mercredi 6 août 2014
American Horror Story - Coven
J'ai un rapport un peu bizarre avec le genre de l'horreur. C'est à dire que quelque part c'est quelque chose qui me fascine vraiment, mais à la fois je n'aime pas du tout avoir vraiment peur. Je desteste les "jump scares" et je ne vois quasiment jamais de film estampilé "horreur" au cinéma. Par contre il y a dans la mecanique du genre quelque chose qui me fascine complètement, j'ai beaucoup aimé le premier Saw (même si je n'ai pas vu les autres) et ça fait un looooong moment que j'ai envie de voir Cube sans trouver le temps. C'est sans doute mon coté voyeuse-malsaine qui cherche à s'exprimer de temps en temps je ne vois que ça.
Du coup quand j'ai entendu parler d'American Horror Story, j'ai eu très envie de regarder la série. Seulement n'ayant pas envie d'avoir la trouille, j'ai décidé de commencer par visionner la saison 3 qui se centre autour du thème de la sorcellerie soit un truc qui ne me fait plus flipper depuis que j'ai lu les livres de Pierre Gripari. Si je n'ai ni cauchemar ni trouble du sommeil durant ce visionnage, il sera toujours temps de regarder ensuite la saison 1 (maison hanté) puis la saison 2 (asile psychatrique), dans l'ordre croissant des sujets me faisant peur.
La saison 3 de la série : Coven, prends place, comme son nom l'indique, au sein d'un "couvent" de sorcières à la Nouvelle Orléans (comme toute les personnes ayant grandi dans les années 90, j'adore cette ville depuis que j'ai lu Anne Rice, ça tombe bien). On y suit l'assension de jeunes sorcières découvrant leurs pouvoirs, autant que la lente chute de la "suprême" du couvent que ses pouvoirs quittent peu à peu pour se transmettre à la nouvelle génération, ce qu'elle prend, il faut le dire, plutôt mal... (c'est un euphemisme).
L'histoire tourne rapidement au jeu de massacre, mais, le pouvoir de résurection faisant parti de l'attirail de certains des personnages, la mort ne prends que bien rarement un aspect définitif.
J'ai beaucoup aimé cette série, je ne sais pas s'il en sera de même pour les autres saisons mais j'ai trouvé celle-ci très réussie. L'ambiance est glauque et angoissante mais en dehors de ça, la série ne fait pas particulièrement peur. Les personnages sont intéressants, ambigus et fouillés. On les voit perpétrer d'horribles forfaits et pourtant, je n'ai jamais réussi à les détester, pire encore, j'ai développé pour la plupart d'entre eux une étrange empathie et même la plus machiavélique d'entre elle m'a touché par ses faiblesses et ses passions. La seule qui a échappé à mon affection reste le personnage de Madison, mais j'ai toujours détesté les gamines gâtées et capricieuse, donc rien d'étonnant à ce que je n'ai eu pour elle qu'agacement et indiférence.
Cerise sur le gâteau, j'ai découvert le groupe Fleetwood Mac grâce à l'un des personnages de la série qui en est fan, et j'aime beaucoup. Une bonne BO est toujours un plus dans une série.
Convaincue par la saison 3, je vous dis donc à bientôt pour mes impressions de la saison 1.
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