "tempérer". C'est clairement la photo qui m'a réclamé le plus d'adresse (qualité qui n'est pas vraiment ma principale), mais aussi la seule qui vous donnera l'occasion de visiter le décor de ma salle de bain (qui est verte donc).