Dernière matinée sur Reykjavík, on essaye cette fois la piscine juste à coté de notre AJ qui s’avère avoir un toboggan très sympas, décoré à l’intérieur pour le plaisir de ceux qui l'empruntent (avec même ses étoiles lumineuses !). À un moment donné nous nous disons qu'il fait quand même bien chaud aujourd'hui. Effectivement il fait 7°C, comme quoi on s'habitue vite. Après la baignade nous nous offrons un dernier petit saut dans les magasins de souvenirs, pour un ami oublié hier et également pour nous-même. Avant de prendre la route nous mangeons au Hamborgarabúlla déjà testé les premiers jours (oui nous ne sommes plus trop aventureux en cette fin de voyage) puis nous partons pour la péninsule de Reykjanes.
Un dernier tour dans la capital avec ses fresques,
et ses maisons colorées.
Un premier arrêt à Hafnarfjörður pour son parc Hellisgerði, réputé pour sa grande population d'elfes. Malgré mes observations attentives, nous faisons chou blanc et n'en apercevons pas, mais il faut dire que les planques ne manquent pas.
Des arbres tordus, des rochers fracturés.
De petits bassins et de la mousse, des cachettes idéales pour le petit peuple.
Apparemment les écoles du coin sont venues faire une animation autour des lutins de noël.
Un peu de mystère.
On n'a pas l'impression d'être en pleine ville.
Et pourtant le parc est tout petit.
Nous reprenons ensuite la route direction le sud de la péninsule, avec un arrêt au lac Kleifarvatn, autant pour admirer le paysage que pour laisser passer un 4x4 trop collant. Puis à Seltún pour un champ géothermique tout aussi impressionnant qu'au lac Myvatn, et enfin au lac Graenvatn où l'eau bleue apparait peu à peu sous la couche de glace
On quitte la zone urbaine sous un joli soleil.
Dans les vallées la neige tiens encore bien malgré une température bien au-dessus de 0°C.
Le lac Kleifarvatn est vraiment grand.
La glace est en train de céder la place au printemps par longs morceaux géométriques.
L'endroit à un petit côté mélancolique.
Je crois que l'Islande essaye de nous dire quelque chose...
J'adore les champs géothermiques, je crois que je ne m'en lasserais jamais.
Volutes de fumées.
Boue bouillonnante.
Couleurs vives et changeantes.
Enfin c'est beau quoi.
Le guide annonce une eau très bleue, c'est bien le cas pour ce qu'on en voit...
C'est ensuite le tour du sud de la péninsule, un paysage lunaire où même le lichen a renoncé à pousser sur les roches de lave qui s’étendent à perte de vue. Nous remontons jusqu'au Brú milli heimsálfa, soit le "pont entre les continents", un pont de métal et de bois qui s’élance au milieu de la faille séparant la plaque américaine et la plaque eurasienne. Très touristique et surtout assez gadget, l'endroit, qui commence a être lui-aussi encombré de "cadenas de l'amour" prête plutôt à sourire.
Ici il y a encore de la mousse, mais ça ne va pas durer.
Oui ce sont des champs, vous ne rêvez pas, et oui ce sont les premiers qu'on voit.
On dirait que les pierres de lave ont été enlevées une à une pour dégager le terrain, c'est assez impressionnant.
Vous reprendrez bien un peu de géothermie ?
Et c'est comme ça à perte de vue. pas un brin d'herbe ou de mousse.
Le "vous êtes ici" un peu absurde du pont permet au moins de voir le tracé de la faille sur le territoire complet.
Dans la faille.
Et au loin, la mer.
Nous remontons ensuite jusqu'en haut de la péninsule où nous trouvons le phare de Garður qui surplombe la première plage de sable blanc que nous rencontrons de notre voyage, sur laquelle traine même un peu de goémon. Ça sent comme chez moi et j'ai un petit coup de blues.
Une ferme abandonnée dans la campagne : POF ! une fresque colorée !
C'est juste quand on va à la plage que le ciel se couvre.
Spéciale dédicace à ma pianiste préféré, les Beatles sont en Islande aussi.
Le phare à rayure fait face à l'horizon libre
(c'est rare en Islande de ne pas avoir l'autre rive d'un fjord en face de soi).
(c'est rare en Islande de ne pas avoir l'autre rive d'un fjord en face de soi).
Je crois que le temps islandais est triste de nous voir partir.
Nous arrivons finalement à Keflavík et entreprenons de réorganiser nos bagages pour le grand départ de demain, de laver une nouvelle fois la voiture et de ne pas trop stresser pour l'un ni pour l'autre. Nous finissons notre soirée au resto thaï où je déclenche une sévère crise de foie entre l’entrée et le plat. C'est donc sérieusement malade et gémissante au fond du lit que je passe ma dernière soirée en Islande.
1 commentaire:
Très belles photos, ça donne envie. Dommage que votre séjour se soit terminé sur une crise de foie :(
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